Chapitre 10 (Notre chanson) Partie 3

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-Il t'a invité à aller visiter la maison d'enfance de Johnny Cash, c'est ce que je comprends?

-C'est ça. 

-Et où se trouve cette maison au juste? 

-À Dyess.

Quand j'eus mentionné à ma mère où se trouvait la maison d'enfance de ce célèbre chanteur, qu'elle savait où se trouvait Dyess et que ce n'était pas tout près d'ici, son visage changea instantanément. 

J'avais compris, sa réponse était définitivement non. 

-Je sais que ça ne te plaît pas.

-Taylor... tu te rends compte j'espère que Dyess ce n'est pas à la porte? 

-Je sais déjà tout ça. J'ai fait mes propres recherches. 

-Et tu es prête à te rendre là-bas avec lui? 

-Oui, mais... je sais que tu ne voudras pas. 

-En effet, il est hors de question que tu ailles là-bas avec ce garçon, me répondit-elle franchement, tout en se levant de sa chaise. 

Je n'avais pas l'intention de renoncer. Je voulais décidément y aller. Je devais entièrement persuader ma mère de me laisser y aller. 

-C'est vrai que tu ne connais pas Nick, mais je t'assure qu'il n'est pas du tout une mauvaise personne. 

-Taylor, comme peux-tu dire cela? Tu ne le connais pas toi non plus. Du moins, pas assez encore. Maintenant tu es prête à partir avec un inconnu aussi loin? Je suis désolé, mais c'est hors de question. 

Pourquoi avais-je le pressentiment que cette conversation retomberait comme ça? 

-Mais je voudrais vraiment y aller. Tu sais à quel point j'adore tout ce qui concerne les monuments historiques, et depuis que je suis petite que je rêve d'en voir. 

-N'empêche que tu n'iras pas seul avec ce garçon. 

-De quoi est-ce que tu as peur maman? 

-De ce que j'ai peur? 

J'avais bien peur d'avoir vexé ma mère avec cette question. Je savais très bien de quoi elle avait peur. Je crois en fait qu'elle ne me reconnaissait plus dans cette situation. D'habitude, j'avais une frayeur de tout, et encore plus si un garçon désirait m'emmener quelque part avec lui, seul. Qu'est-ce que Nick m'avait fait au juste pour que je désire me rendre là-bas en sa compagnie? 

De toute façon, je ne voulais pas vivre dans la peur constamment. Je devais affronter mes craintes un jour ou l'autre. 

-Tu sais qu'en tant que mère je ne suis pas rassuré de te voir revenir dans une voiture d'un garçon que tu ne connais pas et que je ne connais pas. 

-Ce n'est pas vrai, on se connait depuis un petit temps déjà. On s'est même embrassé deux fois, lui avouais-je. 

Je pu percevoir un petit sourire se dessiner sur les lèvres de ma mère, heureuse pour moi. Or, elle tenta de le cacher et de rester raisonnable. 

-C'est... je veux dire... je suis assez impressionné par la vitesse à laquelle tu t'es lié à ce garçon. 

-Est-ce que tu as peur que je quitte la maison ou que je fuis pour être avec lui? 

-Non... je ne crois pas. Peut-être... je n'en sais rien. 

-Maman, tout ce que je veux faire c'est de partir une journée là-bas avec lui. De toute façon, que voudrais-tu qu'il arrive? J'aurai mon téléphone sur moi et tu pourras m'appeler n'importe quand. 

-Et bien je ne sais pas, il pourrait bien te menacer une fois dans la voiture et te demander ton téléphone pour éviter que tu appel à l'aide. 

Je n'avais pas envie de me faire ce genre de scénario même si je savais que c'était possible. Ce que je voulais le plus, c'était de sortir un peu, de visiter le monde extérieur. Si Nick avait voulu me faire du mal, alors il aurait eu plusieurs occasions de le faire. Pourquoi attendrait-il?

De toute façon, je refusais de penser à ce genre de chose horrible. 

-Maman, ne recommence pas avec ces scénarios. 

-Tu sais de quoi je parle, tu te fais toi aussi toujours ce même genre d'idée.  

-Tout ce que je veux c'est de visiter le monde extérieur un peu. Tu te rends compte maman que j'aurai 18 ans bientôt? Je suis une adulte et tu ne pourras pas constamment me retenir lorsque je désirerai faire quelque chose. Je dois vivre mes propres expériences. Et de toute manière, si Nick m'avait voulu du mal, il l'aurait fait bien avant. 

Ma mère avait arrêté de parler, réfléchissant à ce que je disais. 

Ce n'était pas du tout pour me donner raison, mais je crois que ce que je disais c'était bien logique. 

Bientôt, elle devra me laisser aller, voler de mes propres ailes. Je devais avoir une certaine liberté. Par contre, de voir sa fille partir à 9 heures de route d'ici avec quelqu'un d'autre qu'elle ne connaissait pas, je pouvais pleinement comprendre que ça pouvait ronger le cerveau d'une mère. Ne penser qu'à « Si ma fille ne rentre pas, ce sera de ma faute » ou « que lui ait-il arrivée? Pourquoi ai-je accepté de la laisser partir? »

Pour le moment j'étais mécontenté parce que je croyais qu'elle me privait de ma liberté, en revanche, je savais qu'elle le faisait pour mon bien et que ce n'était pas évident pour une mère. 

-Tu voudrais bien attendre papa et voir ce qu'il en pensera? Proposais-je à ma mère, voyant qu'elle était extrêmement indécise dans sa décision. Peut-être qu'il ne le verra pas de la même manière. 

Elle hocha la tête, d'accord avec ma proposition. 

Personnellement, je savais que mon père ne le verrai pas du tout de la même manière que ma mère, qu'il le verrait beaucoup plus comme une bonne idée qu'une mauvaise, malgré que mon père aussi avait des règles très strictes lorsque je devais partir quelque part sans mes parents. Il devait avoir lui aussi son opinion sur la chose et pas uniquement ma mère. 

Justement, en parlant du loup, mon père arriva à l'instant où je venais de demander à ma mère si elle voulait bien attendre que mon père arrive et voir ce qu'il en penserait. 

Pendant que ma mère se rendit derrière l'îlot de la cuisine, très indécise, j'allai rejoindre mon père dans le hall d'entrée pour le saluer. 

-Salut papa. 

-Salut. 

J'allai l'embrasser sur la joue, après il prit le temps de retirer ses chaussures de travail.

-Scott! L'appela ma mère de la cuisine. Vient nous rejoindre à la cuisine!  

-Ouais, je dois te parler de quelque chose, rajoutais-je. 

-Ah... d'accord.

-Mais ne te presse pas. Prend le temps d'arriver.

Après qu'il ait retiré ses chaussures et qu'ils les aient placé parmi les nôtre, il m'accompagna jusque dans la cuisine, là où ma mère nous attendait. Avant, il arrêta au salon pour pouvoir saluer ma sœur. Mon père alla l'embrasser, mais elle était tellement restreinte devant son émission à la télévision que c'était comme s'il n'existait plus. C'était comme ça même avec ma mère et moi. 

En entrant dans la cuisine, accompagner de mon chère père, il déposa sa mallette sur la table, ensuite il retira son veston qu'il portait pour le travail, tandis que ma mère et moi on le fixait. Il l'accrocha derrière l'une des chaises et il prit place sur celle-ci.

-Dit donc, ça l'air sérieux, nous dit-il, voyant que nous n'avions pas le sourire. 

-Effectivement, ça l'est, répondit ma mère. 

-Maman, tu pourrais me laisser lui expliquer? Après tout c'est moi qui vous demande cela. 

-Oui, vas-y. 

Ma mère était vraiment secouer, mais elle était aussi en colère contre moi de ne pas me voir aussi prudente avec Nick. Malgré ce que mon père pouvait penser de ça, ça ne changerait pas la façon dont ma mère en pensait. 

-Papa, lui dis-je, tout en allant m'asseoir à la chaise en-face de lui. J'ai été invité à aller visiter la maison d'enfance de Johnny Cash. Tu sais où elle est? 

-Euh... oui, je crois qu'elle se trouve à... Dyess, c'est bien ça? 

Mon père était très doué avec le nom des villes et ça m'avait toujours impressionné. 

-Oui. Et tu sais combien de temps ça prend pour s'y rendre? 

-... C'est une longue route, c'est ce que je sais. 

-Oui. 

-Je suis curieux, qui t'a invité là-bas? C'est une sortie scolaire? 

-Non. C'est notre nouveau voisin, Nick, qui m'a invité à aller avec lui là-bas. 

-Vraiment? 

-Je sais que ça peut paraître dingue que j'aie envie d'y aller avec lui... mais je me rapproche de plus en plus de lui, et tu sais à quel point j'adore tout ce qui concerne l'histoire. Tu te souviens quand j'étais petite? C'était mon rêve de pouvoir visiter un monument avec de l'âge.

-Scott, fait seulement dire ce que tu en penses, lui dit ma mère. 

Mon père était assez mélanger. Il venait de rentrer et la première chose qu'on lui demandait, c'était de savoir s'il acceptait lui de me laisser partir avec notre nouveau voisin, que mon père n'avait d'ailleurs jamais eu l'occasion de rencontrer.  

-Taylor, je... je ne sais pas du tout quoi en penser. Si c'est ce que...

-Taylor, me dit ma mère, en coupa la parole à mon père, tu voudrais bien nous laisser un peu de temps à ton père et moi? Tu n'as probablement pas terminé ton devoir?

Pour être honnête, ce n'était pas tant mon devoir qui me préoccupait pour le moment. Si je n'avais pas une réponse immédiate, je n'arriverai jamais à me canaliser sur ce devoir. Néanmoins j'avais obéit à ma mère. Je les laissai seul un peu pour qu'ils puissent discuter entre eux autres et de prendre une décision. 

Je suis ainsi redescendu dans ma chambre. Avant de fermer ma porte, je laissai entrer mon chat. Ensuite, je fermai ma porte derrière moi.

Celui-ci grimpa sur mon lit alors que je retournai à ma table de maquillage, là où j'y avais laissé mon portable et mon livre de devoir. Je ne m'étais même pas assise sur ma chaise et j'étais figé mon livre, n'ayant aucune envie de continuer. Rien que de penser à devoir me concentrer, j'avais envie d'aller m'allonger dans mon lit et ne rien faire jusqu'à ce que mes parents aient prit une décision.

J'avais un choix à faire. Soit je faisais un effort pour me centraliser sur ce devoir ou soit j'allais m'allonger sur mon lit, attendant la réponse de mes parents. 

Je décidai donc d'abandonner mon devoir pour aller rejoindre mon chat qui m'attendait patiemment sur mon lit. Ce n'était pas la solution idéale, mais je l'avais fait quand même. 

Si mes parents acceptaient de me laisser partir pour Dyess, je pourrais pour lors enfin me remettre dans mon devoir et je serai certes beaucoup plus concentrer que je pouvais l'être en ce moment.    

En m'installant sur le dos dans mon lit, mon chat monta sur moi puis il s'allongea sur mon ventre. Je lui flattai doucement le crâne et il se mit à ronronner subitement. 

Le ronronnement de mon chat était quelque chose qui arrivait à me relaxer en moins de rien, et c'était même prouvé scientifiquement que le ronronnement d'un chat était thérapeutique. J'avais été me renseigner sur internet et j'avais même acheté des livres sur les chats. Je sais, je suis une maniaque des félins. Étant curieuse, j'avais lu un article sur internet comme quoi, selon Jean-Yves Gauchet, un vétérinaire de Toulouse, disait que le ronronnement du chat pouvait apaiser les gens et était tel un médicament sans effet secondaire. C'était tout de même fou ce qu'un petit animal à quatre pattes pouvaient faire chez l'être humain. 

-Tu crois toi Winston qu'ils vont accepter de me laisser partir? Parlais-je à mon chat. 

Winston, c'était son nom. C'était l'idée de ma sœur qui l'avait donné en l'honneur d'un personnage dans l'une de ses émissions favorites qu'elle regardait chaque matin. 

C'était peut-être vraiment cinglé, mais j'adorais parler à mon chat lorsque je ne me sentais pas d'humeur à parler à quelqu'un d'autre. C'est vrai, un chat ne jugera jamais notre opinion et peu importe ce qu'on leur dira, ça restera entre nous deux. Je sais que c'est complètement barjot et qu'on m'enfermera si jamais on me voyait parler avec mon chat. 

-Je ne sais pas si Nick t'apprécierais. Je ne lui aie jamais demandé s'il aimait les chats. Je sais que j'aurais l'air insensé si je lui disais que je parle avec toi souvent lorsque je ne suis pas dans mon assiette.  

Je relevai la tête pour pouvoir l'embrasser sur la tête alors qu'il avait les yeux clos, ronronnant toujours. 

Si mon calcul était juste, mes parents avaient pris une demi-heure en tout pour débattre sur le fait de me laisser partir là-bas, accompagné de Nick. 

Ce qui venu me faire sursauter, alors que mes paupières étaient lourdes et que j'étais sur le point de sombrer dans le sommeil, ce fût lorsque ma porte de chambre s'ouvrit. 

Je me redressai, prit Winston dans mes bras, et je vis ma mère faire son entrée la première dans ma chambre, suivit de mon père. Mon cœur battait la chamade, inquiète de ce qu'ils allaient me répondre. 

J'observai alors leur visage et vit que ma mère paraissait encore aussi perplexe que tout à l'heure. Mon père lui par contre semblait très sûr de la décision qu'il avait prise. 

Celui-ci contourna mon lit pour venir à côté de moi et il s'agenouilla pour être à ma hauteur. 

-Alors, nous avons finalement prit une décision ta mère et moi. 

J'étais encore plus craintive par ce qu'il allait me répondre. C'était un oui ou un non. 

-Je suppose que je serai déçu, lui répondis-je, déjà certaine de leur réponse. 

Mon père tourna la tête vers ma mère qui se trouvait toujours sur le seuil de la porte, qui elle, n'osait rien dire. 

-Tu pourras y aller, me dit mon père. 

Sur ces mots, je relevai la tête vers lui, incertaine de ce qu'il venait de me dire. Est-ce qu'il me blaguait ou il acceptait vraiment de me laisser y aller? Je pense que j'avais bien entendu. 

-Papa, je... je ne sais pas du tout comment te remercier. 

Je sautai au cou à mon père pour pouvoir le serrer fermement dans mes bras. Un peu plus et j'aurais pu l'étouffer. Mais j'étais tellement transporté qu'il ait accepté alors que je croyais que ça aurait été impossible pour eux de me laisser partir là-bas. 

-Wow fait attention. 

-Excuse-moi, lui dis-je, folle de joie. 

J'ignorais ce que mon père avait dit à ma mère pour pouvoir la convaincre, or, je préférais ne pas le savoir. Ils avaient accepté et c'était ce que je voulais. Je n'aurais pas pu demander mieux. 

Sincèrement, je n'avais eu aucun espoir que mes parents puissent accepter une telle chose. Malgré le fait que mes parents aient approuvé de me laisser y aller, ma mère ne semblait pas du tout combler par cette décision. Je crois qu'elle avait surtout peur de regretter de m'avoir laissé partir seul avec Nick. 

-Mais il y a une condition Taylor, voulu rajouter ma mère. 

J'étais intéresser de savoir qu'elle était cette condition. Il y avait toujours des clauses avec ma mère, et elles n'étaient pas toujours plaisantes. 

-Je veux que tu invites Nick ce vendredi à venir souper chez nous. 

C'était vraiment cela sa condition pour que j'aille à Dyess? Pour moi ce n'était pas du tout une exigence, mais plutôt un grand plaisir d'inviter Nick à venir souper chez moi, dans ma maison. 

-Je sais que ça ne changera rien au fait que je le connaîtrai plus pour me donner une idée de quel genre de garçon il est, mais au moins je pourrai peut-être discerner des choses dans son comportement, m'expliqua ma mère. 

-Il ne faut pas se fier à l'apparence d'une personne maman, n'oublie pas, lui rappelais-je. À tes yeux il pourrait paraître très différent de ce qu'il reflète de l'extérieur, mais en réalité il est peut-être une bonne personne. 

Même si ma mère était très bonne observatrice chez les gens, n'empêche qu'elle pouvait se tromper. Tout compte fait, j'acceptais avec joie d'inviter Nick à venir se joindre à nous pour un souper ce vendredi. 

-Alors, tu acceptes la condition? Me demanda ma mère. 

-Si je l'accepte? C'est certain. 

-Très bien, je vais alors m'occuper de l'invitation. 

Alors qu'elle nous tourna le dos à mon père et à moi et qu'elle s'apprêtait à mettre un pied hors de ma chambre, je l'arrêtai, refusant qu'elle fasse cette invitation à ma place. C'était à moi qu'elle l'avait demandé et c'était à moi d'inviter le garçon qui me plaisait. 

-Non, je vais m'en occuper. Je le mettrai au courant en même temps pour votre décision pour Dyess. 

-C'est comme tu veux. 

Ma mère quitta ma chambre et je me tournai vers mon père. Combien de fois allais-je devoir le remercier? 

-Merci encore papa. 

-ça me fait plaisir ma chérie. Et j'ai bien hâte de rencontrer ce garçon. 

-Je suis certaine que tu l'aimeras. Je crois bien que Nick t'appréciera aussi. 

Il me sourit puis il se leva pour m'embrasser sur la tête. 

Je ne pouvais exprimer la joie que j'éprouvais de pouvoir me rendre à Dyess avec Nick pour aller visiter la maison d'enfance de Johnny Cash. En plus de cela, j'aurai la chance de pouvoir le voir encore une fois pour un souper chez moi avant de partir là-bas. J'étais folle de joie, par exemple très anxieuse à la fois puisque mes parents allaient pouvoir enfin découvrir avec quel type de garçon j'avais partagé deux baisers. Soient ils auraient une mauvaise impression de lui ou soient ils l'adoreraient, tout comme moi j'étais tombé sous le charme de sa gentillesse et de sa générosité. 

La prochaine étape, c'était de mettre Nick au courant. Je devais lui faire l'invitation pour le souper de ce vendredi, mais je devais également lui annoncer que mes parents avaient acceptés que je parte avec lui pour Dyess. Et après avoir fait cela, je m'étais juré de retourner à mon devoir et à ne pas sortir de ma chambre tant qu'il ne serait pas compléter. Je devais arrêter de prendre ceci banalement parce que c'était très très important. J'étais peut-être épanoui face à ce qui m'attendait, mais il restait que la terre n'arrêtait pas de tourner et que les examens ne seraient pas reporter à cause de ma joie. 

Avant de sortir pour traverser chez Nick, j'avais averti mes parents que je serais de retour dans quelques minutes, juste le temps pour faire l'invitation. 

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