Chapitre 7 (Devient mienne) Partie 1

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1 semaine s'était désormais écoulé depuis la dernière conversation que j'avais eue avec Nick, juste avant avoir eu le cœur chamboulé. 1 semaine entière à réfléchir et formuler ce que je voudrais bien dire à Nick pour lui expliquer d'une bonne manière qu'il fallait prendre nos distances tous les deux. 

Durant cette semaine entière, je n'avais pas croisé Nick une seule fois, même pas chez moi et ni au collège. Une autre chose aussi que j'avais trouvé anormal, A.J n'avait pas été présent à un seul cours de science de toute la semaine, ce qui me faisait demander s'il n'était pas partit en vacance ou qu'il ait même changé d'école. Peut-être que la raison de son absence était à cause de moi, exclusivement, ce n'était pas ce sur quoi je passais mon temps à m'en faire et à passer des nuits blanches. Ce qui me préoccupait en fait le plus cette semaine-là, que j'avais trouvée interminable et ennuyeuse, c'était de Nick. Je passais mes pauses et mes dîners entier en pensant à ce que je pourrais lui dire une fois que je le verrai. Néanmoins, une grande partie de moi s'était rendu compte au fil des jours de cette semaine-là que je n'avais pas si envie que nous réduisions nos distances. Je le faisais assurément à contrecœur, purement, je savais qu'il n'y avait aucun autre choix. Je ne pouvais pas faire cela, me jeter entre lui et sa copine et vivre une vie amoureuse normale sans me soucier de cette autre fille qui aimait Nick et qu'il aimait réciproquement. C'était franchement impossible à faire pour moi, surtout que je me remémorais sans cesse, comme si je le visionnais sans cesse sur une cassette vidéo, ce qui m'était arrivée avec A.J et que ce serait à mon tour de la faire subir à quelqu'un d'autre. Malgré cela, au plus profond de moi, encré très fortement, il y avait cette flamme qui grandissait de jour en jour, une obsession si forte pour cet homme, comme je ne l'avais jamais éprouvé auparavant. Je croyais que ça aurait été facile de lui demander de rester distant avec moi, mais ça n'avait pas été ce que je croyais. J'étais folle de lui et j'en rêvais tous les nuits depuis une semaine. 

Mais malheureusement, il n'y avait aucune autre décision pour laquelle je pouvais opter. Il fallait que je le délaisse un peu et le laisser vivre sa relation amoureuse avec cette autre jeune fille. 

Samedi arriva ardemment et j'étais débordé par les devoirs et les leçons de mathématique, français et histoire qui s'empilaient dans ma chambre, un peu partout sur les meubles. J'avais été si préoccuper mentalement que j'en oubliais les choses essentiels, tel que les devoirs, par exemple, ou même de nourrir mon chat. Ma mère se posait de sérieuse question parce que ce n'était pas du tout dans mes habitudes d'oublier autant de chose. 

J'étais peut-être assez errante ces derniers jours, mais ce samedi matin-là, j'avais pensé à tout. Planifié ma journée le soir d'avant afin de prendre du temps pour m'avancer le plus possible dans mes devoirs et leçon. La fin de l'année approchait à grand pas et c'était d'une urgence mondiale parce que j'allais me retrouver avec des 45 % étampés partout sur mon bulletin, déjà que mes notes avaient vaguement baissé ce dernier mois. 

Donc,  je nettoyai un peu ma chambre et ramassa tous mes papiers et cartables éparpillés sur mes meubles et qui attendait impatiemment qu'on vienne les chercher depuis quelques jours. Une minuscule couche de poussière était apparu sur le dessus de mes cartables, alors ça vous donne une idée du temps que j'avais pris pour réaliser que je devais fondamentalement terminer mes travaux. 

Je plaçai le tout dans mon sac à dos et j'étais enfin prête à me plonger dans mes études. 

Je connaissais un petit restaurant ressemblant à un bistro, tout près du quartier de Kristine. Robert & Elizabeth, c'était le nom de ce restaurant. Je m'y rendais assez régulièrement quand j'étais dans les alentours de mon secondaire 3, or, il y avait un sacré baille que je n'y étais pas retourné. Souvent encore, ma mère allait chercher son petit déjeuner là-bas, juste avant de filer pour un boulot de jardinage. Cet endroit était calme et très apaisant, parfait pour que je puisse y faire mes devoirs en toute sérénité, parce qu'avec Ava, ce n'était pas toujours évident pour pouvoir me attentive à mon étude. 

Largement de personne d'un âge plus avancé venait prendre un repas ici, et ce n'était pas autant les jeunes adolescents du coin qui venait manger là. 

Ava brûlait d'énergie et tout ce que j'entendais ce matin, c'était mon nom qu'elle criait sans arrêt. Mes parents avaient tout fait pour la calmer, lui faire écouter la télévision ou encore de la distraire avec des jeux instructifs, mais malgré tous leurs efforts, il n'y avait rien à faire. 

Nous devions endurer environ ceci 3 fois par semaine. 

Je ne pris pas le petit déjeuner chez moi puisque je préférais prendre quelque chose là-bas au restaurant pour pouvoir travailler en même temps. 

Je montai à la cuisine, mon sac à dos sur une épaule et vêtu d'une petite robe blanche, courte, recouverte de petites fleurs mauves fushia.  

Je laissai tomber mon sac sur le sol et alla illico donner un coup de main à mes parents qui étaient encore prit dans le déjeuner, ayant les yeux partout en même temps. Non seulement ils devaient surveiller le déjeuner, mais ma sœur était le plus gros problème avant cela. 

Dès que j'eus mis le pied dans la cuisine, j'avais pu enfin remettre un peu d'ordre en m'occupant de ma petite sœur, presque incontrôlable. 

Je l'installai à la table de cuisine et m'occupa d'elle pour enfin laisser mes parents libre un instant. Je pouvais sentir dans le visage de ma mère qu'elle était sur le point de détoner, mais fus un peu plus soulager en voyant que j'avais la situation sous contrôle avec Ava. 

-Taylor, tu es notre sauveuse ce matin, dit ma mère, tout en déposant les œufs dans les assiettes, les faisant glisser de la poêle. 

-Ouais, mais je ne le serai plus pour très longtemps. Je pars pour le restaurant. 

-Ah c'est vrai, ça m'était sorti de l'esprit. 

-Donc tu ne déjeune pas avec nous? Me demanda mon père, pencher sous l'évier, cherchant je ne sais quoi. 

-Non, je vais prendre quelque chose là-bas. J'aurais bien aimé prendre le déjeuner avec vous mais je dois absolument mettre mes priorités dans mes devoirs, déjà que j'ai suffisamment perdu de temps comme ça. 

-ça va, je crois qu'on se débrouillera bien sans toi, répondit ma mère, en rigolant. 

Je quittai la maison dès que mes parents furent installés à table, prêt à manger et qu'Ava était à présent bien occupé à son déjeuner. 

Mon père m'avait laissé ses clefs de voiture pour que je puisse me rendre au restaurant. Je n'avais pas souvent prit la voiture de mes parents depuis que j'avais mon permis officiel, il a quelques mois, par contre, j'étais très vigilante en voiture, ça il n'y avait aucun doute. 

J'arrivai au restaurant, heureusement saine et sauf, puis je rangeai la voiture de mon père tous près de la porte pour entrer dans le restaurant. 

Justement, je fus stupéfaite par le nombre de véhicule qui se trouvait dans le stationnement. Il était tout de même 9 heures et demi du matin, c'était tôt pour être debout à cette heure un samedi, selon moi. Les gens avaient peut-être des exceptions comme moi, comme aller terminer ses devoirs ou du travail important. 

Le bruit de la cloche au-dessus de la porte dès que j'entrai dans le petit bistro me rappelait beaucoup de souvenirs que j'en avais eu le sourire aux lèvres lorsque je mis les pieds à l'intérieur du restaurant. Et que dire de l'odeur des déjeuner préparer ici? Que des souvenirs.  

Il n'y avait pas tant de table dans ce restaurant, en fait je devrais sans doute dire que c'était un bistro, parce qu'il n'y avait que 5 tables, ce qui n'accueillait pas beaucoup de gens. Il y avait aussi une terrasse à l'extérieur.

Un couple était assis à la table juste à côté du comptoir à pâtisserie et trois personnes âgés, deux hommes et une femme, se trouvaient tout au fond, près d'une machine distributrice.  

Dans mes souvenirs, ce restaurant était identique à ce qu'il était aujourd'hui. La peinture des murs étaient la même, le comptoir de pâtisserie et la caisse était encore au même endroit et cette machine distributrice y était de même. Le restaurant communiquait avec un dépanneur. Une porte se trouvait juste à côté de la machine distributrice pour pouvoir aller de l'autre côté, dans le dépanneur. 

En observant ces trois personnes âgés qui jouaient à une partie de cartes et rigolaient ensemble, je me suis dit qu'il n'y avait aucune âge pour s'amuser, et c'était ce qui était magique. Selon ce que je pouvais percevoir moi des personnes âgés, c'était qu'ils étaient toujours enjoués, peu importe les situations du monde extérieur. La vie était rayonnante pour eux et je crois que rendu à ce moment de notre vie, c'est là qu'il faut en profiter le plus, mais encore, il faut profiter de chaque moment de notre vie, jeune ou âgé, pour pouvoir vivre ce que nous avons envie de vivre. On ne sait jamais quand la mort frappera à notre porte, mais le plus important, c'était de continuer de rire, d'avoir du bon temps avec les autres qui nous entourent et surtout, ne jamais regretter un seul moment de notre vie. C'est ce qui fera que vous en êtes rendu là, que vous soyez devenu qui vous êtes. 

C'était ce que ce petit groupe de personne âgée m'avait fait revenir en mémoire, à quel point il était considérable de s'amuser et de rester dans le moment présent, ce que j'avais durement de difficulté à faire depuis ces derniers jours. Soit je vivais dans le passé ou soit appréhendait trop l'avenir. 

« Je ne m'évoquais que des bons souvenirs, du moment où ma vie était encore bien sainte et remplit de satisfaction à l'horizon. Malheureusement aujourd'hui, à ce moment défini où j'avais les deux mains planqué sur le volant et l'esprit entièrement détruit, je me suis dit plusieurs fois que ce n'était pas ce que j'aurais prédit un jour, que ce n'était pas ce qu'une jeune fille de 18 ans aurait dû voir et vivre. J'étais dépouiller et je n'avais plus envie de vivre. Tout ce que je voulais, c'était de retrouver cet instant où je vivais encore dans le pur bonheur avec ma famille et avec Nick. Ces instants que je n'oublierai jamais ». 

 

La voix d'une femme m'appela, seulement, je restai encore quelques secondes accrocher sur ces trois personnes âgés. 

-Madame, puis-je vous aidez? Me répéta-t-elle une deuxième fois. 

Je finis par comprendre que quelqu'un s'adressait à moi, donc, je me tournai vers cette femme. Elle était derrière le comptoir de la caisse, vêtu de son uniforme pour le restaurant, et me dévisagea, attendant une réponse de ma part. 

Je m'acheminai vers le comptoir de la caisse, me faufilant entre les tables. 

-Vous manger ici? Me demanda-t-elle.

-Oui.

-Alors prenez place à une table. Un serveur viendra vous voir sous peu, m'expliquai-t-elle, un sourire agréable aux lèvres. 

-D'accord, merci. 

Je pris place à cette table qui avait attiré mon attention, celle près de la fenêtre. 

2 minutes après m'être assise à cette table, je commençais à comprendre que le ton qu'employait le couple assis juste en diagonale de moi, près du comptoir des pâtisseries, devenait de plus en plus fort. Ils étaient sur le point de se disputer. Je n'avais nonobstant porté aucune attention à une dispute entre ces deux personnes en entrant dans le bistro. Peut-être que ça venait d'éclater. Tout compte fait, je ne trouvais pas que c'était un endroit convenable pour se quereller. Ce n'était pas plaisant peur eux, mais aussi pour les gens autour.

Je pouvais comprendre que leur dispute était liée à leur travail et à leurs enfants. Je ne voulais nullement entendre cela, mais leur ton était assez tenace pour que je puisse entendre toute leur chicane. 

Je tentai aussitôt de me plonger l'esprit dans mes études pour éviter de rester centraliser sur cela alors que j'attendais l'arrivée du serveur. 

Je sortis mes cahiers, manuels et mon coffre à crayon pendant que des mauvais souvenirs me resurgissaient en mémoire. Celui de ma dispute avec A.J. Nous avions l'air de ceci alors? D'un vieux couple avec des enfants qui avaient du souci à s'entendre sur un bon boulot et sur une bonne façon de passer plus de temps avec leurs enfants? C'était de quoi nous avions l'air lorsque nous nous étions querellé devant plein de gens, même si ce n'était pas du tout pour la même raison qu'on se disputait. C'était ce que les gens auraient pu discerner en tout cas. 

Je n'avais pas tellement eu envie ce matin de repenser à ce genre de chose alors que je croyais que ma journée avait bien débuté en me levant ce matin. Je n'avais pas besoin de me rappeler ce que ça faisait de se disputer en publique. ça avait déjà été rude pour moi, alors les démonstrations, ce n'était pas nécessaire. 

Au moins, après 5 minutes, je finis par être concentrer sur ce que je faisais et j'étais bien partit pour travailler des heures. 

Je ne calculai pas les minutes quand le serveur venu enfin me voir. 

Au début, j'avais entendu l'une des femmes au comptoir prononcer le nom de « Nick », mais je n'y avait pas plus porté d'attention que cela. N'importe qui pourrait porter le nom de Nick, donc voilà pourquoi je n'avais pas relevé les yeux de ma feuille. 

Je vis du coin de l'œil que quelqu'un s'approcha de la table où j'étais installé. 

-Désolé de l'attente, dit la voix d'un homme qui m'était assez familière. 

Je levai alors les yeux et je restai surprise, comme à chaque fois. Vous le devinez sûrement, c'était bien Nick. Je croyais authentiquement rêver de nouveau, néanmoins, en constatant qu'il portait une chemise blanche avec son nom inscrit sur un badge et accroché à sa chemise, je savais qu'il travailler ici, et instinctivement, j'avais tout de suite cru qu'il m'avait suivi jusqu'ici et qu'il s'était fait passer pour un serveur de ce restaurant. 

J'étais tellement démente de penser à de telle chose, je sais. 

Il avait les yeux rivés sur son calepin qu'il tenait dans ses mains, écrivant avec un crayon et il n'avait pas encore levé les yeux sur moi. 

-Nick? Lui dis-je.

Il leva finalement les yeux et son visage changea d'une seconde à l'autre en comprenant devant qui il se trouvait. 

-Taylor... salut, me dit-il, agréablement surpris de me voir ici. 

Juste avant, j'avais pu y voir le visage d'un homme déborder dans son travail, uniquement, on dirait bien que je venais d'illuminer sa journée avec ma simple présence dans ce bistro. 

J'étais si heureuse de le voir, non pas strictement parce que j'avais quelque chose d'important à lui dire, mais aussi parce que j'étais toujours sécurisé en sa présence. 

-Tu travaille ici? Lui demandais-je. 

-Ouais, tu as l'air d'être surprise. Pourquoi?

-Et bien parce que... je... je n'en sais rien. Je crois seulement que je suis un peu surprise de te voir après une semaine où tu semblais porter disparu. 

-Ouais, j'ai été assez débordé cette dernière semaine. Je dois m'occuper du restaurant de mon père pendant qu'il ne peut pas. 

-Le restaurant de ton père? 

-Oui, c'est ça. 

Dorénavant je comprenais la signification de nom de ce bistro. Robert & Elizabeth. Robert, étant le nom de son père, et Elizabeth, qui devait possiblement être le nom de sa mère.

Ce restaurant devait appartenir à son père depuis un bon bout de temps. Il y a 3 ans je venais ici et je n'aurais jamais pu croire un jour me retrouver à être la voisine du fils du propriétaire de ce restaurant que j'appréciais beaucoup. C'était une assez drôle de coïncidence. 

Il y avait eu tout de sorte de coïncidence depuis l'arrivée de Nick ici dans le quartier. 

En commençant à discuter avec lui, j'avais totalement oublié que j'avais quelque chose d'important à lui faire part. Mais il y avait une semaine que je ne l'avais pas vu, alors je ne pouvais pas lui en faire part tout de suite. Il était tant amical avec moi que je ne voulais pas le décevoir en lui demandé de rester distant avec moi. 

-Alors maintenant je crois comprendre la signification du nom de ce restaurant. Robert, c'est le nom de ton père, et Elizabeth... 

-Le nom de ma mère, c'est bien deviner. 

-ça alors c'est une assez drôle de coïncidence. Je venais ici lorsque j'étais en secondaire 3. Et maintenant je reviens ici après 3 ans et me retrouve à être la voisine du fils du propriétaire de mon bistro préféré. Excuse-moi, je ne fais que parler et toi tu dois probablement attendre ma commande. Je fais ralentir la production du restaurant, excuse-moi.

Je vis que je venais de faire rigoler Nick avec cette dernière phrase que je venais de dire et ça me fit sentir à l'aise à l'intérieur de moi. 

-ça va, mon père ne me tuera pas pour avoir discuté avec une jeune fille au restaurant. Au contraire, il rêve de me voir à nouveau avec une fille qui me rend heureuse. 

Cette phrase que Nick venait de prononcer venu me faire comprendre quelque chose. Nick n'était-il pas heureux avec la fille qu'il fréquentait présentement? Je crois bien que c'était ce que cette phrase voulait dire. 

J'étais triste pour lui parce que je me demandais comment une femme avait le courage de pouvoir rendre l'homme qu'elle aime malheureux? Peut-être même qu'elle ne l'aimait pas en réalité. Qu'est-ce que cette fille lui faisait qui ne lui plaisait pas? J'avais envie de le savoir, mais c'était hautement trop personnel. 

Ce n'était probablement pas pour rien que Nick semblait avoir un faible pour moi. Il cherchait possiblement aussi désespérément une porte de sortie, une personne avec qui il pouvait parler de tout sans être jugé. Il avait peut-être pareillement eu un coup de foudre parce qu'il avait identifié quelque chose de bien en moi. Il n'avait non plus pas hésité pour me parler quand je lui avais demandé si tout s'était bien terminé avec son père, suite à avoir aperçu leur dispute à travers la fenêtre de la chambre de mes parents. De toute évidence, peu importe ce que cet homme aurait à me dire, je serais toujours prête à l'entendre et à l'écouter. Il pouvait avoir une entière assurance en moi. Il était tombé sur la bonne personne.

Bref, après avoir un peu conversé avec lui, Nick prit ma commande et il m'avait laissé prendre mon déjeuner tranquillement pendant qu'il s'occupait de d'autre client qui se pointait dans le bistro. Une fois de temps en temps, il venait voir si tout allait bien de mon côté. Tout allait bien lorsque Nick était là. Je n'avais aucune raison d'être triste lorsqu'il était tout près de moi. C'était comme ça que je me sentais. J'en avais même oublié la dispute dont j'avais été témoin tout à l'heure et qui m'avait remémoré que de mauvais souvenirs.  

Mon repas achevé, Nick venu me desservir, ensuite je terminai mon devoir sur lequel j'étais depuis une heure et demie. 

Le restaurant commençais à se vider et j'avais enfin aboutit avec mon devoir. 

Un devoir de fait, c'était déjà bien. 

Je rangeai mes cahiers dans mon sac et mon coffre à crayon et simultanément, Nick revenu dans ma direction. 

Je l'observai venir vers ma table. 

-ça te dirait qu'on aille près du lac? 

Nick venait réellement de m'offrir de passer du temps avec lui? Je n'avais pas venu venir son invitation, je devais l'avouer. Mais j'ignorais toutefois de quel lac faisait-il mention. 

-Le lac? 

-Ouais, juste derrière le restaurant. 

Nick se trompait assurément parce qu'il n'y avait aucun lac derrière le restaurant, mais uniquement un tas d'arbre. 

Est-ce qu'il essayait de me faire rire? Je n'étais pas si insensé, j'étais venu ici assez souvent pour savoir qu'il n'y avait aucun lac à cet endroit.  

-Mais... c'est étrange, je n'ai jamais aperçu de lac derrière... 

-Je sais, ce n'est qu'un tas d'arbre derrière le restaurant. Pour être plus précis, le lac se trouve derrière ce petit boisée. Tu n'y es jamais allé? 

-Non, jamais. J'ignorais même qu'il y avait un lac à cet endroit. 

-Alors dans ce cas je pourrais te le montrer. 

Nick me plaisait grandement, mais je n'étais pas sûr de vouloir le suivre jusque-là. Je ne le connaissais pas encore suffisamment et toutes les jeunes filles comme moi ignoraient les intentions des garçons. 

Nick avait perçu mon hésitation à venir avec lui près de ce fameux lac dont il me parlait. 

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