Chapitre 6 (Ta place est avec moi) Partie 2

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Kristine était un peu plus loin, saluant les derniers du groupe puis elle jeta un coup d'œil dans notre direction pendant que le garçon cherchait un papier dans ses poches pour pouvoir me donner son numéro.

Elle savait très bien ce qui était en train de se produire. Je vis que son visage était bondé de joie en comprenant que ce garçon était sur le point de me donner son numéro de téléphone. Seulement, moi j'étais contraire à Kristine parce que je me sentais très mal à l'aise durant ce moment.

Il finit par trouver un bout de papier dans l'une des poches de sa veste noire qu'il portait.

-Euh... tu n'aurais pas un crayon? Me demanda-t-il.

À l'instant même où il me posa cette question, je vis Kristine arriver d'un pas de course derrière lui, tenant un crayon dans ses mains. J'ignore d'où elle avait sorti ce stylo, mais en tout cas, elle savait très bien ce qui se passait.

-Tient, voilà un crayon, lui dit-elle, tout en lui tendant le crayon et en me regardant, un grand sourire dessiné sur les lèvres.

-Ah, merci Kristine.

Il prit le crayon que Kristine lui avait offert gentiment et il marqua son numéro sur le bout de papier.

-Voilà, me dit-il, tout en me tendant le bout de papier après avoir inscrit son numéro dessus.

Je le pris à contrecœur et le remercia poliment.

-Bon, je dois y aller les filles.

-D'accord, bye, lui répondit Kristine.

-Salut, nous salua-t-il une dernière fois.

Dès qu'il fût assez loin, Kristine se planqua devant moi et elle me bombarda de question.

-Oh mon dieu seigneur, est-ce qu'il vient de te donner son numéro de téléphone? Dis-moi que c'est vrai!

-Ouais, lui répondis-je, sans plus de joie qu'elle ne s'en attendait.

Kristine resta assez stupéfaite par ma réaction. Elle s'attendait certainement à ce que je sois folle de bonheur et que je voulais précipitamment oublier ma rupture avec A.J en allant dans les bras d'un autre. Mais dans le cas contraire, ce n'était pas du tout ce que je désirais pour le moment, et je n'étais pas ce genre de fille.

-Que se passe-t-il? Tu as l'air déçu.

-Non, ce n'est pas que je suis déçu. C'est que... je... je suis légèrement incertaine. Tu sais, je viens à peine de sortir d'une relation amoureuse avec A.J et on me propose déjà de prendre un numéro de téléphone à un autre garçon. Je veux dire, je trouve ça beaucoup trop rapide.

Je me suis dit de plus que ce garçon avait eu un simple coup de foudre parce que j'étais jolie de l'extérieur et qu'il ne s'était même pas préoccuper de mon apparence intérieure.

Quand j'étais en secondaire 1, c'était presque comme si je n'existais pas aux yeux de ce garçon. Toutefois, après m'avoir vu ce soir, que mon physique avait changé et que c'était la seule et unique chose qui l'avait poussé à me donner son numéro de téléphone avant même de prendre le temps d'apprendre à me connaître, c'était donc préférable pour moi de ne pas me diriger vers ce genre de garçon. Je voulais qu'on m'aime pour qui j'étais et non pour mon apparence extérieure. De toute façon, ma rupture avec A.J venait de se produire et j'avais encore mal. Trop mal.

Je continuai mon chemin en direction de la voiture de Kristine et celle-ci venu me rejoindre sans plus tarder, voulant essayer de comprendre ce qui me faisait vraiment réagir ainsi alors qu'un garçon venait de me proposer son numéro. C'était une bonne nouvelle. Toutes les jeunes fille de mon âge auraient tant voulu qu'un charmant garçon comme lui vienne vers elles pour ensuite leur proposer de prendre son numéro de téléphone. Or, à la place, moi je ne me sentais pas si ravi que ça dans cette situation. Par contre, je savais que ce n'était jamais une bonne idée de se jeter trop promptement comme cela dans une nouvelle relation alors que notre esprit n'était pas encore guérit de la rupture.

C'était comme une tempête à l'intérieur de moi en ce moment. Tout frappait en maintenant, les éclairs jaillissaient, le tonnerre grondait, l'océan était en plein mouvement et j'étais incapable de voir la fin de la tempête. C'était pourquoi me jeter dans les bras d'un autre maintenant n'était pas du tout l'idéale.

-Je sais que tu es blessé en ce moment, mais tu ne crois pas que le mieux serait de te changer les idées un peu? Me demanda Kristine.

Kristine disait ceci pour mon bien et pas seulement parce qu'elle voulait absolument que sa meilleure amie soit en couple avec un beau garçon. Elle désirait tellement me voir à nouveau radieuse lorsque je parlais d'un garçon, mais ce n'était pourtant pas comme cela que je le ressentais.

-J'aimerais prendre le temps de guérir et ne pas sauter tout de suite dans une nouvelle relation parce que je sais que je ne ferai pas le bon choix et que je me ferai encore plus de mal si jamais une autre relation ne fonctionne pas.

-Ouais, je comprends et je suis d'accord avec toi. Mais tu n'es pas obligé de sortir avec lui, mais peut-être seulement faire d'autre activité avec lui pour changer d'air.

-Je t'ai déjà toi pour ça. Je n'ai pas besoin d'un garçon pour me sortir de cette rupture, mais de gens en qui j'ai confiance, comme ma famille ou des amis.

-C'est vrai, tu as raison. De toute façon, c'est toi qui décide, pas les autres.

Kristine m'observa alors que nous marchions tous les deux en direction de sa voiture, et j'avais le regard baissé au sol. Elle s'approcha un peu plus de moi et enroula l'un de ses bras autour de mes épaules pour me réconforter.

-Tu vas t'en sortir Taylor, je te le promets.

Je levai les yeux vers elle et son simple sourire venu me rassurer et me consoler intérieurement.

Le temps était le seul qui allait pouvoir m'aider à guérir.

Durant le retour à la maison, ce fût le silence complet dans la voiture. Nous étions épuisés de notre soirée, et au contraire des habitudes que mon corps avait, je n'avais pas du tout envie de manger quoi que ce soit ce soir-là. Mes parents devaient m'attendre pour le souper, néanmoins, je me sentais incapable de manger.

Kristine tournait quelque fois la tête vers moi et me demandait si j'allais bien. Je lui répondais que oui, même si c'était faux. Je n'étais pas dans mon assiette du tout.

Kristine se rangea sur le côté, juste en-face de chez moi, puis elle immobilisa son véhicule.

Depuis que Nick était emménager à côté de chez moi, chaque fois que je rentrais où que je quittais mon domicile, je regardais constamment en direction de sa maison. Honnêtement, je crois que sa présence m'aurait consolé ce soir-là. Être tout simplement allongé à ses côtés et être dans ses bras, c'était ce qu'il m'aurait fallu.

Je constatai que deux voitures étaient garées dans le stationnement de la maison voisine et que quelques lumières éclairaient l'intérieur de la maison.

Kristine me ramena en un instant à la réalité, se demandant ce que je pouvais bien fixer ainsi.

-Taylor?

Je me retournai vers elle.

-Oh... excuse-moi, je n'avais pas remarqué que nous étions arrivées.

Je détachai ma ceinture très tranquillement et j'ouvris ensuite la portière de la voiture.

-Tu ne t'ai pas trop ennuyé j'espère au match?

-Non, c'était super, lui répondis-je, un faux sourire aux lèvres.

Ce n'était pas ce que je voulais susciter chez elle, mais je crois qu'elle avait sans doute vu que quelque chose n'allait pas avec moi depuis que le match était terminé. En fait, depuis que ce garçon m'avait adressé la parole dans les estrades. Je crois qu'elle se doutait tout aussi bien que c'était à propos de ce qui s'était passé après le match que j'avais l'air si démoralisé et épuisé.

Je m'apprêtai à sortir de la voiture quand Kristine me stoppa, ne voulant pas me laisser partir dans cet état.

-Taylor, attend!

Je me retournai vers elle et elle me fit signe de revenir m'asseoir dans la voiture.

-Tu n'as pas à t'en faire pour moi Kristine, je suis simplement épuisé. Je vais aller m'allonger et ça finira par passer.

-Prend soin de toi, d'accord? Je sais que tu souffres et ça se voit énormément dans ton comportement.

-ça prendra sûrement du temps, mais je finirai par m'en sortir. Tu me l'as dit toi-même tout à l'heure.

Je vis dans le visage de Kristine qu'elle éprouvait de la peine pour ce qui m'arrivait. Elle s'inquiétait terriblement pour moi et elle détestait encore plus me voir dans un état aussi médiocre.

-En tout cas, merci pour la soirée, la remerciais-je.

-De rien, on le refait quand tu veux.

Avant de sortir de la voiture, je m'approchai de Kristine et la serra profondément dans mes bras.

C'était assez soudain comme réaction, au surplus, j'avais un grand besoin de quelqu'un avec qui me conforter.

-Tu es forte Taylor, et je sais que tu t'en sortira bien, me chuchota-t-elle à l'oreille.

-Merci, lui répondis-je, tout en me dégageant de ses bras.

Elle me sourit, puis je quittai sa voiture et ferma la portière derrière moi.

Je lui envoyai la main, elle fit de même et elle quitta mon domicile, sentant qu'elle partait malgré soi.

Elle aurait voulu rester pour pouvoir discuter plus longuement avec moi de ce qui n'allait pas, seulement, je ne voulais pas l'embêter avec cela, même si elle m'aurait dit le contraire, que je ne la dérangeais jamais lorsqu'il s'agissait de mes problèmes personnels.

Je l'observai quitter ma rue, les phares de sa voiture disparaissant peu à peu jusqu'à ce qu'ils s'effacèrent dans la noirceur.

En me retournant vers ma maison, un bruit venu attirer mon attention, venant du domicile voisin. J'aperçue une silhouette, cacher par l'ombre, sortir de la maison d'un pas pressé et claquer la porte derrière.

Une fois dans le stationnement, la lumière d'un lampadaire illumina son visage et je pu y distinguer ce garçon blonds, amaigri jusqu'aux os et couvert de tatouage sur les bras, celui que j'avais discerné lors du déménagement, cette journée où j'avais discuté pour la première fois avec Nick et son père.

Le jeune homme n'avait même pas porté attention à ma présence et il entra tel une fusé dans une voiture grise pâle, dont j'ignorais le nom de la marque. Il démarra vélocement, sortit du stationnement sauvagement et prit la route, toujours sans marquer ma présence.

J'étais certaine à 99 % que ce garçon était le frère de Nick. Du moins, les deux fois où j'avais pu le voir, j'aurais pu le confondre avec Nick, si ce n'était pas de la grandeur et du poids.

Quelque chose de bizarre semblait se produire dans cette famille. Ce que je voulais dire, c'était que depuis l'arrivée de Nick et de sa famille, j'avais pu entrevoir une dispute entre son père et lui et ce soir, j'aperçois son frère qui quitte la maison avec sa voiture en l'espace de 10 secondes. De plus, sa mère était malade. Nick ne semblait malheureusement pas vivre dans un milieu très serein avec sa famille, et par honnêteté, ça me brisait le cœur. C'était peut-être pour cela que ce garçon avait l'air si mystérieux. Il devait possiblement cacher des choses à propos de sa famille, comme je l'avais pressentit. Des choses incorrectes.

Je continuai mon chemin jusqu'à l'escalier tout en me posant des milliers de questions sur la famille qui venait d'emménager à côté, sur ce qui pouvait bien se produire dans cette maison.

Quand je rentrai chez moi, mes parents et ma sœur m'attendaient à la cuisine, dégustant leur repas et ils m'avaient tout d'abord demandé comment s'était passé le match. L'odeur de la nourriture me monta au nez et venu me donner incessamment des nausées.

Je leur avais répondu que tout s'était bien passé, même si je savais que je leur mentais encore une fois.

Ils m'avaient proposés de venir me joindre à eux, et une assiette était prête pour moi, mais j'avais refusé, me sentait incapable d'avaler une seule bouchée d'un repas.

Ils s'étaient, comme je m'en étais si bien douter, poser des questions, en revanche, je leur avais demandé de me respecter dans le fait que je ne voulais pas parler tout de suite de ce qui me rendait dans cet état. Malgré cela, ma mère et mon père se doutait assez bien que c'était soit à cause du match, soit à cause d'A.J si j'étais aussi abattu.

Je m'étais rendu dans ma chambre, le ventre vide, et je me suis allongé dans mon lit et je ne faisais que penser, une chose que je faisais si bien depuis les derniers jours.

Alors que je fixais le plafond, je fouillai dans les poches de mon pantalon et en sortit le bout de papier et regarda le numéro qui était inscrit dessus.

Je poussai un soupir de désespérance et laissa le numéro sur ma table de nuit et me tourna sur le côté. Je fermai les yeux et trouva le sommeil très courtement. Je plongeai dans un sommeil dense et je me sentais mieux, presque comme si j'étais morte.

Une voix me venu à l'oreille alors que j'étais plongé dans un sommeil lointain. Très lointain, mais je ne rêvais pas. Cette voix appelait mon nom et c'était bien vrai, ce n'était pas un rêve. Je crois que quelqu'un tentait de me sortir de mon sommeil.

Je sentis que quelqu'un posa sa main sur mon bras droit et mes yeux s'ouvrirent très lentement. Une fois les yeux ouverts, j'avais de la difficulté à me souvenir où j'étais. Mes yeux étaient lourd, comme si je n'avais pas dormit depuis des jours, même des semaines. J'avais aussi de la difficulté à me souvenir que je me trouvais dans ma propre chambre. Oui, j'étais bien là, mais tout semblait si irréelle, mais vrai à la fois. La voix était réel, seulement, ma vision semblait toutefois être un rêve, j'ignore en fait comment expliquer mon impression.

Je ressentais toujours que quelqu'un passait doucement ses doigts sur mon bras droit, et je finis par réalisé qu'il y avait quelqu'un tout près de moi.

Je me retournai d'un seul coup dans mon lit et je ne pu croire ce que je voyais devant moi. Je rêvais, c'était évident maintenant. Nick était là, assis sur mon lit. Je restai cloué à mon lit, ne pouvant croire qu'il était là.

-Oh mon dieu, qu'est-ce que... Nick, qu'est-ce que tu fais ici, dans ma chambre? Lui demandais-je, tout en me redressant dans mon lit.

J'étais cette fois j'étais troubler et je ne comprenais pas du tout ce qui m'arrivait. Je l'imaginais, c'était indéniable. Nick n'aurait pas pu se trouver là, assis sur mon lit, ma regardant comme si sa présence ici était bien normal. C'était tout simplement inimaginable.

-Tu n'es pas réel, c'est certain.

Je tendis l'un de mes bras devant moi et je m'avançai pour pouvoir le toucher, voir s'il était vraiment là, en chair et en os. En revanche, juste avant que ma main ait pu entrer en contact avec lui, je me réveillai pour de bon.

Je fus soudainement sortit de mon sommeil, et lorsque j'ouvris les yeux, la première chose que je vis, pencher sur moi, c'était ma petite sœur.

-Taylor, aller debout!

Elle partit d'un pas de course pendant que je restai allonger dans mon lit, fixant le plafond.

En réalisant que j'étais de retour dans la réalité, je me suis ressaisit dans mon lit pour voir si Nick y était toujours. Ce n'était qu'un rêve. Oui, je l'avais imaginé, mais ce rêve avait eu l'air si réel et irréel à la fois que j'aurais pu me tromper.

J'étais en train de devenir démente, j'en étais persuadé. Je commençais à rêver à lui.

Je tournai la tête vers ma table de nuit et j'y vis le bout de papier où ce garçon m'avait laissé son numéro, que j'avais laissé là hier soir, ne sachant pas trop quoi faire de ceci.

Je pris le bout de papier, me leva de mon lit et alla le jeter sans hésitation dans la corbeille qui se trouvait tout près de ma porte de chambre.

Pourquoi est-ce que j'avais jeté le numéro de ce garçon alors qu'il me l'avait offert gentiment et que c'était aussi une autre chance pour moi de vivre une autre aventure? Et bien au début, je croyais que c'était à cause de ma rupture, en grosse partit. Mais au bout du compte, je crois que je me suis rendu à l'évidence que c'était parce que je me préoccupais trop de Nick. C'était après avoir fait ce rêve que je l'es vraiment saisit. Ce garçon n'était pas prêt de sortir de ma tête, et j'étais convaincu que je ne voudrais pas le laisser partir aussi facilement, et je crois que c'était pareil pour lui.

J'avais pris mes trucs pour pouvoir prendre une douche, constatant que je ne l'avais pas pris hier soir en revenant du match.

Dans mes habitudes, je détestais ne pas prendre de douche avant d'aller m'allonger dans mon lit, par contre, durant les derniers jours, la douche était l'une des dernières choses à laquelle je pensais. Mais ce matin, j'avais un grand besoin de relaxer chaque muscle de mon corps qui était endoloris.

Avant tout, je mourais de faim. Normal, puisque je n'avais rien avalé hier soir.

Je décidai alors de prendre une douche et ensuite prendre mon déjeuner.

Je saluai mes parents au passage, dans la cuisine et je m'enfermai dans la salle de bain. Cette fois-ci, je vérifiai si le rideau de la salle de la salle de bain était bien fermer, pour éviter qu'une autre situation indésirable se reproduise. Et après, je pris le temps de retirer tous mes vêtements, puis je sautai dans la douche.

Je profitai de l'eau chaude pour relaxer entièrement mon corps.

Une vingtaine de minute passa et ma douche était terminée et je me sentais déjà assez mieux à l'intérieur de moi.

J'ouvris la porte de la douche, empoigna ma serviette et l'enroula autour de moi. Je me dirigeai vers le comptoir et pris ma brosse à cheveux pour la passer dans mes cheveux tout en me regardant dans le miroir. C'était la chose que je faisais immédiatement après avoir pris ma douche, me brosser les cheveux.

Pendant que je passai la brosse dans mes cheveux, je ne faisais que penser à Nick, au rêve que j'avais fait. Il était le premier garçon à qui je pensais autant depuis le jour où les garçons avaient commencé à m'intéresser. C'était à un point où je pouvais l'imaginer derrière moi, s'approcher et qu'il passe ses mains dans mes cheveux.

Plus les jours avançaient, plus ma passion pour lui augmentait. Il n'y avait rien à faire, il restait coincer dans mes pensées, là où il n'y avait plus aucune sortie.

Quelqu'un frappa à la porte et venu me sortir de ma tête assez précipitamment.

-Euh... oui, qu'est-ce qu'il y a?

-Taylor, tu as presque finit? Demanda la voix de ma mère derrière la porte.

-Oui, j'ai presque finit, dis-je, tout en rangeant rapidement ma brosse à cheveux dans ma trousse que j'emmenais toujours avec moi dans la salle de bain.

-D'accord, mais dis-moi si tu trouves ma trousse de maquillage dans la salle de bain. Elle ne se trouve plus dans ma chambre et je l'ai cherché partout mais je ne la trouve pas.

-D'accord, je vais vérifier.

-Fait vite, j'ai un rendez-vous dans une vingtaine de minutes.

Je vérifiai vite fait dans la salle de bain et je trouvai la trousse de maquillage de ma mère dans l'une des armoires de rangement de la salle bain.

Je pris ensuite mes choses et j'ouvris la porte. Ma mère m'attendait là, devant la porte.

Je lui donnai sa trousse de maquillage et passa devant elle, remarquant qu'elle avait discerné quelque chose dans mon visage ce matin. Je descendis l'escalier lorsqu'elle me fit part de sa remarque qu'elle avait faite dans mon comportement.

-Taylor, tu vas bien ce matin?

-Ouais, dis-je en me retournant vers elle.

-Tu as l'air beaucoup mieux qu'hier soir en tout cas.

-Ouais effectivement, je vais beaucoup mieux.

Ma mère semblait avoir décelé ce que je croyais bien cacher en ce moment. J'étais dans un autre monde ce matin et ma mère était la meilleure pour se rendre compte de ce genre de comportement inhabituel chez moi. À vrai dire, on ne pouvait rien lui cacher. Or, je pouvais cependant masquer le fait que je pensais à un garçon et qu'il était la cause de ce comportement différent.

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