Chapitre 4 (Dit que tu es désolé) Partie 1

15 minutes de lecture

A.J se trouvait sur le balcon avant de sa maison et il m'avait remarqué dans la rue, adonc que cette fille se trouvait avec lui, assise sur une chaise et me regardait elle aussi. 

En la voyant, je baissai la tête et poursuivit au plus vite mon chemin et A.J voulut hâtivement me rattraper, comme il l'avait fait à l'école ce matin. 

J'avais pu voir dans le visage de cette fille qu'elle n'était pas trop certaine de comprendre ce qui se passait à ce moment-là où elle avait vu A.J se mettre à ma poursuite. Comme si elle n'était pas au courant que j'existais et que j'avais été la copine d'A.J. S'il nous avait emmené tous les deux en bateau, alors il pouvait être sûr d'avoir le cœur doublement brisé. 

-Taylor, attend!  

Je commençai à courir, le sac de lait dans les mains, voulant à tout prix l'éviter. 

À un moment, je n'entendais plus ses pas derrière moi. Même si je savais qu'il ne me suivait plus, qu'il avait abandonné, je continuais de courir sans regarder derrière moi. 

Je voulais courir jusqu'à ce que j'arrive chez moi. 

Je ressentais un épouvantable essoufflement alors qu'il y avait déjà 5 minutes que je courais sans arrêt. Je croyais que j'étais sur le point de m'effondrer sur le sol et que je n'allais plus jamais me réveiller. Or, je ne voulais pas m'arrêter, tant que je n'étais pas chez moi.  

Tandis que je vis enfin ma maison au loin, j'ai ralenti mon pas et mon souffle était cour. Je dû m'arrêter en bordure de la rue, ayant une horrible difficulté à respirer. L'intérieur de ma poitrine me brûlait atrocement et en arrivant près de la pelouse de l'une des maisons dans ma rue, je me laissai tomber sur l'herbe et tenta de retrouver ma respiration. C'était inconscient et je ne savais pas pourquoi je respirais si fort et si difficilement. J'avais compris que c'était mes émotions, et en plus, je n'avais pas aidé mon cas en courant sans arrêt. Pour être exact, c'était une crise d'hyperventilation. Dans ce moment-là, lorsqu'une personne faisait une crise dans ce genre, elle pouvait perdre conscience. La respiration augmente et elle est souvent causée par la panique ou le stress. 

M'être assise sur le bord de la rue m'avait positivement aidé à retrouver tranquillement ma respiration normale. 

Quand mon état redevenu stable, environ 2 ou 3 minutes après m'être arrêtée, je me mis tout de suite à pleurer. Toutes les émotions que je vivais à ce moment présent avait été la cause de cette crise, plus, j'avais couru sans faire une pause. Je pleurais à cause d'A.J, mais aussi parce que je n'avais pas compris au tout début ce qui s'était produit. Je croyais que j'étais sur le point de mourir. Comme si mes poumons s'étaient enflammés dans ma poitrine. À vrai dire, tout le monde panique lorsque ce genre de crise leur arrive une première fois et que nous ignorons totalement ce que c'est. 

À cause de la noirceur qu'il faisait à présent, les voisins n'auraient pas pu me voir et me venir en aide. Mais si ma crise avait duré plus longtemps, j'aurais contacté le 911 avec mon portable. 

Je pleurai durant de bonne minute et je pris ensuite le temps de relaxer, tout en restant assise sur la pelouse. L'air était frais et m'aidait à reprendre peu à peu mes esprits. 

Je sortie mon téléphone portable de ma poche arrière de mon jean et jeta un coup d'œil à l'heure qu'il était. 6 heures et 45 minutes. En regardant l'heure, je vis que j'avais manqué un appel téléphonique. A.J avait essayé de m'appeler sur mon portable. En voyant son numéro, je fermai mon téléphone et le remit précipitamment dans ma poche arrière. 

Je devais à présent me remettre en marche avant que mes parents s'inquiètent et m'appellent en désarroi. De plus, le repas devait être prêt. Malgré le fait que ma mère avait besoin de lait pour son repas qu'elle préparait ce soir. 

À l'instant où je m'apprêtai à me lever, j'aperçue une vieille camionnette blanche entrer dans la rue. Vous savez ces vieilles camionnettes qu'on voit souvent dans les films d'enlèvements. Ce genre de véhicule avec des portes coulissantes sur le côté. Moyen très facile d'enlever une jeune fille marchant seul sur le bord d'une route. J'avais toujours eu horreur de ces camions après avoir vu toute sorte de film et de documentaire sur des enlèvements. La plupart du temps, ces camionnettes étaient suspectes, selon moi. 

Ses phares m'aveuglèrent et lorsque je vis que celle-ci s'approcha de moi et commença à se garer sur la bordure de la route, là où j'étais, je me reculai prestement et resta à une distance sécuritaire du camion. Mon cœur battait à tout rompre à la simple idée de voir quelqu'un en sortir pour ensuite m'emmener avec lui ou eux, s'ils étaient plusieurs dans ce camion. 

Une fois immobiliser, la vitre du côté conducteur s'ouvrit et le visage d'un homme, âgé dans la quarantaine environ, apparu à travers l'obscurité de l'intérieur du camion. L'homme s'adressa gentiment à moi.

-Hey, ça va? 

Je ne répondis rien, trop terroriser. 

-Ne t'en fait, je ne te veux pas de mal. Je voulais seulement savoir si tu allais bien. Je t'ai aperçu sur le bord de la route, alors je croyais que tu avais des ennuis. 

-Euh... non, je vais bien. J'ai simplement... trébuché, lui inventais-je. Mais je n'ai rien de cassé. C'est gentil de votre part de vous êtes arrêté. 

-Très bien, il n'y a pas de quoi. Dans ce cas, je te laisse. 

Il me sourit puis il remonta sa vitre et reprit rapidement la route. 

En le voyant repartir aussi vite, je me décontractai, ayant eu la peur de ma vie pendant une minute. Toute sorte de chose m'arrivait depuis hier et j'avais une sorte de perception, comme si tout le monde avait préparé un coup monter pour me faire mourir de peur ou je ne sais quoi. Pourtant, c'était normal pour quelqu'un de s'arrêter en voyant qu'une personne semble avoir des ennuis. Malgré ça, je devais rester sur mes gardes lorsqu'une chose semblable arrivait. Au moins, rien de catastrophique ne s'était produit. 

Je repris sans plus tarder mon chemin afin de me rendre plus vite chez moi. Tout ce que je voulais, c'était d'être à l'abri sous mon toit. J'avais eu assez d'émotions comme ça depuis 2 jours. 

Arrivée devant chez moi, je me sentais déjà beaucoup plus en sécurité. 

Je me dirigeai au plus vite vers l'escalier, tenant toujours le sac de lait dans mes mains, et je m'arrêtai sèchement, ayant aperçu quelque chose. Je remarquai la présence de la camionnette blanche dans l'entrée du garage chez monsieur Jones. Les portes arrière du véhicule étaient ouvertes et je pouvais voir qu'il y avait des boîtes empilés l'une par-dessus l'autre à l'intérieur. Je réalisai tout de suite que cet homme que je venais de croiser dans la rue était sans doute notre nouveau voisin, celui qui prendra la place de monsieur Jones. 

Quel drôle de coïncidence. C'était peut-être de lui que monsieur Jones nous parlait, cet homme qui avait une odeur d'alcool.  Je ne voulais pas faire de préjugé, mais en voyant sa camionnette, rouiller dans le bas des portes, je n'aurais pas été surprise d'apprendre qu'il était alcoolique, surtout qu'il avait une mine d'un homme qui avait bu. 

Je rentrai chez moi et ferma la porte derrière moi sans porter plus d'attention à ce qui se passait dans la maison voisine. 

En entrant, je retirai mes chaussures et alla tout de suite rejoindre mes parents et ma sœur qui se trouvaient tous à table dans la cuisine. Ma mère était en train de servir nos assiettes. Je voyais que finalement, elle n'avait pas eu besoin du lait pour préparer son repas. 

Au moment où elle s'apprêta à servir mon père, elle remarqua ma présence dans l'entrée de la cuisine. 

-Oh, salut ma chouette. Tu arrives juste à temps pour le souper. 

-Ouais désolé, j'ai eu... quelques ennuis en revenant, dis-je en me dirigeant vers le comptoir pour y déposer ensuite le sac de lait.

-Des ennuis? 

-Oui, j'ai trébuché et je suis tombé sur la pelouse d'une maison voisine, un peu plus loin. 

-Seigneur, tu n'as rien j'espère? 

-Non je n'ai rien, miraculeusement. 

Je retirai l'épingle sur le sac et commença à transférer le lait dans le réfrigérateur en les sortant du sac. 

-En tout cas, tu dois te dire que tu es identique à moi, rajouta mon père. 

-Ouais je sais, je trébuche dans tout, comme toi. 

  Mon père poussa un fou rire puis il remercia ensuite ma mère qui lui avait déposé son assiette devant lui. Ma mère par contre, ne semblait pas s'amuser de la situation. Si j'avais été plus d'humeur à rire et si ça avait été vrai aussi, j'aurais ri aux éclats avec mon père. En outre, ce n'était pas le cas aujourd'hui. 

-Finalement je me suis bien débrouiller sans l'aide du lait, continua ma mère. 

-Ouais, je vois ça. Mais au moins nous en aurons pour demain matin. 

-Oh et j'allais oublier. Ton copain à appeler il y a à peine quelques minutes, juste avant que tu arrives. 

Je restai saisit par ce que ma mère venait de me dire. Je faillis laisser tomber le dernier sac de lait que je tenais dans mes mains, sur le sol. 

-Qui ça? Lui demandais-je, sans être sûr d'avoir compris ce que ma mère venait de me dire. 

-Ton copain, A.J, il a appelé alors que tu n'étais pas encore arriver. Il voulait te parler. 

-Qu'est-ce qu'il t'a dit? Demandais-je, tout en déposant en hâte le sac de lait dans le frigo. 

-Rien de vraiment spécial. Il a simplement dit qu'il avait besoin de te parler. 

J'étais calmer de savoir qu'il n'avait rien raconté à mes parents à propos de ce qui s'était passé. 

Dès l'abord, je quittai la cuisine pour me rendre dans ma chambre quand ma mère me stoppa.  

-Taylor, où vas-tu comme ça?

-Je dois l'appeler maintenant. 

-Mais... le souper est servi. Vient manger et tu discuteras avec lui ensuite. 

-J'aimerais bien mais... je dois absolument l'appeler maintenant. C'est urgent. 

Ma mère me regarda d'un air soucieux et je descendis pour me rendre à ma chambre. 

Avant d'entrer, je aperçue que mon chat attendait devant son bol qui était vide. En me voyant descendre l'escalier, il se mit à miauler, mourant de faim. 

-Oh mon dieu, excuse-moi. 

Je me dirigeai dans la pièce où se trouvait toute notre lessive et je fouillai dans les armoires pour prendre la boîte de croquettes pour chats. 

J'allai, sans le faire attendre encore plus, remplir son bol et il se jeta sans délai dessus, suite à l'avoir servi. 

Avec mes pensées qui étaient noyés dans l'angoisse, la tristesse et la colère, j'oubliais totalement de nourrir mon chat. Ma mère avait peut-être remplit son bol ce matin, mais il était un vrai goinfre, donc, nous devions le nourrir matin et soir. 

J'entrai dans ma chambre et ferma la porte derrière tandis que mon chat dégustait sa nourriture fraîchement servit. 

J'empoignai le téléphone sur ma table de nuit et composa le numéro de téléphone d'A.J, impétueusement. 

Quelques coups sonnèrent et j'anticipais cette conversation comme étant très mauvaise. 

Quelqu'un venu répondre à l'appareil, en revanche, ce n'était pas A.J. C'était la voix d'une jeune fille. Je savais pertinemment qui s'était. 

-Oui bonjour? 

Je tentai de rester poli avec elle. 


-... Qui est à l'appareil? 

-C'est Sofia. Et vous? 

-C'est... aucune importance. Est-ce que je pourrais parler à A.J?

-Vous êtes sa copine, c'est ça? Me demanda-t-elle, sans indiscrétion. 

Cette fille avait certainement demandé des explications, et A.J avait fini par lui dire que j'étais sa copine. Ce que je ne souhaitais pas, c'était qu'elle se fasse un malin plaisir à me blesser au bout du téléphone, de se vanter qu'elle avait volé mon copain. 

Ma foi, cette jeune fille n'était pas si maudite que ça. Je restai en vérité surprise par sa réaction. 

-Écoute... je ne sais pas du tout quoi dire. Je suis confuse en ce moment. Je t'assure qu'A.J ne m'a jamais parlé de toi avant ce soir. C'est lorsque j'ai compris qui tu étais que je me suis mise en rogne contre lui. Je ne peux pas croire qu'il t'a fait souffrir comme ça et je suis réellement désolé. Je peux comprendre si tu es fâché contre moi, tu n'as pas à te sentir mal. 

Il nous avait définitivement entraîné nous deux dans son petit jeu. 

En ce moment, ce que je voulais, c'était de parler avec lui et discuter plus profondément ensemble. 

J'entendais la sincérité dans les paroles de cette fille, en ce cas, je savais que ce n'était pas de sa faute, mais uniquement celle d'A.J. 

-ça va, je te crois, lui répondis-je. Mais est-ce que je pourrais parler avec lui? C'est extrêmement important. 

-Oui, je te le passe. 

-Merci. 

Une dizaine de secondes passèrent avec un silence au bout du fil et A.J venu répondre d'un air mélancolique. 

Avait-il des regrets maintenant? 

-Salut, c'est toi Taylor? 

-Oui c'est moi, lui répondis-je, froidement. 

-Écoute, je comprends que tu sois en colère contre moi et je voulais que tu saches que je suis vraiment... 

Je ne le laissai pas terminer ses excuses que je lui fis, sans plus tarder, la morale. 

Je n'avais plus besoin d'entendre ce qu'il avait à dire. Maintenant, c'était à son tour de m'écouter. 

-Alors comme ça tu joues dans notre, c'est ça?

-... Quoi?

-ça va, arrête de faire comme si tu ne savais rien. Tu sais quoi, tu me connais très mal A.J. Tu croyais que nous étions si stupides que ça? 

-Attend, de quoi est-ce que tu parles?

-De moi et Sofia! Dis-je d'un ton plus fort, perdant de plus en plus patience. 

-D'accord, je l'admets, elle n'était pas au courant que j'étais en couple avec toi. Mais si j'ai fait ça... c'était pour... pour éviter que...

-Tu sais quoi, tais-toi! Tes explications j'en ai marre! Tu n'es qu'un menteur. Tu jouais dans notre dos à tous les deux. Maintenant ce n'est pas simplement à moi que tu brises le cœur, mais c'est aussi à Sofia que tu fais du mal. 

-Et comment sais-tu son nom?

-Parce qu'elle me l'a dit au téléphone pauvre imbécile! Et arrête de changer de sujet! 

-Taylor, de quel manière dois-je m'excuser? Je regrette sincèrement de t'avoir fait souffrir comme ça et... je ne sais pas ce qui m'a pris. C'est vrai, je ne suis qu'un pauvre idiot. 

-C'est faux! Tu ne m'aimais pas! Si tu as fait cette horrible chose c'est que tu ne m'aimais pas et que tu ne l'aime pas elle non plus! 

-Je te rappelle que tu m'as fait attendre pendant presque un an! Taylor, bon sang! Tu te rends compte!? 

-Non, je refuse que tu reviennes là-dessus, ce n'est pas ça du tout le problème! Le problème c'est toi! Tu n'es qu'un abruti qui profite des femmes et ça je déteste ça! Tu ne mérites même pas d'être aimé. Tu n'es qu'un monstre! C'est tout ce que tu es! 

-Taylor je t'en supplie, ne raccroche pas. Laisse-moi une deuxième chance. Je peux changer et je te promets que je ne dirai rien à la police à propos de ce que tu as fait chez moi. 

Il me demandait réellement de lui donner une seconde chance? Il avait trahi ma confiance comme jamais personne ne l'avait fait dans ma vie. Malgré tout ce qu'il aurait pu me prouver, cette confiance était perdu depuis déjà longtemps. 

-Une deuxième chance? Lui demandais-je, alors que je commençai à pleurer. 

-Je t'en supplie, je n'ai pas envie de te perdre. Je t'aime, c'est tout. 

Il osait en plus me mentir. Je savais que c'était faux lorsqu'il disait qu'il m'aimait. Faire ce qu'il m'avait fait ne prouvait en aucun cas de l'amour. ça ne prouvait absolument rien, mis à part qu'il prouvait qu'il était un menteur, un minable et un lâche. Il n'avait pas le droit à une deuxième chance. J'aurais préféré mourir que de lui accorder ceci.  

Pour moi c'était finit. Nous n'avions plus rien à nous dire. 

-Tu n'auras pas de deuxième chance, tu m'entends?! C'est terminé pour nous deux! Je refuse que tu me refasses souffrir comme tu l'as déjà fait! 

-Non, attend Taylor! Tu ne peux pas me faire ça! 

Je ne le laissai pas terminer et je raccrochai le téléphone violemment. 

Instantanément, je m'effondrai en larmes et m'allongea sur mon lit. 

À peine quelques minutes après avoir terminé ma conversation avec A.J sur une mauvaise note, ma mère ouvrit la porte de ma chambre, sans frapper, et entra rapidement pour venir à mes côtés. 

-Taylor, ma chérie, que se passe-t-il? 

Je pleurais tellement que je n'arrivais pas à formuler un seul mot. 

Ma mère me serra dans ses bras et tenta de me calmer. 

-Ma chérie, dit-moi ce qui se passe. 

Elle me laissa le temps de pleurer ce que j'avais à pleurer avant que je puisse tout lui expliquer. 

C'était le moment de vérité. Je devais dire ce qui s'était véritablement passé avec A.J. Je n'avais plus la force de le garder en moi, et j'en voyais les effets. Mes émotions sortaient plus intensément que si je l'aurais raconté plus tôt. J'aurais possiblement beaucoup moins souffert qu'en ce moment. 

Mon père descendit un petit instant après ma mère, suivit de ma petite sœur. Ils restèrent tous les deux dans l'entrée de ma chambre. 

-J'ai mentis, dis-je la voix remplit de tristesse et le visage couvert de larmes.

C'était la première chose que je leur avais avoué. Que j'avais mentit. 

-Tu as menti? Me demanda ma mère. Menti... à propos de quoi?  

-À propos de ce qui s'est passé avec A.J. Ce n'était pas vrai, nous n'étions pas réconcilier. 

-Et... pourquoi ça? 

-Je ne voulais pas vous en parlez... pour plusieurs raisons. 

-Vous avez rompu, c'est ça? 

Je lui répondis affirmativement avec un hochement de tête. 

-Mais j'ai vraiment peur de vous avouer ce que j'ai fait. 

-Ce que tu as fait? Me demanda ma mère, de plus en plus inquiète. 

-Oui. 

-Taylor, peu importe ce que tu nous dira à ta mère et moi, tu sais que nous allons tout faire pour t'aider, rajouta mon père, tout en entrant dans ma chambre et en s'agenouillant près de mon lit avec ma mère. 

-Vous ne m'en voudrez pas? Leur demandais-je à tous les deux. 
-Bien sûr que non ma puce, répondit ma mère. 

C'était le moment ou jamais de leur avouer mon acte. Le mieux était de dire la vérité et en finir une bonne fois pour toute avec ce mensonge.

 

-D'accord, j'y vais, dis-je, tout en prenant une grande inspiration. Une dispute à éclater entre lui et moi alors que nous étions dans le corridor, et tout le monde nous regardait. Il a fini par partir et j'ai voulu le rattraper, mais c'est là que je l'ai surpris à embrasser une autre fille. J'étais si... bouleverser et confuse que je suis partit de l'école en courant et je suis retourné à la maison. Une fois-là, je me suis allongé dans mon lit pendant une heure et j'en aie profité pour simplement pleurer. C'est ensuite que je t'ai fait croire maman au téléphone que j'allais bien. 

Je voyais dans le visage de ma mère qu'elle avait les larmes aux yeux. Elle était sur le point de pleurer, mais elle tentait de retenir ses larmes.  

-Ensuite, je me suis changé les idées. Je me suis appliquer du vernis à ongles et j'ai écrit sur une feuille de papier afin de me libérer de mes émotions, (Je n'avais toutefois pas précisé à mes parents que c'était une chanson que j'avais écrite). Kristine à appeler par la suite et je lui aie parlé de tout ce qui s'était passé avec A.J. Et c'est là qu'une idée m'est passée par la tête. Une mauvaise idée, je dois l'avouer. 

J'avais peur de leur réaction face à ce que j'allais leur dire, en revanche, ça ne m'empêcha pas de continuer mon histoire et de tout leur avouer. Il fallait que je leur dise. 

Annotations

Vous aimez lire KevinSwift JackHeisenberg ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0