Chapitre 3 (Nick) Partie 2

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J'imaginais déjà le visage de ma sœur lorsqu'elle verrait que c'était moi qui suis venu la chercher. Chaque fois où j'étais venu la prendre en surprise comme à ce moment, elle était folle de joie. 

En arrivant à son école, tout de suite en entrant, c'était le secrétariat. C'était d'ailleurs à cet endroit précis où nous devions mentionner qui nous venions chercher. 

À cause du travail de mes parents et de l'heure à laquelle je terminais l'école, ma sœur devait faire partie du service de garde. Elle devait y rester 1 heure jusqu'à ce que mon père ou ma mère vienne la chercher. Quelque fois c'était moi, comme aujourd'hui. 

J'ouvris la porte et entra dans l'établissement pour ensuite me diriger vers le comptoir où se trouvait la dame qui s'occupait des parents qui venaient chercher leurs enfants. Une dame aux cheveux marron, lisse et portant des lunettes avec des motifs de fleurs. 

En m'approchant du comptoir, la femme leva la tête vers moi, un grand sourire sympathique aux lèvres. 

-Bonjour, comment puis-je vous aidez? 

-Bonjour, je viens chercher ma petite sœur, Ava. 

Elle baissa ses yeux sur sa liste et chercha durant quelques secondes en faisant défiler son doigt sur chaque nom. Elle prit son crayon et cocha le nom de ma sœur sur la liste. 

-Voilà, je vais aller la chercher. Attendez ici. 

-D'accord, merci. 

Avant de partir pour aller chercher ma sœur dans la pièce d'à côté, là où tous les cris d'amusement en sortaient, la dame me posa quelques questions. 

-Vous êtes sa sœur aînée? 

-Oui, c'est ça. 

-Mais... si je peux me permettre, quel âge de différence avez-vous? 

-Elle a 6 ans et j'ai 17 ans. Donc, ça fait... 11 ans de différence. 

-Wow, c'est extraordinaire. Et si vous saviez à quel point j'adore cette petite fille. Elle s'entend bien avec chaque enfant avec qui elle parle. Pour tout vous dire, c'est un petit ange. Je suis certaine que tous les enfants de cette école vous diraient la même chose. 

J'étais joyeuse de savoir qu'Ava avait trouvé sa place parmi les gens de cette école. Je n'aurais pas voulu qu'elle se retrouve avec très peu d'amis comme je l'avais été durant tout le long de mon primaire. 

Ava n'était tellement pas comme moi lorsque j'avais son âge. Elle était tout le contraire. Je me souviens que j'étais une petite fille très réservé, qui ne parlait pas aux autres enfants et ni aux adultes qui s'approchaient de moi. Dans ces conditions, c'était en quelque sorte un cadeau pour moi de voir ma petite sœur aussi sociable avec les autres enfants de son âge et qu'elle puisse prendre sa place facilement.  

-Excusez-moi, je ne fais que parler et je vous fais attendre. Je vais la chercher. 

-ça va, il n'y a pas de problème. 

La dame contourna le comptoir et se rendit dans la pièce voisine, là où tous les enfants s'amusaient.  

J'allai m'adosser contre un mur et attendit le retour de la femme. Pendant ce petit moment d'attente, j'observai ce qui se passait autour de moi. 

Quelques parents étaient présents et aidaient leur enfant à ranger leur cahier dans leur sac ou à enfiler leurs souliers.  

En observant ces parents s'occuper de leur enfant, je remarquai assez rapidement la présence d'un homme de dos, avec un petit garçon, sûrement du même âge qu'Ava. Un grand garçon blond, ressemblant énormément à celui que j'avais croisé à l'école ce matin alors que j'étais en pleine dispute avec A.J et qu'il s'était interféré entre nous deux. En me fiant à sa grandeur et à la couleur de ses cheveux, j'étais certaine que c'était lui. 

Mon cœur se mit à battre la chamade seulement en pensant que ça pouvait être lui. Il resta un petit moment de dos à moi, m'empêchant de pouvoir voir son visage et pouvoir confirmer que c'était vraiment lui. 

À un moment, il finit par se retourner tout en continuant de parler avec le petit garçon. Comme je m'en étais bien douter, c'était lui. En revoyant son visage, je ne pus m'empêcher de quitter les yeux de sur lui. Cette fois, je pris le temps de l'observer de la tête aux pieds. Je l'avais vu si vite ce matin que je n'avais pas pu le contempler comme je pouvais le faire maintenant. 

Des frissons me parcourent le corps, et si quelqu'un m'avait vu, il aurait pu me prendre pour une obsédée. 

Alors qu'il regarda dans ma direction, je baissai les yeux et regarda ailleurs, espérant qu'il ne m'ait pas vu le regarder. Mais je savais qu'il m'avait reconnu. Il me fixait, je le ressentais. 

Quand j'entendis ses pas s'approcher de moi, je levai les yeux et vit qu'il me regardait. Encore avec ce même regard séduisant, à un point où j'aurais pu m'effondrer sur le sol, devant lui. 

Je le fixais tout comme il me fixait, tandis qu'il tenait le petit garçon par la main. Je ne savais pas si c'était son petit frère, or, ce n'était pas sur ce détail que je me concentrais pour l'instant. 

Une fois près de moi, il s'arrêta. 

-Salut, me dit-il. 

Il eut quelques secondes de silence entre nous deux, restant bouche bée, n'ayant plus aucun mot réussissant à sortir de ma bouche. 

-Salut, finis-je par lui répondre, timidement. 

Il resta les pieds cloués sur le sol et nous nous fixâmes tous les deux. 

Le monde autour de nous semblait s'être arrêté de tourner. Comme s'il n'y avait que lui et moi dans cette école. 

L'enfant tira sur sa manche de sa chemise qu'il portait et il baissa la tête vers lui. 

-Alors, on y va? Lui demanda le petit garçon. 

-Oui, on y va, lui répondit-il, tout en reposant son regard sur moi. 

Je lui souris puis ils poursuivirent leur chemin jusqu'à la porte, toujours en tenant la main de l'enfant. 

Lorsqu'il eut quitté l'école, je sentis que mon corps se relâcha des pieds à la tête et que je pouvais enfin respirer de nouveau. 

Jamais une seule fois dans ma vie je ne m'étais senti comme cela en la présence d'un homme. Avoir une émotion aussi forte que celle-ci, je n'aurais pas pu la décrire aussi bien que je l'avais vécu sur le moment. 

Ces deux fois-là où je l'avais croisé dans la journée, j'avais eu l'impression qu'il m'avait vraiment jeté un sort. 

Au surplus, mon émotion avait été encore plus intense la deuxième fois où je l'avais vu à l'école de ma sœur. Certes parce que j'avais pu le contempler plus longtemps. 

Ce saisissement n'était pas habituel. Je savais que quelque chose à l'intérieur de moi s'était développer, et abondamment trop vite. Vous savez cette sensation de papillon dans le ventre lorsque le garçon qui vous plait vous regarde. Je ne l'avais vu qu'une fraction de seconde et mon sensation avait été encore plus grand qu'une simple impression de papillon dans le ventre. Je ne savais même pas si une fille avait déjà vécu ceci une seule fois dans l'existence de l'être humain. 

J'exagérais peut-être, mais c'était bel et bien comme ceci que je me sentais au plus profond de mon âme. 

Comment pouvais-je à présent ne plus revoir l'image de son visage dans ma tête? J'avais été la proie de sa beauté indescriptible. 

La voix de la femme, qui s'était occupé d'aller chercher Ava, me ramena au moment présent. 

-Madame? M'appela-t-elle. 

Je me retournai vers elle et vit qu'elle était accompagné de ma sœur. 

Comme je l'avais si bien prédit, dès qu'Ava me remarqua près du comptoir, elle courut vers moi et sauta dans mes bras. 

-Taylor! 

-Salut, dis-je en la prenant dans mes bras. 

-Wow! Quelle surprise! 

-Je savais que tu serais ravie que ce soit moi qui vienne te prendre à l'école. Maintenant, va chercher ton sac. 

-D'accord! 

Je la déposai au sol puis elle partit en direction du corridor où tous les casiers des enfants se trouvaient, tout en gambadant. 

Je souris en la voyant si réjouit. 

La femme avait repris place au comptoir des présences. 

J'en profitai pour lui poser une question à propos de ce mystérieux garçon aux cheveux blonds que j'avais croisé deux fois dans une même journée. J'étais curieuse d'en savoir un peu plus sur lui. 

-Excusez-moi, dis-je en m'approchant du comptoir, tout en m'adressant à la dame. 

-Oui? Me dit-elle, tout en quittant les yeux de sa liste. 

-Est-ce que vous auriez remarqué la présence d'un homme, assez grand et aux cheveux blonds? Il était là il y a à peine quelques secondes. Il venait chercher son frère je crois. 

-Et bien... il y a tellement de parents qui viennent chercher leurs enfants que j'ai souvent de la difficulté à replacer leur visage. Mais d'après ce que vous me décrivez, cet homme est nouveau dans le coin, et c'est la troisième fois qu'il vient chercher son cousin. 

-Oh, son cousin? 

-Oui, pourquoi? Si je peux permettre de vous le demandez? 

-Oh, c'est que je connais ce garçon. En fait je ne le connais pas tant que ça, c'est seulement qu'il va à mon école et que c'était la première fois que je le croisais aujourd'hui. Donc j'étais simplement un peu curieuse. 

-Et bien il se pourrait fortement qu'il soit l'un de vos enseignants. 

Je n'étais pas sûr d'avoir compris ce que cette femme voulait dire par cette phrase qu'elle venait de prononcer. 

-Un enseignant? Lui répétais-je. 

-Oui. Il remplace un professeur qui s'est gravement blessé durant un effort physique, selon ce qu'il m'a expliqué. 

J'avais de la difficulté à croire ce que j'entendais. Alors ce garçon était en fait un enseignant de cette école? Il avait l'air si jeune et jamais une seule seconde j'aurais pu croire qu'il était un enseignant, ou plutôt un remplaçant, pour être plus précise. 

-Si je peux me permettre, savez-vous quel âge il a? 

-Euh... je crois qu'il m'a dit... 26 ou 27 ans. 

C'était un choc pour moi. Cet homme avait presque 10 ans de plus que moi. En le voyant me défendre ainsi ce matin contre mon ex copain et me regarder comme il le faisait, je n'aurais en aucun cas pu croire une telle chose. 

Je n'avais aucun problème avec la différence d'âge, seulement, c'était plutôt le regard des autres qui me dérangeait là-dedans. L'amour n'a pas d'âge, c'est ce que je savais. 

Suite à avoir su ceci à propos de ce garçon étranger, je restai lourdement mélanger. Avec cette âge de différence et vu notre place dans cette école, lui un enseignant et moi une étudiante, je n'étais plus sûr si ce qu'il avait fait ce matin était juste. Je veux dire, les autres étudiants témoin de cette situation se poserons possiblement des questions. Un enseignant n'avait aucun droit d'utiliser la violence avec les étudiants, malgré qu'il ait à peine repoussé A.J pour éviter qu'il s'attaque à moi. 

J'étais confuse sur quoi penser de cela. 

À peine 2 minutes après que ma sœur soit partit chercher son sac dans son casier, elle revenu, traînant son sac d'une main,  et une tonne de feuille de papier de l'autre. Je voyais qu'elle avait de la difficulté à emporter toute ses choses en même temps, et elle s'empressait de revenir, trop exciter que ce soit sa grande sœur qui soit venu la prendre à l'école. 

-Taylor, regarde ce que je t'ai fait!  

Elle venu vers moi d'un pas de course et laissa tomber son sac à dos sur le sol. Je m'agenouillai auprès d'elle puis elle me montra ce qu'elle avait dessiné pour moi sur des dizaines de feuille de papier qu'elle tentait de retenir dans ses mains.

-Voyons ce que tu as dessiné, dis-je en prenant les feuilles qu'elle me tendait. 

Chaque fois que les enseignants ou les éducatrices de son service de garde demandaient aux élèves de dessiner quelque chose, peu importe ce que c'était, Ava dessinait uniquement pour moi. La plupart du temps, elle nous dessinait tous les deux se tenant main par la main dans un magnifique paysage coloré. ça me faisait chaud au cœur chaque fois que je voyais ce qu'elle faisait pour moi. Seulement de réfléchir au fait qu'elle pensait aussitôt à moi lorsqu'on lui demandait de dessiner, c'était tout franchement indescriptible comme bonheur. 

Alors que je feuilletai un par un chaque dessin qu'elle avait fait en mon honneur, je tombai sur un dessin qui était très différent de ce qu'elle faisait à l'habitude. La jeune fille aux cheveux blonds très clair sur le dessin se trouvait forcément à être moi. Juste à côté, elle y avait dessiné un garçon aux cheveux foncé qui me tenait la main, et au-dessus de ces deux personnages, elle y avait rajouté un cœur brisé tout en ayant intégré des gouttes d'eau tombant tout autour d'eux. 

Je restai saisit sur le dessin et Ava me dévisagea, attendant que je dise quelque chose à propos de son dessin. 

-Tu ne semble pas aimer celui-ci, me répondit-elle. 

Je voyais de la déception dans son visage. 

-Oh... bien sûr que je l'adore. Mais... tu peux m'expliquer ce que tu as dessiné sur celui-ci. 

-Et bien c'est facile. La fille aux cheveux blonds c'est toi, et le garçon juste à côté c'est A.J. 

Je l'avais contesté. Elle s'était inspiré de ce que je lui avais dit hier soir pour crée ce dessin. Pour autant, je ne lui avais rien donné comme détail. Seulement que l'amour était compliqué. Elle avait deviné par elle-même que quelque chose s'était passé avec A.J. 

Je sentais que les larmes montaient dans mes yeux, mais je m'abstenu pour ne pas pleurer devant tout le monde, et encore moins devant ma sœur. 

-Je savais que tu étais triste hier, alors j'ai voulu te faire ce dessin. 

-C'est... c'est très gentil de ta part, lui dis-je, tout en retenant mes larmes. 

Je l'approchai de moi et la serra fortement dans mes bras, tandis que la femme au comptoir nous observait, un sourire dessiner sur ses lèvres.

Ava se dégagea de mes bras et je me relevai, gardant tous les dessins qu'elle m'avait faits dans les mains.

 

-Prend ton sac, on s'en va. 

Elle ramassa son sac, qu'elle avait laissé tomber sur le sol, et nous quittâmes ensuite l'école, une fois que la femme nous ait saluer une dernière fois. 

Pendant ce temps où nous marchions pour revenir à la maison, Ava me parla de tout ce qu'elle fait durant sa journée à l'école, des bricolages, de ce que le professeur leur avait enseigner ou de ce qu'elle avait fait avec les autres enfants dans la cour d'école. Ce qu'elle me racontait m'aider à oublier tout sobrement et de rester concentrer sur ce qu'elle me disait. Elle était si fière de m'énumérer chaque chose qu'elle avait faite. Honnêtement, je crois que c'était grâce à elle si mon moral allait mieux. 

Je n'aurais pas pu demander mieux au ciel que d'avoir eu une petite sœur. Une petite sœur qui pensait à moi chaque seconde de la journée, mais qu'en plus de cela, qui consacrait son temps de dessin en ne pensant qu'à moi. 

À l'âge de 11 ans, la première fois où j'avais tenu Ava dans mes bras alors qu'elle n'avait à peine que quelques jours, une connexion unique s'était créé entre nous deux. Lorsque j'ai regardé attentivement son sublime visage, j'avais levé la tête vers ma mère et je lui avais dit, selon ce que ma mère m'a raconté, qu'elle ressemblait à un ange. Ma mère se souvient encore aujourd'hui de cette phrase qui l'avait intensément touché. 

À partir de ce jour exact où je l'avais tenu dans mes bras, j'ai pris soin d'elle presque autant que mes parents. Quand elle pleurait la nuit et que mes parents étaient épuisés puisqu'ils travaillent et ne dormaient pas suffisamment, ce qui était normal dans la vie d'un couple ayant un nouveau-né, je me levais, demandait à ma mère ou à mon père de retourner se coucher et je m'occupais d'elle. Souvent, mes parents refusaient que je fasse ce boulot à leur place, mais j'insistais grandement. 

Ce n'était peut-être pas pour rien finalement si j'avais une si grande relation avec ma sœur. Dans un certain sens, j'avais joué le rôle de la deuxième mère lorsque celle-ci était débordée. Ma mère se sentait si mal au tout début lorsqu'elle me demandait de surveiller ma sœur quand elle sortait, soit pour magazine ou aller chercher quelque chose de rapide au dépanneur ou à l'épicerie. Elle croyait qu'elle me laissait tout le boulot et qu'elle ne faisait rien. Ce n'était toutefois pas ça. Je n'étais là que pour les aider parce que ma mère et mon père vivaient des vies de fou avec leur travaille, en particulier mon père. Malgré ces inconvénients, mes parents ont été très présents tout au long de notre vie, autant pour moi que pour Ava. Nous n'avions pas été des enfants négligés parce qu'ils étaient trop débordés par leur métier. Au contraire, ils avaient été si souvent présents pour nous, que je ne me souvenais même plus qu'ils avaient chacun un boulot demandant. 

Il n'y avait rien à dire de négatif. Mes parents étaient merveilleux et avoir deux enfants était le plus cadeau que la vie aurait pu leur offrir. 

En arrivant à la maison, ma sœur grimpa instantanément l'escalier de béton à l'avant, ouvrit la porte et entra si vite à l'intérieur, que je n'avais même pas eu le temps de gravir la première marche. Je l'entendis de l'extérieur crier « Maman! » d'un ton de si grande joie, comme si plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis leur dernier au revoir pour l'école. 

Mon père arriva juste au moment où je m'apprêtai à entrer. 

Le bruit des pneus sur le sol attira mon attention et j'envoyai la main lorsque je vis que c'était mon père, dans sa voiture de marque Hyundai Nexo noir, qui faisait son entrer dans le stationnement. Je redescendis l'escalier avant de la maison et alla le rejoindre à sa voiture. Il ouvrit sa portière, ayant les mains chargé de papiers et de documents empiler l'un par-dessus l'autre. Ce qui m'avait surpris, c'était que tout semblait être en désordre dans cette pile, et mon père était loin d'être un homme désordonné dans ses choses, encore moins dans ses documents pour le travail. 

-Attend, laisse-moi t'aider papa, dis-je, en contournant sa voiture pour ensuite lui venir en aide avec ses papiers. 

Je pris quelques documents et feuille de papiers de ses mains et il sortit de sa voiture, déjà un peu plus à l'aise. 

-Merci ma chérie. 

-Il n'y a pas de quoi. Dit moi, d'où sors-tu tous ces papiers et ces documents?

-Ouf! Je suis débordé tout simplement. Beaucoup de ces papiers ses sont déclassé durant la route puisque une voiture à freiner un peu trop sec devant moi et tous les papiers se sont retrouvés en pagaille à l'arrière. 

-Je vais t'aider à replacer ça en ordre. 

-Oh c'est bien gentil, mais je devrais me débrouiller sans aide. 

-Arrête ça papa, ça me fait plaisir de t'aider. 

Mon père poussa un soupir de désappointement, se sentant obligé d'accepter l'aide de sa fille. Nous grimpâmes l'escalier avant et je donnai un petit coup dans la porte d'entrée, qui n'était pas clencher, et celle-ci s'ouvrit.  

-Salut, c'est nous! Criais-je à ma mère. 

Je savais qu'elle se trouvait dans la cuisine puisque j'entendais les bruits de casseroles. 

Je déposai les tonnes de documents et de papiers par terre sur le côté de la porte d'entrée, hors du chemin, et j'allai rejoindre ma mère dans la cuisine. 

J'y surpris Ava qui était déjà installé devant le comptoir, portant toujours ses chaussures d'école à ses pieds, et montrait ses dessins qu'elle avait fait pour moi à ma mère. 

Je restai un petit instant immobile dans l'entrée de la cuisine, de peur qu'elle pose des questions sur le dessin d'A.J et moi. 

Ma mère était profusément trop concentrée sur ce qu'Ava lui montrait, qu'elle ne remarqua pas ma présence dans l'entrée de la cuisine. 

À la seconde où je vis Ava montrer le fameux dessin dont je ne voulais pas que ma mère voie, j'attirai son attention pour lui montrer que j'étais là. 

-Euh... salut maman! 

Avant qu'elle ait pu observer avec concentration le dessin, elle leva la tête vers moi et Ava se retourna dans ma direction. 

-Oh, salut ma chérie. Alors, Ava était heureuse de savoir que c'était toi qui venais la chercher? 

-Oui, elle était très heureuse. Si seulement tu avais vu son visage lorsqu'elle m'a aperçu dans le couloir. 

-Je m'en doutais. Ma chérie, s'adressa-t-elle à Ava, nous allons regarder ces dessins plus tard. Je dois absolument préparer le repas de ce soir. 

-D'accord. 

Ma mère prit le paquet de dessin et les déposa sur le comptoir, où Ava était installée, sans porter plus de curiosité à celui sur le dessus, qui était celui d'A.J et moi. 

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