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Le DEUS EX MACHINA vivait au milieu d’un domaine que l’on disait aussi secret que possible. L’ancien propriétaire, un mystérieux, se trouvait être le plus fervent des admirateurs de la splendide Jeanne Dedzer. La légende dit qu’il avait fait offrande à ma mère du DEUS EX MACHINA sans jamais se faire connaître à elle, sans jamais lui témoigner sa sympathie chère à son cœur, paraît-il amoureux. Pour ma part, en rien je ne crus à cette histoire inventée de toutes pièces puisqu'en aucun cas je ne pouvais concevoir qu’un autre que moi eut des sentiments plus forts, plus intenses, voire plus viscéraux que ceux que j’éprouvais à l’égard de ma mère. Cela m’était définitivement inimaginable. Ma mère était ma propriété et ne pouvait appartenir à nulle autre personne.

Au fil des années, alors que j’évoluais au sein du DEUS EX MACHINA je me sentais semblable à un poisson nageant dans l’eau. Étrangement, à l’instar d’un roman qui intrigue de par son côté fantastiques, le DEUS EX MACHINA me fascinait par son mystère. Réellement, il me fascinait plus que tout, ami, et je pèse mes mots sur ma dévotion pour ce domaine des plus fabuleux. Un charme sacrés se dégageait de ce chalet sans que je n’en sache réellement pourquoi. Et je t’avouerais que, tel l’amour que je vouais à ma mère, j’étais en totale admiration pour le DEUS EX MACHINA. Il était ma patrie, un foyer qui recelait bien des surprises. Sans doute que sa majestueuse beauté que je soupçonnais irréelle cachait une entité invincible et immortelle. D’une certaine façon le DEUS EX MACHINA m’électrisait, m’envoutait même, comme si un lien en rien anodin à ma vie me disait de l’aimer et de le chérir telle une divinité paternelle. Et c’est bien un lien paternel que je devinais me protéger entre les murs du DEUS EX MACHINA. Comme un père, il coulait en moi tel mon sang dans mes veines. Il s’insinuait dans ma peau, au plus profond de mon âme. Une relation quasi charnelle m’attachait à ce chalet qui rapidement allait devenir ma terre, mon royaume, ainsi que mon navire insubmersible. Le DEUS EX MACHINA trônait sur la terre tel un arbre solides, si bien que, enraciné à elle, ce chalet se trouvait être la turgescence de notre planète au summum de sa vitalité. Aussi, son architecture avait été conçue pour y abriter le plus ambitieux des êtres humains, un génie aux talents les plus mémorables, un génie céleste mais à la fois profane. Mais déjà je t’en dis trop.

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