chapitre 1

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5 jours plus tôt, aéroport d’O’hare situé à Chicago. Près d’un million de personnes par jour transitent dans cette structure. Il est considéré comme le deuxième aéroport du monde en nombre de passagers transportés, tout juste derrière celui d’Atlanta.

Actuellement, les passagers de l’avion en provenance de Toronto viennent de débarquer et attendent patiemment de passer le contrôle de sécurité. Un des agents en charge des vérifications fait un signe et deux jeunes d’environ vingt cinq ans se dirigent vers son poste.

- Vous êtes ensemble ?

- Ouais se contente de répondre le premier avant de jeter négligemment les deux passeports sur le guichet.

L’agent ne s’en offusque pas pour autant. Il a l’habitude des voyageurs irrespectueux qui s’imaginent être supérieurs aux autres. Le douanier regarde les deux passeports, puis lève la tête vers les deux jeunes en face de lui.

Le premier est brun, les cheveux courts, avec quelques mèches devant qui se battent en duel, des yeux marron et un corps bien bâti. Il pourrait être séduisant si son regard ne gâchait pas tout. Ce dernier est si glacial qu’il fait froid dans le dos. C’est comme s’il pouvait s’insinuer au plus profond de votre être et vous détruire de l’intérieur. Tout dans son attitude démontre qu’il s’agit d’une personne arrogante, qui se croit au-dessus des lois. Il considère les autres comme des nuisances, des insectes, qu’il prend plaisir à écraser. Ce n’est pas le genre d’individu avec qui on a envie d’avoir des problèmes car il ferait de votre vie un enfer. Pour lui, la vie n’est qu’un jeu et il excelle dans le domaine de la torture. Son nom est Devon Williams.

C’est un américain, qui s’est rendu au Canada afin de retrouver et de convaincre un camarade, de le suivre dans une grande aventure. Devon savait d’avance qu’il arriverait à ses fins, personne ne résiste à ses talents de manipulateur. Les autres ne sont que des marionnettes pour lui. Il se dit souvent qu’il vit dans un monde pathétique. Très peu de choses ne le plongent pas dans un ennui profond.

Actuellement, la seule chose qui lui importe, qui le fait fantasmer, c’est la chasse. Devon compte bien retrouver ses proies et s’amuser un peu avec elles. Sinon la vie ne serait pas amusante. Il n’aurait pas fait tous ces déplacements justes pour tuer ses victimes. Non, il veut jouer avec elles, les torturer aussi bien psychologiquement que physiquement. Avant qu’il ne concède à s’en débarrasser d’une façon définitive.

Le deuxième semble plus calme, sa démarche est plus posée. Il a un regard évasif, quand ses yeux se posent sur une personne. Il donne l’impression de ne pas la voir, comme si l’individu était invisible. Son regard a quelque chose de déstabilisant, il est très difficile de le soutenir. En quelques secondes, on se sent obligé de regarder ailleurs.

Il est blond, de longs cheveux ondulés, les yeux bleus, grand, mince et n’a pas l’air avec sa stature de représenter une menace. Mais tout comme son camarade, une sorte d’aura malveillante l’entoure. Quant à lui, son nom est Ethan Crawford.

Il a toujours vécu au Canada, c’est la première fois qu’il met les pieds aux Etats Unis. Ethan aurait aimé pouvoir faire avant un arrêt à New York. C’est son rêve de visiter cette ville depuis qu’il est gosse.

Mais Devon lui a rappelé sur un ton sans équivoque, qu’ils n’étaient pas en vacances et qu’ils n’avaient pas de temps à perdre avec ces futilités. Il pourra toujours se rendre à New York, une fois que cette histoire sera derrière eux. Enfin… s’il est toujours en vie.

Il n’a pas fallu longtemps pour qu’il se laisse convaincre par Devon pour le suivre dans cette aventure. Ethan a toujours eu l’impression d’être passé à coté de sa vie, d’être plus un spectateur que le réel acteur de son existence.

Devon est arrivé au bon moment, tel un sauveur qui va lui permettre de prendre sa vie en main. Depuis leur rencontre, Ethan le suit partout, sans poser la moindre question.

Ethan se tourne vers son camarade qui semble avoir quelques difficultés à rester calme devant l’agent de sécurité. Il voudrait lui conseiller de se calmer, mais il sait que son partenaire ne se gênerait pas pour l’envoyer balader. Le problème, c’est que les agents de sécurité à l’aéroport ont tous les droits. Ils peuvent retenir des personnes pendant plusieurs heures, voir des jours si ces derniers semblent suspects. Il suffit qu’ils tombent sur une personne mal lunée pour que l’interrogatoire standard devienne un véritable parcours du combattant.

Mais devon s’en moque, tout ce qu’il veut, c’est rabattre le caquet à la personne en face de lui et quitter cet aéroport.

- Vous allez nous reluquer longtemps comme ça ? demande Devon, en soupirant.

- Cela prendra le temps qu’il faut jeune homme et je vous conseillerai de changer de ton. Vous êtes pressé peut-être ? demande l’agent sur un ton ironique.

Devon ébauche un sourire, tout en faisant une mimique sarcastique avec ses lèvres. L’agent se contente de tourner les pages du passeport, en prenant tout son temps.

Devon pousse de longs soupirs, en secouant sa tête et en tapant des doigts sur le poste de sécurité. Ethan, quant à lui, se contente de regarder à droite et à gauche, en tournant la tête très lentement, comme s’il battait la mesure d’une chanson qu’il est le seul à entendre. Pendant un instant, l’agent douanier cru qu’il avait affaire à des drogués. Mais lorsqu’il croise le regard du jeune blond, ce dernier semble totalement serein.

Il sait que s’il les envoie faire des prises de sang, il devra remplir des documents administratifs. Il n’en a aucune envie, surtout qu’il finit dans moins de trente minutes. Il ne souhaite pas rester une minute de plus à son poste. Tant pis s’il s’agit de drogués, on ne peut pas toujours obtenir 100% de réussite et il a un match de hockey qui l’attend avec des amis. Le douanier n’a aucune envie de rater cet événement. Ce ne sont pas deux jeunes impolis qui vont lui pourrir la soirée.

- Vous êtes à Chicago pour affaire ou pour le plaisir ?

- Ni l’un ni l’autre lui répond Ethan.

- Je vous demande pardon ?

- On reprend les cours, c’est tout. On ne peut pas vraiment appeler ça un plaisir répond Devon, avec un sourire ironique sur les lèvres.

Le douanier hoche la tête avant de tamponner les deux passeports, tout étant en ordre. Il n’a trouvé dans son registre aucun avis de recherche au nom des deux jeunes.

- Je vous souhaite la bienvenue à Chicago dit il sur un ton sans chaleur.

- Comme si on en avait quelque chose à foutre ! s’exclame Devon méchamment avant de reprendre les documents et de se diriger vers la sortie.

Le douanier pousse un long soupir et secoue négativement la tête, il se demande comment les gens peuvent être aussi insolents, avant de faire signe à la personne suivante.

Après avoir récupéré leurs bagages. Les deux jeunes sortent rapidement de l’aéroport et restent quelques instants devant la sortie. Ils observent la ville qui se trouve à quelques kilomètres de l’aéroport. La première phase est terminée, ils sont arrivés à bon port. Ils savent que tout va se jouer dans cette ville.

Si tout se déroule selon le plan, Chicago sera le théâtre de nombreux affrontements et de morts. Plus rien ne sera jamais comme avant. Ils auraient dû se douter que l’action se déroulerait à Chicago. Le destin prend un malin plaisir à toujours se répéter. Ce qui a commencé doit finir au même endroit. C’est la loi du Karma.

Devon grimace et crache au sol, avant de se tourner vers son compagnon.

- On vient à peine d’arriver et cet endroit me fout déjà la migraine.

- Ce n’est pas l’endroit qui te donne la migraine, c’est autre chose et tu le sais. On se rapproche du but.

- Je sais, tu n’arrêtes pas de me saouler avec ça ! Changes de disque un peu ! Bon, découvrons cette magnifique ville.

- Je sens qu’on n’aura pas le temps de faire du tourisme dit Ethan, avant de pousser un soupir las.

Ensuite, les deux jeunes se dirigent vers la zone des taxis. N’ayant aucun plan d’hébergement, ils vont devoir trouver un hôtel bon marché. Et surtout découvrir une combine pour se faire de l’argent rapidement. Leur cagnotte actuelle ne va pas leur permettre de tenir très longtemps. Et ensuite et seulement à ce moment-là, ils pourront consacrer tous leurs efforts à la quête qui les a fait voyager.

Au même moment Campus universitaire de Northwestern. De nombreux étudiants se dirigent vers leurs amphithéâtres respectifs. Sarah est en grande discussion avec son colocataire sur le film qu’ils ont visionné la veille au soir. Ils n’ont pas le même avis, concernant la fin ouverte. Et chacun tente de convaincre l’autre, que son raisonnement est le plus censé.

Les salles où ils ont cours sont l’une en face de l’autre. Les deux amis restent dans le couloir afin de discuter, jusqu’à ce que leurs enseignants respectifs se présentent. Ils aperçoivent Shawn qui se dirige vers eux, ses camarades remarquent tout de suite qu’il n’a pas l’air au meilleur de sa forme.

Le jeune français a les yeux rouges et le visage pâle. Même sa démarche avec ses épaules baissées montre à quel point il semble abattu. Shawn les salue d’un mouvement de la tête, comme si tout allait parfaitement bien. Mais il voit rapidement que son manège ne prend pas avec ses amis. Ces derniers ne sont pas dupes.

- Salut, vous deux dit Shawn.

- On t’attendait hier soir, mais je crois savoir pourquoi tu n’aies pas venu. Tu as vraiment une sale gueule dit Jamie.

- Merci pour le compliment ! Ça se voit tant que ça !

- Tu devrais te reposer lui suggère Sarah.

- J’ai essayé mais ça ne change rien. La migraine est bien accrochée, ça fait un mal de tous les diables. Désolé j’avais complément zappé pour hier. Je suis deux de tension en ce moment.

- J’essayerai de voir si je ne trouve pas quelque chose pour toi à l’infirmerie. J’ai mes entrées dit Jamie, avec un sourire complice, en lui tapotant amicalement l’épaule.

- Tu n’as qu’à passer à l’appart. On a une armoire à pharmacie remplie, on trouvera bien quelque chose pour toi dit Sarah, en lui décochant un sourire empli de bienveillance, n’aimant pas voir son ami souffrir.

- Merci, c’est sympa dit Shawn en faisant une grimace qui ressemble vaguement à un sourire.

Les enseignants des deux salles arrivent en même moment, les trois amis sont obligés de se séparer. Tout en se promettant de se retrouver pour déjeuner ensemble. Une fois entrés dans leur salle, Shawn et Sarah s’assoient au premier rang. Le jeune garçon ne se sent pas la force de grimper les marches pour s’asseoir au fond. Là où se trouve sa place habituelle, lorsqu’il a besoin de réfléchir ou de se retrouver seul. Le fond des salles de classe sont ses forteresses de solitude. Pas besoin d’aller au fond de l’Arctique comme le fait le super-héros Superman.

Shawn s’installe et lutte de toutes ses forces pour garder les yeux ouverts. Sarah préfère ne pas le déranger, voyant que son ami n’est pas du tout dans son assiette. Elle tente de ne pas afficher son inquiétude sur son visage, elle y arrive mais avec quelques difficultés. Shawn compte beaucoup pour elle et elle déteste le voir en souffrance.

Le professeur de sociologie du nom de Matthews ne remarque pas l’état dans lequel se trouve le jeune français. Il est trop occupé à tenter d’obtenir l’attention de son auditoire. Il a à peine quelques années de plus que ses élèves. C’est un des plus jeunes enseignants de l’université de Northwestern et un des plus talentueux selon des rumeurs qui circulent à son propos.

Il a fait le tour du monde pour tenter de comprendre le but de toute société. Ce n’est que plus tard, qu’il a compris qu’avec tout son savoir, c’était son devoir de le partager. Et c’est ainsi qu’il a décidé de devenir professeur. C’est un homme charmant et la plupart des femmes sont toutes béates devant lui. Plus de la moitié des étudiantes de cette classe ont choisi cette discipline uniquement pour l’avoir comme professeur.

Sarah doit reconnaitre qu’elle pourrait facilement tomber sous son charme. Il est charismatique et il véhicule une totale confiance en lui. Mais les relations entre élèves et professeur ne l’ont jamais attirée. C’est une question d’éthique pour Sarah, par contre ce n’est pas le cas de toutes les étudiantes. Mais jusqu’à présent, personne n’a réussi à obtenir, ne serait-ce que son numéro de téléphone.

Le professeur Matthews est considéré comme l’objet de toutes les convoitises. L’intéressé en a parfaitement conscience et il aime en jouer. Cela l’amuse d’être au centre de tant d’attentions, mais il reste professionnel avant tout. Le professeur s’assoit à même la table et observe, en silence l’auditoire pendant quelques instants. Une fois qu’il est sûr d’avoir obtenu leur attention, il commence son discours :

- Ok, écoutez-moi les enfants ! Aujourd’hui, c’est un grand jour. Je sais que vous en êtes capable. Alors au lieu de suivre bêtement le programme, nous allons innover. Nous allons essayer d’en apprendre plus sur quelque chose qui nous définit en tant qu’être humain. Je parle bien sûr de notre personnalité. Pour ceux qui ne l’avaient pas encore deviné.

Le silence dans la salle dure un long moment, chacun est plongé dans ses propres pensées. Ils se demandent par où ils doivent commencer pour traiter d’un sujet aussi vaste. Et comment ils vont réussir à avoir assez de recul pour s’auto-analyser.

- Si je comprends bien, on va devoir jouer au psychologue ! s’exclame une étudiante du troisième rang

- On pourrait aller voir un psy, il ferait notre devoir à notre place dit un autre étudiant.

- Ils prennent la mutuelle étudiante ? demande en plaisantant une jeune femme.

Quelques personnes présentes ne peuvent s’empêcher de rire, le professeur Matthews a lui-même un petit sourire au coin des lèvres. Il hoche la tête, leur faisant comprendre qu’il sait qu’il leur demande beaucoup. Matthews savait d’avance qu’il allait rencontrer des réticences. Il lève la main pour obtenir le silence, les étudiants discutent tous entre eux pour connaitre les idées des uns et des autres. Le petit brouhaha s’éteint rapidement, lui donnant l’occasion de mieux s’expliquer.

- La sociologie n’est pas un jeu. C’est un domaine assez vaste et qui entre en interaction avec beaucoup d’autres. Comme la psychologie par exemple. C’est un travail personnel et s’il vous plait, évitez les platitudes habituelles. Essayez de voir plus loin que ça. Qu’est-ce qui vous a façonné pour devenir la personne que vous êtes aujourd’hui ! C’est ce qui m’intéresse. Je sais que vous en êtes capable. Si ce n’était pas le cas, vous ne seriez pas dans cette salle à m’écouter.

Matthews se lève, se dirige vers le tableau avant d’écrire une longue phrase. Il recule de quelques pas afin que tout le monde puisse la découvrir, avant de la lire à haute voix :

- Notre personnalité n’est que le résultat de la somme des identités que l’on abrite.

Le petit show de l’enseignant réussit l’exploit de sortir Shawn de sa torpeur, mais il se sent toujours trop faible pour philosopher. Il se contente de redresser légèrement sa tête. Le jeune homme adorerait avoir des lunettes de soleil afin d’avoir le plaisir de fermer les yeux sans qu’on le remarque. C’est une vraie torture de les conserver ouverts. Il a l’impression que ses orbites sont en feu et que d’un instant à un autre, des flammes vont en sortir, ce qui ne l’étonnerait pas outre mesure.

Shawn espère qu’il trouvera chez Sarah de quoi se soigner. De quoi faire disparaitre cette douleur lancinante. Il ne pourra pas tenir longtemps dans cet état sans perdre la raison. Il n’a jamais ressenti un tel mal de tête. C’est comme si on lui raclait l’intérieur de son crâne avec une pelleteuse. Et chacun de ses gestes ou mouvement ne fait qu’augmenter sa souffrance.

Shawn se demande s’il ne devrait pas mettre sa tête dans un congélateur, le froid lui ferait peut-être du bien. Il pense à différentes options plus farfelues les unes que les autres. Il n’écoute que d’une oreille passive, la suite du discours de son professeur.

- Belle phrase n’est-ce pas ! Elle parle de la complexité de notre identité. Je veux que vous réfléchissiez à cette phrase et sur votre propre personnalité. C’est un devoir très sérieux, peut être celui qui vous servira le plus dans votre vie alors faites le bien. Je compte sur vous. Vous avez une semaine.

Les étudiants commencent à protester du manque de temps et du nombre de devoirs qu’ils ont déjà dans d’autres matières. Mais Matthews n’en a cure, faisant semblant de ne rien entendre et commence déjà à écrire son cours du jour au tableau.

- Eh bien, c’est génial tout ça, tu ne trouve pas ? demande Sarah, ironique.

- J’ai un mal de crâne pas possible et il va falloir que je me pose encore plein de questions sur moi même. Comme tu dis, c’est vraiment génial ! Je n’aurai pas pu rêver mieux !

- Bienvenue à la fac ! s’exclame Sarah, en riant sur un ton moqueur.

Shawn pousse un soupir amusé. Même lorsqu’il se retrouve au plus mal, Sarah arrive à lui apporter de la gaieté et ça, ça vaut tout l’or du monde. C’est dingue à quel point, cette fille a de l’influence sur lui et à quel point l’amour est en train de le transformer. Elle lui fait ressentir des émotions qu’il n’a jamais connue. Il pensait que cela n’avait lieu que dans les films, mais c’est pourtant en train de lui arriver. Sarah est en train de le transformer, de lui faire découvrir le véritable sens du mot amour et maintenant qu’il a gouté à cette douce sensation, il ne peut plus s’en passer.

Tout en sachant que c’est complètement dingue et stupide car elle ne lui a jamais fait croire qu’elle pourrait un jour vouloir de lui. Shawn se fait du mal pour rien, mais en même temps, il commence à en avoir l’habitude. Personne n’arrive à le torturer mieux que lui-même.

Finalement Matthews a sans doute raison, on découvre toujours de nouvelles facettes sur soi-même. Il serait très intéressant pour Shawn de faire ce devoir en étant totalement impliqué, il arriverait peut-être à y voir plus clair. Shawn a toujours été plus doué à l’écrit qu’à l’oral. Mais il est hors de question qu’il le transmette ensuite à son enseignant. Non, il fera deux dissertations totalement différentes, une pour lui et une version édulcorée pour son enseignant. Mais il aura tout le temps de réfléchir à cela une autre fois. Pour le moment, il ne peut penser à rien d’autre qu’à sa migraine carabinée.

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