chapitre 32

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Lendemain matin, appartement de Sarah. Celle-ci chantonne gaiement, tout en engloutissant sa 4éme crêpes sous l’œil attentif de sa nièce. Elle ne veut pas en rater une miette et s’assurer que sa tante apprécie son petit cadeau.

- C’est extra ! s’exclame l’étudiante, en levant son pouce, la bouche pleine.

- Il faut aussi dire merci à Shawn.

- Vous êtes tous les deux des amours. Je vais lui en ramener une ou deux, il sera content. D’habitude le matin, je mange à peine une biscotte. Là ! C’est un petit déjeuner royal. Merci beaucoup ma petite chérie.

Les yeux de Jenny pétillent de joie, trop contente que son idée soit une réussite. Sarah caresse affectueusement la tête de sa nièce. Elle est heureuse de la voir si enjouée et lui demande, tout en se préparant pour sa journée de cours :

- Alors, qu’est-ce que vous avez prévu de beau pour aujourd’hui ?

- On va au zoo et après à l’aquarium. Ça va être génial dit Jenny, toute excitée, avec un large sourire sur les lèvres.

- Petite veinarde ! Tu ne peux pas savoir comment je t’envie. Alors que moi je suis condamné à aller à la fac. Tu ne veux pas qu’on échange nos rôles ?

Jenny sourit, en secouant négativement la tête. Elle est très contente de s’amuser comme une folle et de passer une journée entière avec sa mère. Juste sa mère et elle.

Mais son sourire disparait lorsque Nina entre dans la cuisine. Elle a des cernes noirs sous les yeux et le teint de son visage est pâle. Jenny sait que c’est mauvais signe pour la suite du programme. Elle avait essayé de la réveiller une demie heure plus tôt, sans succès. Sarah fronce les sourcils, se demandant si sa sœur n’est pas malade. Elle qui est d’habitude si enjouée, elle a l’impression d’être face à une toute autre personne.

Nina ne leur jette même pas un regard en entrant dans la cuisine. Elle se contente de se laisser tomber sur une chaise, en soupirant. Elle soulève une crêpe du bout de ses doigts avant de la reposer, en grimaçant. Elle n’est pas sûr que son estomac puisse la digérer. Sarah tourne la tête vers Jenny, mais malheureusement c'est trop tard. La jeune fille a vu comment sa mère traite le cadeau qu’elle lui avait préparée avec tant d’amour. Jenny affiche une triste mine et donne l’impression d’être sur le point de pleurer. Sarah s’empresse de prendre la parole, voulant rompre à tout prix ce silence pesant.

- Je ne t’ai pas entendu rentrer hier soir.

- Je sais lui répond Nina, d’une voix rude et gutturale.

- Eh ben, dis donc ! On dirait que tu es passée sous un bus

- J’aurai préféré murmure l''aînée de la famille.

Nina pousse un long soupir, le visage baissé, caché derrière ses mains. Elle semble sur le point de s’effondrer sur la table et d’éclater en sanglots.

Sa sœur et sa fille se lancent un bref regard. Toutes les deux commencent à s’inquiéter, étant habitués à la voir épanouie. Sarah se demande ce qui a pu bien se passer. Mais si Nina ne lui explique pas le problème, elle ne pourra pas l’aider. Elle tente une nouvelle tentative pour la pousser à s’exprimer.

- Tu es sûr que ça va ? Il ne s’est rien passé de grave, hier au moins ?

- Non répond Nina sur un ton cassant, voulant abréger la conversation.

Sarah plisse les sourcils, surprise que sa sœur soit aussi peu aimable, mais préfère ne rien ajouter. Elle ne saurait d’ailleurs pas comment s’y prendre pour la faire parler. Quand elles étaient jeunes, elles étaient inséparables et se comprenaient sans avoir besoin de parler. Mais avec le temps, un fossé c’est créé qui les a éloignées. La distance et leurs modes de vies différents ne les ont pas aidées à conserver leur complicité.

Sarah en est la première désolée, se sentant responsable. Elle se dit qu’elle aurait dû faire plus d’efforts pour arranger la situation. Mais il n’est jamais trop tard, elle peut améliorer la situation et repartir sur des bases saines. Il s’agit tout de même de sa sœur. Elle l’aime et ne veut pas qu’elles se considèrent comme des étrangères.

Jenny trouve plus de courage que sa tante. Elle se lève de sa chaise, s’approche de sa mère et lui touche amicalement la main.

- Maman, on va aller au zoo, hein !

Nina pousse un long soupir avant de relever sa tête et de regarder froidement sa fille, droit dans les yeux. Le regard qu’elle lui jette fait froid dans le dos. On n’y décerne aucune trace d’amour, uniquement une colère froide. C’est la première fois que Jenny a peur de sa mère. Sans s’en rendre compte, elle recule de quelques pas et un tremblement nerveux parcourt tout son corps.

- Tu ne vois pas que je suis claquée ! Débrouille-toi toute seule. T'es assez grande, t’as plus besoin de biberon, merde ! s’exclame Nina en frappant violemment la table avec sa main.

Jenny sursaute de peur, les yeux écarquillés. On perçoit un mélange de tristesse et de déception dans son regard. La nièce de Sarah sort en courant de la cuisine, les larmes aux yeux. Elle manque de peu de percuter Jamie, qui était en train sortir de sa chambre. Sarah a tenté d’arrêter sa nièce dans son élan, mais c’était déjà trop tard. Jenny s’enferme dans la chambre de sa tante, après avoir claqué la porte.

L’étudiante fait volte-face en direction de sa sœur, oubliant ses idées d’arranger les angles avec elle. Sarah bouillonne de colère et lui dit sur un ton furieux, ne pouvant se retenir plus longtemps.

- Non, mais tu es malade de parler comme ça à ta fille. Elle attendait cette journée avec impatience et tu as tout gâché. Il t’est passé quoi par la tête ?

- Déjà, tu ne vas pas commencer à me saouler avec tes principes à la con. Si tu n’es pas contente, tu n’as qu’à l’emmener, ok ! Maintenant tu me lâches la grappe. Est-ce que j’ai été assez clair ! s’exclame Nina avant de se lever brusquement et de quitter la cuisine, d’un pas rapide.

Sarah sent la colère monter en elle et sa respiration s’accélérer, avant de frapper durement sur la table en poussant un juron. Jamie la regarde en silence, n’ayant pas l’habitude de la voir prête à tout casser. Il ne sait pas ce qui s’est passé mais préfère ne rien demander, de peur de servir de tête de turc. Le colocataire fait rapidement demi-tour en direction de la salle de bains. Il sait qu’il existe parfois des situations où il faut mieux se faire tout petit. Sarah ne s’énerve pas souvent, étant plutôt du genre « Peace and Love ». Mais lorsque cela se produit, elle peut être très désagréable, tel un volcan en éruption. Et Jamie préfère se passer d’une telle expérience.

L’étudiante essaye de se calmer, tout en se demandant comment elle va pouvoir réconforter sa nièce. Sarah ne peut pas aller tranquillement en cours et l’abandonner avec sa mère, qui n’est pas dans son état normal. Qui sait ce qui pourrait se produire ! Jenny a suffisamment souffert pour aujourd'hui. Elle ne veut pas que Nina s’en prenne davantage à sa nièce. Sarah compte la protéger et prendre soin d’elle. Peu importe ce que cela lui coûtera. La famille avant tout.

Elle se dit que si la situation venait à persister, elle serait obligée d’appeler ses parents. Ces derniers pourraient peut-être réussir à raisonner sa grande sœur. Apparemment Sarah n’est pas la plus apte pour le faire. Il faudra bien que quelqu’un y arrive. Elle a peur pour sa nièce, ce n’est pas une bonne chose qu’elle reste avec une personne si instable émotionnellement. Jenny a besoin de structure et d’amour. Sarah pousse un long soupir et se demande pourquoi la vie n’est pas simple avec elle. Le destin n'arrête pas de lui envoyer des coups durs à gérer. Elle ne dirait pas non contre des vacances.

Au même moment, bureau affilié au C.A.S. La plupart du personnel est déjà présent, concentré sur leur travail. Un jeune agent du nom de Mike Reno marche d’un pas rapide à travers les bureaux. Il se dirige vers celui de Cross. L’agent est âgé de 27 ans et est très ambitieux. Tout ce qui l’intéresse, c’est de grimper rapidement dans la hiérarchie, il a soif de pouvoirs. Il a été muté depuis San Francisco, après avoir attiré l’attention suite aux excellents résultats obtenus lors de son examen d’entrée.

L’agent n’a vu le directeur Cross qu’à une seule reprise. Mike n’est pas affecté à l’équipe qui gère l’affaire si « personnel » pour leur supérieur. Il est en charge de dossiers liés aux meurtres rituels. Ce qui ne le passionne pas beaucoup. Ces affaires sont pour la plupart très ennuyeuses. Mais il sait qu’il doit faire ses preuves et surtout être patient.

L’agent bouscule sans faire attention, Peterson d’un coup d’épaule. Ce dernier faillit renverser son verre de café, mais il réussit à ne pas en perdre une goutte grâce à des mouvements du bras qui semble tout droit sorti d’une chorégraphie. Le bras droit du directeur lui jette un regard noir, tandis que l’agent s’excuse rapidement tout en continuant sa course. Peterson s’apprête à lui dire sa façon de penser. Mais il abandonne lorsqu’il se rend compte que l’agent se rend dans le bureau du directeur. Il se dit qu’il faudra suffisamment de courage à Reno pour affronter Cross, sans avoir à lui passer un savon.

Reno frappe un coup rapide à la porte et entre avant même d’entendre l’autorisation de Cross. Il s’approche du bureau et reste debout, droit comme un I. Le directeur est au téléphone et se tourne dans sa direction avec surprise. Il se demande qui peut bien être cet individu qui se croit tout permis. Et surtout, il n’aime pas le sourire hypocrite qui s’affiche sur son visage. Cross se promet de se faire un plaisir de le lui enlever. Il éternise intentionnellement sa conversation téléphonique dans le but d’incommoder son visiteur. Il finit tout de même par raccrocher avant de prendre tout son temps pour se tourner vers lui, un regard haineux sur le visage.

- Qui vous a autorisé à entrer ? vous avez déjà regardé dans un dictionnaire la signification du mot politesse ? Je pense que vous devriez dit Cross, sur un ton empli de menace.

Il n’en faut pas plus pour que l’intrus perde de sa superbe et finisse par baisser la tête, n’osant pas regarder son supérieur dans les yeux. Il se sent mal à l’aise et des gouttes de sueur dégoulinent de son front humide. L’agent se demande pourquoi il n’a pas écouté ses collègues et se contenter d’envoyer un courriel informatique. Il n’aurait pas eu à vivre ce terrible moment, il s’en serait d’ailleurs volontiers passé.

- Je suis navré, j’ai cru que… balbutie Reno, qui ne sait plus où se mettre.

- Je n’en ai rien à cirer de ce que vous avez cru. Refaites moi encore ce coup et je vous assure que vous serez mutez dans un bled paumé. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?

- Oui, monsieur, c’est tout à fait clair.

- Brave petit ! Qu’est-ce que vous me vouliez ?

Le jeune homme se racle la gorge avant de tendre un dossier à son supérieur. Mais il a du mal à empêcher les tremblements qui parcourent ses membres. Cross s’en réjouit, mais ne fait aucun commentaire, sa curiosité attisée. Il espère que ce n’est pas pour une histoire ridicule, n’aimant pas être dérangé pour des broutilles. Alors qu’il est concentré sur une tâche beaucoup plus importante.

- Nous avons reçu confirmation monsieur, il est bien en ville.

- De qui parlez-vous ? Soyez plus clair ! s’exclame Cross, avant d’arracher le dossier des mains moites de l’agent Reno.

- De Nigthmare !

En entendant ce nom, Cross pousse un long soupir, avant de s’affaisser au fond de son siège. D’un geste de la main, il congédie l’agent Reno, qui ne demande pas son reste. Une fois seul, le directeur souffle de dépit, avant de dire, se parlant à lui-même :

- Comme si, je n’avais pas assez de soucis à régler ! Nightmare, il ne manquait plus que lui !

De nombreux entrepôts ont été implantés dans le sud de la ville, à la limite de la banlieue. On y accède par une autoroute, permettant aux camions d’y circuler plus facilement. On y entrepose des marchandises très diverses allant jusqu’à la dernière voiture en vogue. Certains bâtiments sont très sécurisés avec caméras de sécurité et chiens de garde. Mais ce n’est pas le cas de l’entrepôt numéro 999. D’extérieur, il semble abandonné, mais ce n’est qu’une façade afin de ne pas attirer l’attention. Le bâtiment a été loué quelques semaines plus tôt par un homme du nom de Callaway. Ce dernier a utilisé une fausse identité, ne voulant pas que son nom figure sur les registres. Personne ne doit faire le lien entre lui et cet entrepôt. C’est suffisamment dangereux pour lui de refaire surface à Chicago. Il n’a pas que des amis dans cette ville.

Les portes coulissantes à l’entrée de l’entrepôt s’ouvrent, poussés par deux hommes de main. Cette action permet à une limousine noire de se glisser à l’intérieur. L’entrepôt qui fait environ de 800m² est totalement vide. Aucune trace de la moindre machine. Le bâtiment est séparé en quatre parties et compte plusieurs pièces qui pourraient servir de bureaux.

La limousine se gare au milieu de la pièce principale. A part un mince nuage de poussière qui recouvre le sol et quelques cartons qui traînent, l’entrepôt est désert. La porte de la limousine s’ouvre et un homme en sort. Il s’appuie sur une canne d’une excellente qualité, donnant l’impression de sortir de chez un grand orfèvre. Le pommeau en or représente un serpent. L’Homme a les cheveux blancs et est âgé de 65 ans. Malgré son âge, il ne faut pas faire attention à son attitude et surtout se méfier de lui. Tous les hommes qui travaillent pour lui le savent. Certains personnes trop confiantes l’ont apprises à leur dépends. Elles ne sont plus là pour pouvoir en parler. Il suffit de regarder les yeux de cet homme pour y voir une détermination à toute épreuve. Ainsi qu’un grain de folie, tout à fait inquiétant.

Dans sa jeunesse, le dénommé Callaway a énormément voyagé. Il a découvert de nombreuses cultures et a pratiqué plusieurs sacrifices et actes de tortures. Il a pu réaliser son rêve ultime et devenir un puissant chaman. Il maîtrise la magie blanche, ainsi que la plus dangereuse la noire. Elles n’ont plus aucun secret pour lui. Ses talents sont reconnus et surtout craints dans le monde entier. Il travaille souvent pour la mafia, ce qui lui a permis de créer un petit business lucratif. Il utilise le nom de « Nightmare », trouvant qu’aucun autre pseudo ne lui sied aussi bien.

Il suffit qu’on prononce son nom pour que la plupart des gens commencent à trembler. Cela lui procure beaucoup de plaisir. Il aime provoquer la peur chez les personnes. Pour lui, c’est l’unique moyen d’obtenir du pouvoir et de contrôler les autres. La peur est la plus puissante des alliées mais aussi des armes. Ceux qui disent qu’il s’agit au contraire de l’amour qui est l’arme la plus puissante, n’ont rien compris à la vie. Qu’ils continuent à vivre dans le monde des bisounours, Nightmare se fera un plaisir de leur remettre les idées en place…avant de les anéantir.

Actuellement, il a du se déplacer à Chicago pour en finir avec une affaire qui lui cause de nombreux désagréments. Il déteste énormément cette ville, il n’a jamais réussi à se l’expliquer. Mais les énergies qui circulent dans cette ville l’étouffent, lui donnant la nausée. Callaway ne s’est confié sur ce sujet à personne, ne voulant pas qu’on découvre qu’il dispose d’une faiblesse.

Il est contrarié au plus haut point d’avoir dû faire le déplacement. Tout cela à cause de cette idiote de Nina Buttler. Il aimerait l’étrangler de ses propres mains, mais il a appris avec le temps que la patience est mère de sureté. Et que si on souhaite prendre le contrôle sur n’importe quelle situation, il est important d’en disposer.

La mafia Coréenne l’a contacté pour s’occuper du cas d’un milliardaire. Il s’agit d’un homme qui devait disparaitre sans laisser de trace. Mais le problème, c’est qu’il n’était pas une personne facile d’accès. Suite à une tentative de meurtre avortée, il est devenu paranoïaque et ne sortait plus de chez lui. Les personnes chargées de sa sécurité étaient d’anciens militaires des forces spéciales. Triés au volet et incorruptibles. La seule manière était Nina Butler. Elle ressemble comme deux gouttes d’eau à la défunte femme du milliardaire. Nina a réussi à le séduire par internet. Sa tâche consistait à entrer chez lui après y avoir été invitée et a y laissé un certain objet sur place.

Callaway se serait occupé de la suite, utilisant une magie ancestrale afin de faire appel à des démons de rang inférieur. Ces derniers se seraient chargés de faire disparaitre à jamais la cible. Mais quand elle a appris la suite des évènements, elle a eu peur et a pris la fuite. Callaway a perdu toute crédibilité sur cette affaire et a dû s’excuser auprès de ses commanditaires. C’est la première fois qu’une telle situation se produisait et il compte bien que ce soit la dernière. Sa réputation est son bien le plus précieux. Nina va payer le prix fort pour avoir osé la ternir.

Il se dirige vers son bras droit, le dénommé Andrew. En le voyant s’approcher, celui-ci pose un genou à terre avant de baiser la main de son patron. Le signe habituel d’allégeance auquel ses hommes ont l’habitude de se soumettre. Andrew relève la tête et se redresse lorsque son supérieur le lui autorise. Il prend ensuite la parole afin de lui expliquer succinctement la situation.

- Comme convenu je l’ai averti. Elle ne compte pas coopérer. Il va falloir qu’on agisse.

Callaway pousse un soupir et secoue négativement la tête, agacé. Il se serait bien passé de cette complication.

- Rappelez-vous de ça, il ne faut jamais confier un travail à une femme ! Nous ne pouvons plus reculer, l’échéance arrive à terme.

- Que comptez-vous faire ?

- Ce que je fais de mieux ! A la tombée de la nuit, ils sortiront et ils nous la ramèneront. Elle ne nous laisse pas le choix. Il leur faut une victime et la proie est toute indiquée pour ce sacrifice.

- Et Nina ? Elle risque de représenter une menace.

- Ça me fait une belle jambe ! Une fois que tout sera fini, on la supprime. Pas de témoins, comme d’habitude. On ne change pas les règles. Elle mérite tout ce qui lui arrive. Elle aurait pu être riche mais elle a préféré jouer avec le feu. Alors pour ma part, je compte bien la laisser brûler !

Andrew acquiesce de la tête, ne voyant rien d’autre à ajouter. Puis il prend congé et rejoint ses hommes afin de régler les derniers préparatifs. Il n’a pas le droit à l’erreur, tout doit être opérationnel d’ici quelques heures. Son patron n’est pas connu pour accepter les échecs. Ceux qui ont osé en commettre l’on payé très cher. Andrews ne tient pas à rajouter son nom sur la liste.

Callaway se dirige vers une grande porte noire coulissante dans le coin gauche de l’entrepôt. Il pousse la porte et regarde à l’intérieur. Un sourire sadique se dessine sur ses lèvres.

A l’intérieur, des signes cabalistiques sont dessinés à même le sol et sur les murs avec du sang humain. Chaque trait est très précis, rien n’a été laissé au hasard.

- Tout se déroule comme prévu. La fête peut débuter !

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