Les faubourgs encrottés des déchets noctambules,
Les passy faisandés, les Cliclis rabougris,
Ce schéma archaïque où les tacots circulent.
Ah! Paris! Tu es blette et pourtant si jolie.
Ton haleine est fétide d'alcool et de cons,
Ton ciel est mansardé, de bonne il est chambré,
Les putains devêtues sucent ton mamelon.
Ah! Paris! Tu es vieille et pourtant inchangée.
Sur ton front grisonnant j'irai poser ma voix,
Y graver de mes mots le nom de mes aïeux
Et comme un vieux pigeon je crèverai sur toi.
Ah! Paris! Je te hais et pourtant je te veux!