Chapitre 8 : L'inateignable foyer

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HORIS


Naguère, lorsque le jeune homme foulait le désert, il avait craint qu’il fût son tombeau. Il s’y était égaré jadis, claudiquait plus qu’il ne marchait. Il avait progressé dans la fournaise durant l’éternité. Du moins était-ce ce qu’il avait ressenti comme sa gorge s’était asséchée, comme son estomac s’était noué, comme l’actinite submergeait son corps fragilisé. Foulée après foulée, proche de l’effondrement, la sensation de s’enfoncer dans le sable s’amplifiait. Aussi sa transpiration, pourtant déjà abondante, s’écoulait outre mesure.

Mais il ne fut pas enseveli. Son existence ne s’acheva pas au sein de l’apparente désolation. Tel aurait été probablement le cas s’il y avait séjourné fût-ce quelques heures de plus. Au moment où il implorait sa fin, au moment où son agonie sifflait la sinistre exacerbation, des âmes salvatrices l’avaient trouvé. L’avaient conduit au-delà de ses espoirs. L’avaient emmené vers une nouvelle vie, tandis que la précédente se concluait dans la lente et âpre souffrance. L’avaient transporté des journées entières, jusqu’à un biome dont il n’aurait guère soupçonné les contours.

Ils avaient réussi à soigner ses plaies. Ils avaient cependant échoué à atténuer directement ses maux internes.

Le premier jour, il avait à peine ouvert les paupières. Ses sauveurs l’avaient allongé ses duvets, à l’intérieur de leur plus spacieuse tente, afin de le protéger d’une chaleur traîtresse. Ni les bouillons saupoudrés d’herbe médicinale, ni les guérisons plus ancestrales n’avaient été efficaces. L’adolescent avait été secoué de spasmes, noyé dans sa sueur, claustré dans ses cauchemars. Les images du sang giclant, accompagnés d’hurlements, l’avaient tenaillé de pleine intensité. Au cœur même de la destruction, sous l’éclat doré projetant des ombres déclinantes, le glas sonnait. Encore, toujours. Pour tous. Sauf pour le miraculé, condamné à entendre cette mélodie répéter ses notes dissonantes.

Le deuxième jour, ses réveils étaient clairsemés. D’abord des borborygmes, puis des murmures clairs s’échappaient de sa bouche. Il appréhendait peu à peu ce nouveau foyer comme il vidait des gourdes à cadence effrénée. Pour sûr que la migraine persistait, tant les images se gravaient dans son esprit. Sa famille, décimée. Sa ville, anéantie. Le feu, étendu dans chaque rue, chaque habitation. Le souvenir assaillait sous toutes ses formes, le rongeait de l’intérieur.

Le troisième jour, l’amour abandonnait son être, et avec lui les berceuses paroles de proches purifiés par les flammes. Seule survivait le sadique, le meurtrier, le génocidaire. Le poing du jeune homme se serrait comme le sourire de son ennemi s’étirait. Et son rire. Et sa façon si habile, pourtant si monstrueuse, de faucher ses trop nombreuses victimes. Le corps tout entier de l’adolescent vibrait à sa simple apparition, comme le sang lui montait à la tête.

— Je vais tuer Nerben ! hurlait-il.

Les mots résonnèrent à travers tout le campement. Se répercutèrent à répétition, prompts à déchirer les cordes vocales du traumatisé, jusqu’au moment où il s’écroula de nouveau, comme vidé de son énergie.

Le quatrième jour, l’accalmie le guetta enfin. Tout juste émettait-il des gémissements quand il se redressa. Devant lui était assise une femme au visage creusée de rides, aux mèches bouclées ivoirines, à la tunique en étoffe de coton et au turban bai. À ce moment précis, Horis n’aurait jamais cru qu’une aura si mystique l’assisterait pendant tant d’années.

— Tu dois être secoué, avait-elle murmuré. Mais je ne souhaite pas que tu demeures dans l’ignorance, car tu dois te poser plein de questions. Je m’appelle Yuma. Je suis la chamane de la tribu Iflak. Je suis chargée de la connexion spirituelle entre notre monde physique… et ce qui se trouve au-delà.

— Attendez ! s’était écrié Horis. Quelle tribu ? Quelle connexion ? Je suis perdu…

— Tu sembles avoir enduré de terribles souffrances. C’est fini, désormais. Nous te protègerons.

— Non, ce n’est pas fini. Je suis égaré… Je…

Horis ne ressentait plus de douleur apparente. Sa fièvre était tombée, à l’instar de sa transpiration. Il avait bondi malgré tout et s’était précipité vers l’extérieur. Aussitôt une sensation vertigineuse l’avait déséquilibré. Une terre d’ocre, irisée, s’étendait à perte de vue, couverte d’une végétation jusqu’alors raréfiée. Tant de sommets tutoyaient le ciel, au-dessous desquels s’érigeaient de multiples conifères. Il fréquentait pour la première fois la nature sauvage et indomptée, en dehors de toute civilisation.

Il en existait pourtant une à proximité. Le long de la déclivité vivaient artisans, musiciens, éleveurs et cultivateurs, unis sous une même bannière. Lesquels avaient d’abord dévisagé le premier venu d’un air inquisiteur, avant de l’accueillir avec amabilité. Des larmes insoupçonnées de joie s’étaient glissés le long des joues de l’adolescent.

— Voici donc la tribu Iflak ? avait-il demandé.

— Oui, avait confirmé Yuma, désormais à sa hauteur. Nous vivons dans les montagnes d’Ordubie, loin des tracas de l’empire.

— Vous êtes de nomades, alors ? N’êtes-vous pas traqués ? Discriminés ?

— Et exclus. Tel est notre lot. Voilà sans doute pourquoi tu n’as jamais entendu parler de nous. Nous nous cachons des yeux indiscrets, là où personne ne songera à nous trouver. Un sacrifice nécessaire pour l’épanouissement de nos tribus.

Au sein de cette communauté avait émergé une silhouette. Un homme aux cheveux poivre d’un certain âge, au teint hâlé, à la moustache généreuse et au léger embonpoint. Il avait salué l’adolescent mieux que quiconque.

— Nous avons entendu tes cris, avait-il marmonné. Quoi qu’il ait pu t’arriver, sache que nous sommes profondément navrés. Je suis Salagan, chef de cette tribu. Yuma a déjà dû s’être présentée.

— Vous m’avez trouvé au milieu du désert ? s’était étonné Horis. Mais nous sommes au milieu des montagnes !

— Nous ne sommes pas si hauts. Pas encore, en tout cas. Et puis, nous t’avons porté pendant un certain temps. Mais tu as raison : c’est mon fils, Igdan, qui t’a trouvé, tandis que des inquiétantes rumeurs parvenaient à nos oreilles. Il a hâte de te rencontrer, et était très tracassé concernant ton état.

— Je dois le voir, alors. Le remercier de m’avoir secouru. Mais est-ce que cela en valait la peine ?

— J’ai senti ta puissance magique, avait ajouté Yuma. Nous ne pouvions t’abandonner.

— Ma puissance magique… C’est la raison même pour laquelle ils nous ont exterminés. Ma famille, mes amis… Je n’ai plus rien.

— Alors les rumeurs sont fondées, avait déploré Salagan. La nouvelle impératrice ne s’est pas contentée d’assassiner ses frères et sa sœur. Elle a rejeté sa haine sur les mages. C’est pire que tout : ils n’oppriment plus seulement les nomades. Nous devons nous soutenir pour ces jours difficiles.

— L’impératrice, oui ! Je me souviens de son nom… Bennenike ! Elle est la responsable. Je la trouverai, je le ferai souffrir, et je la tuerai, tout comme Nerben !

— Assez ! Tu es déboussolé, en deuil et nous le comprenons. Mais les forces de l’impératrice sont d’une puissance inégalable. Espères-tu vraiment te lancer seul face à une armée surentraînée ? Hélas, tu n’as aucune chance. Répondre à la violence par la violence ne nous entraînera que dans un cycle de destruction sans fin.

— Mais il faut bien faire quelque chose !

— La vengeance n’a jamais rien amené de bon. Nous, les Iflaks, croyons en la paix absolue. Lorsque nous fréquentons un milieu trop belliqueux, nous nous éloignons, cherchons l’apaisement. J’espère que tu la trouveras ici… Comment t’appelles-tu, d’ailleurs ?

— Horis Saiden.

Salagan avait posé sa main sur son épaule et l’avait gratifié de son plus chaleureux sourire.

— Bienvenue dans notre tribu, Horis Saiden.

Il avait vécu parmi eux huit années durant. Il les avait quittés au moment où son devoir l’appelait. Désormais, c’étaient eux qui réclamaient son retour.

Cette fois-ci, il ne subit guère un réveil en sursaut. Au lieu de quoi il s’ouvrit à la réalité avec douceur. Allongé entre les aspérités, sur une terre bosselée à même une pente, il sentit la fraîcheur de la nuit s’infiltrer dans ses vêtements. Des euphorbes épineuses jalonnaient ce sol irrégulier, au-dessus duquel serpentaient des chemins herbeux, creusés de flaques par endroits. Bien que sa migraine se fût apaisée, une impression de paresthésie vrillait ses jambes. Je suis habitué à ne pas connaître le confort d’un véritable lit. Pourquoi mon corps réagit ainsi ? Horis inspira des goulées d’air avant de se redresser un peu. Seulement s’aperçut-il que Médis était éveillée, alors que Milak et Sembi dormaient encore. Assise, mains enroulées sur ses genoux, elle contemplait le contrebas d’un air pensif.

— Toi aussi, tu peines à trouver le sommeil ? s’enquit-il.

— Tu avais l’air de bien te débrouiller, objecta son amie. Probablement l’une de tes nuits les plus paisibles.

— Pourtant mon rêve était loin d’être agréable… J’aimerais me distancer de telles pensées. Que toutes ces projections de mon esprit n’aient pas l’air si réels.

— Chacun a un rapport différent au monde. Même pour un mage, le tien est particulier.

— J’ai besoin de réponses. De trouver ma voie. Jusqu’à présent, je me contente de suive celle que l’on me dicte.

— Je suis tout autant égarée que toi. C’est difficile de se remettre d’une pareille défaite… Mais si Yuma peut nous offrir une chance, même infime, il faut la saisir.

— Oui. Je ne l’entends plus depuis quelques jours. Sûrement car nous nous rapprochons des montagnes. Nous touchons au but… Ça a l’air vain, formulé ainsi, mais merci de voyager à mes côtés, Médis.

La concernée acquiesça, sourit, s’empourpra, mais échoua à retourner le compliment. Un bâillement faillit décrocha sa mâchoire, l’exhortant à sombrer dans les limbes du sommeil. Horis et Médis se mirent donc d’accord pour interrompre leur conversation, pour la reprendre lors d’un lendemain meilleur.

La nuit fut brève. Dépourvue de rêve. Juste la sereine transition entre l’obscurité et l’aurore. Quand les premiers oiseaux se mirent à pépier, quand l’illumination rasa le biome, Horis réclamait encore un bris de repos. Telle volonté échoua à sa réaliser, car Sembi le secoua vigoureusement.

Hein ? N’exagèrerait-elle pas un petit peu ? Le jeune homme découvrit sa camarade le fixant, traits tirés, comme préoccupée. Médis et Milak s’étaient pincés les lèvres et avaient joint les bras. Horis suivit la direction de leur regard et avisa la présence de personnes familières.

Salagan se dressait à proximité, accompagné d’autres membres de la tribu. Lui, ici ? Combien de temps cela fait ? Des mois entiers… Une année, peut-être. Oh, cela passe si vite ! Rarement Horis avait-il aperçu le chef les poings plaqués contre ses hanches, sourcils froncés, foudroyant son protégé du regard. Malgré tout, ce dernier s’apprêta à l’enlacer, à chérir ces retrouvailles tant attendues.

Il reçut une baffe dans sa joue. Vive, sèche, qui le laissa bouche bée.

— Tu as le culot de revenir ici après ce que tu as fait ? tonna-t-il.

— Mais vous m’avez retrouvé…, plaida Horis, encore sous le choc. Il y a eu un appel !

— Yuma a en effet senti que tu progressais vers le nord. C’est la première fois que tu te rapproches depuis longtemps. J’ignore pourquoi elle tenait à m’emmener jusqu’ici. J’ai l’impression de perdre mon temps.

— J’ai ressenti la nécessité de revenir… Je n’ai jamais oublié mon appartenance à la tribu Iflak.

— Dommage pour toi, car tu n’es plus le bienvenu parmi nous.

Horis se figea, comme paralysé. Abonda la transpiration alors que son regard s’égara entre le vide montueux et les sillons acariâtres de son meneur. Je ne suis plus personne. J’ai commis trop d’erreurs. Voici ma rétribution pour ma violence, mon impulsivité, mon immaturité. Il s’était suspendu qu’il remarqua à peine Médis, manches retroussés, le sang lui montant au visage, par-devers Milak et Sembi estomaqués.

— Comment osez-vous ? dénonça-t-elle. Il ne racontait que du bien de vous !

— Qui es-tu ? demanda Salagan, dubitatif.

— Médis, un de ses compagnes de route. Celle qui a compris son combat, tout comme les deux autres ici.

— La notion même de combat t’induit en erreur. J’ai souhaité toute ma vie que la cruauté humaine prenne une fin. Vous y avez hélas contribué.

— Nous avons lutté contre la tyrannie !

L’expression de Salagan sévit davantage. Si bien qu’il saisit son propre poignet afin de se contenir. Non, ça ne lui ressemble pas ! Prêt à reculer, Horis plissa les lèvres quand il s’avisa des sanglots de son ancien chef.

— Nous avons perdu deux membres de la tribu…, se dolenta-t-il. Par ta faute, Horis ! Tu as trahi ma confiance !

— Qui mentionnes-tu ? hésita le mage. Je suis désolé pour Igdan, mais…

— Ne commets pas l’affront d’oublier Whalis ! Tu l’as assassiné toi-même !

— Je l’ai fait pour protéger notre tribu !

— Le meurtre sauvage n’a jamais protégé qui que ce soit. Il était un des nôtres, mais quand Igdan a raconté comment tu l’as brûlé vif… Voilà donc la leçon que tu as tiré de mes enseignements ? Tu étais censé avoir acquis de la sagesse. Prôner la conciliation avant tout.

— C’était lui le traître, bon sang ! D’accord, j’ai réagi à l’instinct… Mais il nous avait tous mis en danger !

— Tu as répondu à la provocation par la nôtre. Whalis aurait mérité le pardon. Il aurait reconnu ses erreurs. Et si cela n’avait pas été le cas, nous l’aurions banni. Nous ne nous serions pas rabaissés aux méthodes adverses. Es-tu trop fougueux pour le comprendre, Horis ?

— Je savais que j’aurais été moi-même banni. Alors je suis parti. Je vous ai trop mis en danger.

— Tu as échoué. L’impératrice règne toujours. Les miliciens continuent d’exterminer les mages. Tout ce que tu as ramené ici, c’est une fille ingrate et impertinente, deux autres ma foi fort silencieux, pendant que mon fils est mort dans les cendres de Doroniak ! Oh, mon fils… Il tenait tant à te retrouver. Ça lui a coûté sa perte.

Des larmes se propagèrent, tel un mal irréparable, terriblement contagieuses. Face à un chef proche de se recroqueviller, par-devers la douleur partagée, les traits de Horis se plissèrent encore. Ce pourquoi il tendit sa main à Salagan, lequel se détourna de lui. Pourquoi ? Huit années de vie commune, envolées à cause de mes mauvaises décisions ? Médis, elle, le dénonça d’un âpre regard.

— Ça suffit ! fulmina-t-elle. Présentez-lui vos excuses immédiatement !

— Tu n’es pas concernée, répliqua Salagan. Reste en dehors de cette histoire !

— Horis a voyagé des semaines pour vous retrouver ! Il n’avait de cesse de me répéter combien vivre parmi sa tribu avait sauvé sa vie. Et c’est ainsi que vous le remerciez ?

— Quand il nous a abandonnés, Igdan était encore vivant. Il est mort sans que je puisse lui dire adieu…

— Vous n’y étiez pas, à Doroniak ! Vous n’avez vu mon maître, celui en qui je croyais, celui que j’aimais tant, trahir tous ses principes, tuer ma sœur et tant d’innocents, ensevelir une cité millénaire ! J’y étais, Horis aussi, et je vous le garantis, il s’est battu pour minimiser les pertes ! Il s’est voué corps et âme pour lutter contre le mal dans les deux camps ! Il s’est même dressé contre son ancien modèle ! Vous croyez qu’il n’a pas essayé de sauver Igdan, une victime parmi des milliers de cette bataille ? Vous imaginez qu’il n’a pas éprouvé un chagrin irrécupérable quand il a agonisé dans ses bras ? Vous pensez sérieusement qu’il n’a pas passé des nuits à le pleurer, souffrant de mille remords ? C’est si facile de juger, depuis votre montagne perchée ! Lorsque les choses tournent mal, vous et votre pacifisme hypocrite décampez dans l’autre direction, comme les lâches que vous êtes ! Horis a souffert, mais il n’a jamais abandonné, toujours debout face aux injustices ! Pouvez-vous en dire autant ? Je ne pense pas ! Vous salissez la mémoire de votre fils, qui lui a toujours cru en Horis !

Assez de conflits, assez de haine ! Ni une, ni deux, Horis traça sa propre fuite, s’éloigna hâtivement du groupe. Médis se lança aussitôt à sa poursuite tandis que Salagan se limita à les regarder s’éloigner. Tout jugement s’était atténué. Demeurait le choc, la puissance des mots répercutés en tonitruants échos. Ainsi que l’effacement d’un passé regretté.

Tous restèrent muets au moment où ils se trouvèrent à eux quatre.

— Eh bien…, murmura Sembi. Si je retrouve les miens, j’espère que ça se passera différemment.

— Désolé pour toi, compatit Milak. Je suis de ton côté, Horis. Je suis resté silencieux, mais je soutiens totalement les propos de Horis.

Aucun sourire ne germa en dépit de leur soutien. Trop de larmes ont coulé. Trop de gens ont souffert. Ils ne parvinrent à formuler aucun mot. Ils préfèrent s’abandonner dans le regard des autres, l’expression indicible, le souffle profond.

L’instant se prolongeait. Guère le silence. Parce qu’émergea une ombre, projetant une cape oscillant au gré du vent. Parce que retentit une voix autrefois immiscée au sein de l’esprit, désormais à hauteur d’une butte.

— Malheureux, mais inévitable. Viendra un jour où Salagan regrettera ses dires. J’avais prédit qu’il serait énervé contre toi, mais pas à une pareille intensité. C’était nécessaire pour que tu les retrouves tout en gardant ton indépendance.

Les deux mages se retournèrent. Ils restèrent sans voix, yeux dilatés.

— Suivez-moi, requit Yuma. Votre destination se situe bien dans ces montagnes.

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