La cigarette se consumait au rythme du whisky...

Rien n’était plus pareil alors.

Dans le décor grandiloquent qui m’entourait

Je ne voyais que la fumée et le goût sale et poussiéreux de la femme derrière le comptoir.

Que vouliez-vous que j’y fasse ?

Après tout il fait nuit.

Alors ?

Allez, il est temps.

Encore et encore.

Que faire d’autre ?

Moi c’est tout ce que j’aime ce sale, cette solitude épouvantable,

et cette douleur au matin,

qui se mélange entre rêves et cauchemars,

où je ne sais plus si j'ai mal au-dedans ou au-dehors.

Comment savoir?

Tout s'efface,

au fil de cette cigarette et de ce verre de whisky,

au rythme bucolique de ce bar de campagne.