Chapitre 25 - partie 3

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A la différence de Tobias qui n’en revenait pas, Faith était assez amusé de cette révélation. Il est vrai qu’elle ne s’en serait jamais douté jusqu’à maintenant elle avait vu en Fiore un des idéals féminins rien en elle n’aurait pu laisser deviner cette vérité sur son genre. Pourtant, elle était déjà aller voir des théâtre de kabuki où les pièce était seulement joué par des hommes. Là-bas, elle avait vu des acteurs au manière bien plus féminine qu’elle, imitant à la perfection son genre au point que sa seule pensée avait été : “qu’est-ce qu’elle est belle.”

Elle se demanda si comme rémy Fiore s’amusait à changer son genre pour le plaisir d’explorer de nouvelles sensations ou c'était par mal-être de son genre de naissance et pour suivre son genre de coeur.

Elle supposa plus pour la deuxième option, elle avait toujours vu Fiore être en tant que femme et se présenter en tant que telle.

Damien lui ne semblait peu surpris ce qui intriga Faith.

— Vous le saviez ?

— Oui. En tant qu’incube on sent ces choses-là. C’est une sorte d’intuition que nous avons.

Ils se regardèrent sans parler. Alors que Tobias perdu continuait de balbutier :

— T’a vu, c’était un mec. Sérieux. Comment une femme comme ça pourrait être … Tu te rends compte. On peut faire ça par magie. Depuis quand la magie c’est une trousse à maquillage !

Faith se contenta de lui tapoter l’épaule, en le laissant le temps de reprendre ces esprits. Pendant qu’elle conseilla à Damien de se reposer un peu avant de reprendre la suite de l’autopsie.

Elle l'obligea à prendre une pause d’au moins une heure, lui rappelant pour qu’il soit plus coopératif qu’ils ne pouvaient se permettre une erreur. Au bout de ce délai, il reprit son analyse et observa les sorts restant. L’un d’entre eux l’intrigua particulièrement par création plus récente que les autres. Il se tissait autour du coeur. Intrigué, il sortit un scalpel et se mit à trancher la peau de Fiore, puis la chair, ensuite les muscles. Une fois une large incision en forme de Y sur le torse. Il souleva les parties sur les côtés pour découvrir les os.

Après ça il se saisit d’une immense à l’embout comme un bec de perroquet pour sectionner les os.

Ceci étant fait, il se mit à retirers les côtes et à les placer dans un plateau métallique.

Le coeur mise à nu fut bien plus simple à observer et même Faith qui avait réussit à rester malgré cette dissection dérangeante, remarqua quelque chose d’étrange.

D’étranges symboles semblaient avoir été marquer au fer rouge sur la chair du coeur.

— Qu’est-ce que c’est ? Un sort ?

— Non, un message.

— Comment est-il arrivé là ? C’est le meurtrier qui…

— Non c’est lui qui...

— Elle.

— ...c’est elle qui se l’ai fait avec sa magie.

— Pourquoi se faire quelque chose d’aussi douloureux.

— Je suppose qu’il..elle tenait vraiment à dire quelque chose.

Faith baissa les yeux face à cette lettre d’adieux morbide.

— Attendez ça semble changer.

— De quoi ? le message ?

— Oui, ce n’est pas un simple message c’est un sort.

Il leva les yeux au ciel comme si une idée venait de lui tomber sur la tête et se précipita vers sa bibliothèque. Il se mit à feuilleter plusieurs livres en même temps avant de s'exclamer de victoire. Il se mit à découper les tuyaux du coeur pour le détacher. Dans sa main il se mit à tourner le coeur pour le voir sous toutes les coutures. Les marques étaient gravé sur tout le coeur changeant à intervalle irrégulier de symbole.

Il sourit à pleine dent. Et se tourna vers Faith le visage heureux comme un enfant.

— C’est une carte, jubila l’incube.

— Un carte de quoi ?

— D’ici de la ville, il indique la position de quelque chose mais impossible de savoir quoi.

— J’ai peut-être mon idée.

Fiore dans un dernier souffle avait créer un sortilège constant pour localiser son agresseur. Malheureusement, comme l’expliqua Damien, un tel sort avait sûrement accélérer sa mort arrêtant son corps presque immédiatement. Peut-être que sans ça elle aurait pu survivre. Peut-être….

Bien il ne fallait pas que ce sacrifice soit en vain. Retrouvons cet enfoiré. Maintenant il était foutu.

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