Chapitre 71. L’examen médical de Marc (3)

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### Marc ###

Je dus m’endormir rapidement, mais je fus réveillé par la tournée de surveillance de l’infirmière. C’était toujours Athéna ! Elle n’était pas censée contrôler mes constantes mais elle recula le drap me couvrant et mit la main doucement sur mon sexe. Je fis semblant de dormir encore, je voulais voir ses intensions !

Je sentis qu’elle décalotta le gland et qu’elle approcha ses lèvres de mon sexe. J’interrompis brutalement son geste :

– Athéna, non, la doctoresse ne serait pas d’accord, quoique je ne refuse pas tes services en d’autres lieux et sans surveillance médicale !

– Oui, mais je trouve que Iona te couve de trop près et qu’elle me néglige !

– Je n’ai pas bien compris ? Elle te néglige ?

– Oui, d’habitude, lors de mes nuits de garde, elle vient me tenir compagnie ! Iona profite alors de mes caresses, mais ce soir elle a préféré jouir avec toi ! Je l’ai vu ! elle aurait dû être plus discrète. Tu dois certainement être un bon baiseur ! je veux ma part !

– Athéna, modère-toi ! Elle le fait dans un but purement médical.

– Mon cul oui ! C’est bon que ma relation soit longue et sincère, sinon je la dénoncerai.

– Arrange-toi avec la doctoresse, car je pourrai témoigner le contraire, et je serai plus crédible que ton témoignage d’infirmière traumatisée sexuellement !

Elle abdiqua et rabattit les draps sur mon corps.

– Je ne te laisserai pas, mais tu as raison, mieux vaut que je négocie avec Iona, plutôt que de créer un scandale qui nous touchera toutes les deux !

– Oui, Athéna, sois raisonnable ! tu y gagneras en négociant.

– Oui, bonne nuit ! dit-elle en quittant la chambre.

Troublé par son incursion, je restai encore un moment en éveil. Je devais en parler rapidement avec Iona sous peine de déclencher une catastrophe. Athéna n’était pas mon souci mais je ne voulais pas nuire à la carrière de Iona.

Le sommeil eut le dernier mot et je me réveillai sous l’interruption de l’infirmière de jour qui vint prendre ma température et ma tension. C’était une dame plus âgée mais aimable qui m’annonça que j’allais subir un nombre de tests avant de pouvoir prendre mon petit-déjeuner.

### Athéna ###

J’étais vraiment frustrée, alors que Iona s’était payé le luxe de baiser ce patient, moi, je ne pouvais pas en profiter ! Un patient comme lui était tellement exceptionnel : il était beau et ne souffrait apparemment d’aucune maladie grave. Il était bien équipé et à croire les gémissements de Iona, elle avait bien joui. Comme mon tour de garde était presque terminé, je gardai ma rancœur pour en discuter demain avec Iona. Je savais que le patient américain restait en observation jusqu’à la fin de la semaine.

En me changeant au vestiaire, je constatai que mes cuisses étaient trempées de cyprine ! Cet homme me faisait tellement envie ! Je pris une lingette pour étancher les fluides et envoyai un texto à Iona :

** Tu as baisé avec l’américain, mais moi il me refuse ! *

La réponse ne tarda pas :

** Rejoins-moi dans ma chambre, je t’expliquerai ! *

Je mis donc mes vêtements civils et toquai à sa porte. Iona m’ouvrit immédiatement et sans dire un mot m’embrassa sur la bouche et inséra sa langue entre mes lèvres. Je ne pouvais pas refuser ce geste d’amour et je me laissai faire. Elle introduisit une main sous mon top pour serrer un téton, ce qui me surprit et me fit gémir !

– J’ai vu que tu as baisé Marc ! Tu t’es payé une bonne tranche avec ce patient ! Je voulais ma part et il refuse prétendant que tu ne serais pas d’accord !

– Athéna, ma chérie, tu ne comprends pas ! Ce patient est hospitalisé pour un problème cardiaque ! Il a des arrêts après avoir joui, ce qui entraîne des évanouissements. Je ne voudrais pas qu’il meure en éjaculant sous tes manipulations. Les simulations que j’ai pratiquées m’ont confirmé que son cœur est soumis à de fortes tensions au moment de la jouissance. Mais je te promets que demain soir je referai une simulation et tu pourras le baiser sous mon monitoring. J’espère que tu me comprends ! En attendant, j’ai un créneau de libre maintenant, alors déshabille-moi et jouissons, quoi que tu penses, cet homme m’a vraiment fait du bien avec son engin, mais en sortant, je n’étais pas entièrement satisfaite.

Je défis sa blouse avec brutalité, arrachant au passage deux ou trois boutons, j’empaumai ses seins et mordis ses tétons en punition.

– Athéna, du calme ! tu devras recoudre ma blouse, mais calme-toi ! Tu es tellement excitée ? Ce n’est pas une séance de maso, modère-toi et vient me lécher mon bijou. Je te promets que ce soir tu pourras sentir son engin entre tes cuisses. Il te conduira au Nirvana, car c’est vraiment un excellent amant ! Il m’a avoué qu’un groupe de femmes se disputaient pour dormir dans son lit.

– Pardon Iona, je mouille rien qu’en pensant à ce patient et aux cris que tu as émis sous ses caresses.

– Ce soir tu pourras profiter, mais je serai présente car je veux monitorer son cœur pendant l’acte ! Au moindre incident je pourrai intervenir, c’est sans doute un problème mineur, mais ce sera plus facile que je scinde l’observation et l’acte sexuel. En attendant fait moi jouir maintenant !

Je crois avoir compris, ce que Iona voulait faire ! En attendant j’écartais ses jambes et introduisis ma langue dans son vagin. Iona était vraiment tendue car dès que ma langue toucha son clito elle gémit longuement sous les vibrations de son corps. Elle mit une main sur ma tête pour m’empêcher de me retirer et avec l’autre main tritura ses seins. Elle ne fut pas longue à crier son orgasme !

– Merci ma chérie, me dit-elle en enfonçant ses doigts dans mon antre, son doigté fut très efficace et rien qu’en pensant que ce soir elle m’autoriserait à profiter de Marc j’eus un flash et je m’écroulai sur son corps.

### Iona ###

Athéna recousit les boutons de ma blouse avent de rentrer chez elle. Il me restait encore maintenant à prévenir Marc que ce soir il serait soumis à des tests avec une autre partenaire !

Ce matin il devait être soumis à un long contrôle qui n’était pas stressant pour lui, il devait juste rester allongé avec une série de capteurs disséminés sur son torse, son cou et ses jambes. L’électro allait enregistrer ses pulsations cardiaques et régulièrement la machine bandait son brassard pour mesurer sa tension.

Je descendis à la salle d’examen où je trouvai mon beau patient allongé nu juste couvert d’un drap qui masquait pudiquement son sexe. Beau, car légèrement bronzé, musclé sans excès, évidemment s’il naviguait à la voile et pratiquait la plongée, ça sculptait son corps sans devoir passer son temps dans une salle de muscu !

Je le saluais d’un grand sourire auquel il répondit.

– Si tu veux, je peux te mettre un documentaire à la télé, pour que le temps passe plus vite ? La Grèce antique, les animaux tropicaux ? Je ne peux pas te proposer un film porno ; un, parce qu’il n’y en a pas et deux, tu dois rester calme !

– Va pour la Grèce antique ! me répondit-il.

– D’accord, je viendrai te parler à la fin de l’examen pour t’informer de la suite en fonction des résultats. Et puis on t’enfermera dans le caisson barométrique pour mesurer ta respiration !

– Sympa ! ça risque de durer longtemps ?

– Non tu devras souffler dans une machine qui mesure ta capacité pulmonaire et ensuite l’air utilisé au repos et sous l’effort. Cette machine est beaucoup utilisée lors d’accidents de plongée, raison pour laquelle elle est installée dans le caisson.

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