Chapitre 59  - le contrat de paternité

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### Marc ###

Grâce au décalage horaire John, l’avocat de mes parents était à son bureau, je lui expliquai en quelques mots que je voulais un contrat avec don de sperme sans reconnaissance de paternité. Il éclata de rire !

– Marc, c’est un gag ? Ou un pari ?

– Non John, c’est très sérieux, C’est Emily et Bessie qui veulent que je sois géniteur de leur enfant !

– Si tu ne veux pas, je suis volontaire, à mon âge je peux encore procréer ! De plus tes pilotes sont bien jolies !

– D’accord John, prépare le contrat si ce n’est pas pour moi, tu pourras toujours te mettre sur la liste des étalons !

– Bon, je suis sérieux, tu veux ça pour quand ?

– Hier, non dans un délai raisonnable de quelques jours. Nous viendrons tous les trois.

– Ah, oui avec ton bel avion ! Ok, donne-moi par mail les coordonnées de ton vol !

– Merci John, on garde cela entre nous !

– Oui, le contrat portera des blancs pour les noms du géniteur et des mamans !

– Merci John !

Je raccrochai et rejoignis les pilotes dans leur chambre en toquant à leur porte. Ce fut Bessie qui m’ouvrit en petite tenue.

– Emily est dans la salle de bains, me dit-elle. Désolé, on n’a pas prévu de passer la nuit ici.

– Oh, je crois qu’il y a des t-shirts de toutes les tailles dans le dressing !

– Oui dit Emily en sortant totalement nue de la salle de bains, mais pour cette nuit, ce ne sera pas nécessaire ! Qu’a dit l’avocat ?

– Qu’il prépare le contrat, il sait que c’est pour vous mais pour des raisons de confidentialité les noms resteront en blanc. Ils seront remplis à la main sur les originaux et John sera témoin. Quand peut-on aller à New York ?

– Dans deux ou trois jours, le temps de déposer un plan de vol !

– Et le retour ?

– 48 heures plus tard, on pourra toujours se relayer aux commandes !

– D’accord, lorsque vous aurez le plan de vol, j’enverrai un mail à notre avocat. Je vous souhaite une bonne nuit !

– Comment ? dit Emily, tu restes avec nous ! On doit encore discuter des clauses annexes !

– Quelles clauses annexes ? dis-je un peu inquiet.

– Quand, comment et à quelle fréquence, dit Emily.

– Oui, Marc je veux une fécondation naturelle ! dit Bessie.

– On peut discuter cela demain !

– Non, non ! ce soir on veut tester le géniteur !

– Mais je peux vous donner un certificat concernant la qualité de mon sperme ! dis-je en riant.

– Fais-nous confiance ! on va juger cela par nous-mêmes, dit Emily. Allez, au lit et vite !

### Emily ###

Mon Dieu ! C’est moi qui ai dit ça ? Bessie parlait toujours de son fantasme de coucher avec Marc, et moi alors ? Même si je ne porterai pas l’enfant, je veux être maman !

Bessie défit le polo et le pantalon de Marc suivi par son boxer. Marc était pris au dépourvu car son engin était aux abonnés absents !

– Bessie, tu es sûr de ton choix de Marc comme géniteur ? Il n’a pas l’air en forme !

– Pas de problème, il y a moins de deux heures, il m’a montré qu’il pouvait ! Le condom est encore dans la salle de bains.

– Bon, je me porte volontaire pour le réveiller dis-je.

Il y avait des siècles que je n’avais plus tenu un pénis entre mes mains et encore moins dans ma bouche ! Bessie voulut participer au réveil du monstre/dragon ! Nous étions deux chiennes à lécher, sucer, masser son engin qui se dressa avec fierté.

Puis mon envie de baiser Marc me surprit, mon intimité était trempée ! Le dernier homme qui m’avait baisé était mon instructeur de l’école de pilotage. Il ne m’avait d’ailleurs pas laissé un souvenir grandiose ! Sans doute que cela a été le déclencheur qui me fit chercher des relations avec des femmes. Bessie revêtit le sexe d’une capote, mais je demandai la priorité ! Bessie me jeta un regard étrange.

– Tu es certaine ?

– Oui, je ne me rappelle à peine l’impression d’avoir eu un rapport avec un homme, je voudrais sentir la différence avec le gode vibrant que tu m’enfonces !

– Marc, je veux un rapport simple en missionnaire !

– Oui d’accord ! mais pourquoi cette position-là ?

– Je veux voir ton visage et sentir le poids de ton corps !

Marc très docile me pénétra en douceur. Quelle sensation étrange ! Je suis sûre qu’il devait emporter des toiles d’araignée comme quand on pénètre le couloir d’un château inhabité depuis des siècles !

– Merci pour ta douceur Marc !

– Oui, je devine que j’explore un endroit abandonné depuis longtemps.

– Tu ne crois pas si bien dire ! Maintenant que tu as défriché la piste, vas-y ! Fais-moi jouir !

Bessie se glissa près de nous et inséra sa main entre le sexe de Marc et mon bijou. Son doigt me fit vibrer et je fus pris d’éblouissement violent et inhabituel.

– Continuez, tous les deux ! Oh ! c’est super-bon ! Je ne savais plus que l’amour avec un homme pouvait faire autant de bien ! Bessie, c’est ton tour puisque Marc n’a pas joui !

– Merci Emily, alors ? Il pourra faire notre bébé ?

– Je vais vous regarder faire !

Bessie le chevaucha et prit un galop frénétique, ses seins ballottaient au rythme de sa chevauchée ! Je ne l’avais jamais vu aussi excitée. Comme Marc avait déjà bien ramoné, il demanda à Bessie de se calmer.

– Bessie, ce n’est pas un sprint ! Si tu veux encore profiter ralentis un peu !

– Non, Marc je suis à point ! Donne encore quelques coups de butoir ! Ouiiiiiii ! Vas-y !

– Voilà princesse ! cria-t-il.

Je vis l’abdomen de Marc se tendre pendant que Bessie s’écroula sur son corps puis se désunit. Je récupérai le préservatif et constatai que son éjaculation fut conséquente !

Marc, après un moment de récupération, se leva pour rejoindre sa chambre mais Bessie le retint.

– Non, Marc, reste ici !

– Oui, dis-je, ton avocat va certainement concocter un texte magnifique, mais il y a encore des zones d’ombre !

– Comme quoi ? demanda Marc.

– Où devra-t-il naître ?

– Aux États-Unis ! pour éviter les conflits entre la législation locale et le contrat.

– Qu’as-tu prévu en cas de décès d’une ou des deux mamans. Nous sommes pilotes et nous ne sommes pas à l’abri d’un accident !

– Une assurance vie dont l’enfant sera bénéficiaire et dont le capital sera géré par le parrain. Même après la majorité de l’enfant ! dit Marc.

– Que se passe-t-il en cas de disparition du parrain ?

– La Fondation prendra le relais.

– Qui décide du/des prénom(s) de l’enfant ?

– Les mamans ! sans aucun doute ! Mais je ne veux pas de prénoms comme Marc, ni Corina, ni Eileen.

– Donc on peut choisir Marco ou Hélène ?

– Oui, si c’est votre choix !

– Tu restes dormir avec nous ?

– D’accord, si c’est pour dormir, car demain j’ai du travail. Corina m’a donné des textes que je dois examiner.

– Nous aussi, dis-je, on doit préparer un plan de vol. On fera une escale à Londres comme d’habitude pour refaire le plein. Juste une question de sécurité, l’avion peut aisément faire le trajet sans escale et rester avec la marge de sécurité. Mais je préfère et cela ne fera qu’une heure de différence et nous permettra de faire un break plutôt que de faire un trajet de près de onze heures !

***

### Marc ###

Je me réveillai tôt ce matin, ma nuit fut souvent perturbée, plusieurs fois, les femmes me cherchaient dans leur sommeil pour me toucher. Le résultat fut que le matin, je n’avais pas vraiment récupéré ! Lorsque Corina entra dans l’appartement, j’étais encore en short de pyjama avec une belle érection.

– Bonjour Marc, houla ! tu es en forme ce matin !

– Oui, dit Bessie, en entrant dans le salon, mais on y est pour rien ! Avant que tu poses des questions, on est juste venu pour préparer le prochain vol vers New York !

– Oui, dis-je, John mon avocat américain veut me voir d’urgence !

Je ne tenais pas à donner une raison et certainement pas divulguer l’accord. Encore qu’il faudra trouver le moyen de trouver le temps pour que Bessie soit fécondée !

– Quand pars-tu ? demanda Corina.

– Sans doute demain, mais je serai de retour pour accueillir l’Eileen qui partira fin de semaine de la base d’Espagne.

– Je t’ai apporté les dernières modifications que tu m’as demandées pour tes contrats russes, on devrait en discuter ce matin.

Puis elle s’approchait pour me murmurer :

– Tu fantasmes toujours sur Bessie ? Je peux te calmer !

– Oui, Corina, attends un peu, elles vont partir !

Effectivement Emily apparut et donna une bise à Corina, sans autre explication. Je suppose que Bessie l’avait prévenue.

En partant Emily me confirma :

– Marc, on se voit demain matin, décollage à huit heures !

– D’accord Emily, merci de vous être dérangées hier soir pour régler ce voyage impromptu !

À peine parties, Corina se jeta sur moi,

– Marc, viens, je vais te calmer, que veux-tu ?

– La totale Corina ! Après on regardera le dossier russe, mais maintenant je veux baiser !

– Marc, tu devras quand même un jour, réaliser ton fantasme avec tes pilotes ! Tu ne peux pas continuer ainsi !

– Oui, je trouverai le moyen !

Je ne voulus pas révéler le projet des lesbiennes ! Elle me traîna dans ma chambre où le lit était à peine ouvert, mais Corina était trop absorbée pour remarquer que je n’y avais pas dormi ! Elle était nue devant moi en quelques secondes, tenant mon sexe dressé dans sa main.

– Marc, cela fait une semaine que je te cherche, tu n’as pas trouvé le temps et moi non plus, depuis le retour d’Espagne. L’accident du car nous a tenus tous occupés. Tu n’as pas baisé ni Lora ni Olympe, alors moi j’attendais, espérant ton passage !

Elle prit appui sur mes épaules et sauta pour m’encercler avec ses jambes. Compressant ma verge contre son corps.

– Tu n’as plus de nouvelles de ton nouveau bateau ?

– Non, pas depuis le mail accusant réception de mon payement !

– Baise-moi ! Tu as déjà pensé à la croisière d’inauguration ?

– Oui, juste une balade de deux jours, avec Lora, Olympe, toi et les deux pilotes !

– Tu devras prendre des vitamines, mon cher Marc ! Alors viens vite que je profite de toi avant que tu ne sois plus à même de me donner du plaisir !

Elle me coinça contre le mur, et ouvrit grand ses jambes pour me permettre de la pénétrer.

– Oh oui Marc, défonce-moi ! J’ai hâte de voir l’Eileen ici au Pirée ! Je te veux maintenant car avec toutes tes copines à bord, il faudra s’inscrire !

– Tu auras toujours une priorité.

– Non, Marc, nous avons une bonne entente, je ne tiens pas à bousiller ce climat ! Profite en aussi pour te rapprocher de tes pilotes ! car je suppose que sur ton aller-retour de New York il ne te restera pas beaucoup de temps ?

– Non on aura que deux jours et deux nuits à New York, c’est Emily qui me logera dans leur appart.

– Profites-en alors !

– Je devrais respecter le repos des pilotes !

– Oh, Marc, j’y suis ! retiens-moi !

Moi aussi, j’atteignis le nirvana et je fus content de la tenir contre le mur. Je fus heureux que mes ébats de la veille n’aient pas estompé ma jouissance !

***

### Emily ###

Marc était à l’heure au pied de l’avion ! C’était un plaisir de planifier des vols pour lui ! Toujours à l’heure !

Pour nous c’était un vol de routine, pour lui et la fondation on avait quand même plusieurs vols par mois en moyenne. Vu le peu de préavis, nous avions décidé de nous passer des services d’une hôtesse, je voulais retrouver l’occasion de faire l’amour avec Marc. Au retour si le contrat était signé Bessie voudra peut-être profiter de Marc aussi ?

Après le refueling à Londres, je demandai à Bessie de prendre les commandes et je me dirigeai vers Marc qui travaillait dans la cabine.

– Tu désires quelque chose à boire ou à manger ?

– Emily, tout va bien, j’ai pris une boisson, je mangerai tout à l’heure, j’ai vu dans le frigo que tu as tout prévu !

– Oui, même les préservatifs !

– Oui ? que dois-je comprendre ?

– Que je me suis arrangée avec Bessie, Tu as réveillé en moi des désirs oubliés et je voulais te remercier de nous donner une chance d’avoir un enfant ! Mais je demande quelque chose qui ressemble à un droit de cuissage.

– Emily, je crois que c’était l’inverse : le seigneur voulait coucher avec la mariée avant le mari. Alors la mariée serait Bessie mais où est le seigneur ?

– C’est moi et toi le futur géniteur de notre enfant !

– Alors tu veux ton droit ?

– Oui ! Viens sur la couchette, je te veux ! Oui, Marc je suis une lesbienne, comme Bessie que j’adore, mais tu es le seul mâle qui m’attire. J’ai redécouvert qu’une verge pouvait donner des sensations qu’aucune femme ne peut me donner !

Marc me déshabilla lentement, défaisant les boutons de mon chemisier un à un. Je voyais son regard gourmand et la bosse de son pantalon.

– Marc ne traîne pas trop quand même, de Londres à New York on n’a que 6 h 30 de vol !

– Emily, laisse-moi le temps d’admirer tes dessous affriolants. Je veux profiter de la vue de ton soutien-gorge et ton tanga !

Il défit mon soutien qui se désagrafait devant entre mes seins et se jeta avidement sur mes seins. Ah, c’est vrai que les femmes de son entourage, Corina, les chirurgiennes étaient folles de lui, sans oublier Bessie qui voulait que notre enfant ait ses gênes.

Lorsque je fus totalement nue, il parcourut tout mon corps de ses lèvres, n’hésitant pas à mordiller mes tétons et puis suprême plaisir il mordit mes lèvres intimes avant de boire la cyprine qui suinta de mon vagin. Je devenais folle de désir, il me fit des caresses que Bessie ne m’avait jamais faites, n’hésitant pas à enfoncer ses doigts dans mon anus. Puis il me retourna sur le ventre en soulevant mes fesses ! Sa pénétration dans mon vagin fut aussi douce que la dernière fois, je sentis qu’il avait mis une protection et j’appréciai le geste.

Ses mouvements en douceur me firent crier bien avant que mon orgasme me submergeât et il continua jusqu’à ce qu’il éjaculât. Puis il me retourna pour que je sois face à lui ! Je défis son préservatif et mis sa verge en bouche pour recueillir les dernières gouttes de sperme. Comme il était toujours en érection, je lui donnai une gâterie que je savais que les hommes adorent. Il gémit de plaisir et même s’il fut un peu lent à atteindre son deuxième orgasme, son jet de sperme dans ma bouche fut encore abondant.

Je me couchai à ses côtés et le laissai me caresser mon corps, il inséra ses doigts dans mon intimité et me fit jouir à nouveau pendant que je caressais sa verge encore vigoureuse. Mais il me stoppa avant un troisième tour.

– Oh, Marc, ce soir dans notre appart, je reprendrai avec Bessie le jeu de l’amour. J’espère que ton avocat nous donnera un texte de contrat qui nous rassurera tous les trois.

NDA : Marc est victime de son succès, il aura un peu de mal à récupérer le décalage horaire !

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