Chapitre 55. -  La croisière sans jalousies !

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### Lora ###

Je sentis que Marc regretta la fougueuse Sofia, qui avait dû lui procurer beaucoup de plaisir en compagnie de Corina.

Je pris la main de Marc qui touchait ma hanche pour la placer sur mon sein que j’avais découvert pour le rendre accessible. Marc apprécia en soupirant et je sentis son sexe se durcir contre mes fesses

– Marc, je te laisse l’initiative si tu ne veux pas faire de sieste. Murmurai-je.

– Lora, puisque tu le proposes si gentiment, je vais accepter ton invitation et on fera la sieste après.

Je défis mon short et le sien et me replaçai dans la position initiale après avoir glissé du lubrifiant dans mon vagin. Marc avait le sexe dur, il me pénétra sans effort et je pus apprécier l’efficacité du produit prêté par Olympe ! Marc me demanda si tout allait bien, car je sentis qu’il ne voulait pas me blesser.

– Tout va bien Marc, le lubrifiant d’Olympe est efficace !

– Je suis content de votre entente Lora, Je suis heureux que tu aimes la proximité de Corina et d’Olympe. Vous me plaisez quand vous faites l’amour ensemble.

– Oui, c’est vrai que j’aime les relations lesbiennes, mais ton chibre dans mon vagin est incomparable, c’est beaucoup mieux qu’un gode vibrant !

– Merci, du compliment ! répondit Marc en me pilonnant plus vigoureusement !

Le plaisir monta en puissance et je serrai mes muscles pelviens pour nous donner plus de jouissance. Il mit sa main entre mes lèvres intimes ce qui me fit grimper aux rideaux (enfin c’est l’expression !) Ah ! Quel plaisir de baiser avec un homme connaissant l’anatomie du sexe de la femme !

Je me penchai un peu plus en avant pour permettre à Marc de me pénétrer davantage, il buta contre le col de mon utérus et déclencha un orgasme inhabituel. Ce n’était pas une explosion fulgurante mais plutôt une lame de fond qui submergea mon corps entier. Marc sentit la crispation de mes muscles mais continua le rythme de ses pénétrations sans discontinuer.

– Oh oui Marc, continue ! Je pars pour un deuxième tour !

– Profites-en, ton lubrifiant est efficace, il me permet de tenir plus longtemps malgré l’étroitesse de ton vagin ! Reste avec moi, je vais exploser bientôt !

Je sentis la puissance de ses coups de butoir et je me laissai emporter dans le maelstrom qu’il déclencha ! Avant de perdre la notion du temps et du lieu, je perçus le flot de sperme qui inonda mon corps. Il me fallut un bon moment pour refaire surface, mais Marc n’avait pas abdiqué ! Ses pulsions continuèrent longtemps, je restai immobile pour profiter au maximum de ces vibrations bienfaisantes !

– Oh, Marc tu es un bon plan ! Je me croyais couchée entre les oliviers de mon père et que tu me faisais l’amour dans les senteurs des arbres en fleurs !

– Ah ah, c’est un beau rêve, mais je ne sais pas si tes parents apprécieraient notre relation !

– Oh, maman suspecte toujours qu’il y a quelque chose entre nous, elle serait enchantée de t’avoir comme gendre ! dis-je en riant.

– Veux-tu encore prolonger la sieste, ou allons-nous voir comment se porte le reste de l’équipage ?

J’acquiesçai et pris juste une lingette pour essuyer mon entrejambe. Marc enfila son short et remonta en premier sur le pont. En arrivant derrière lui je vis Corina et Olympe couchées l’une près de l’autre chacune ayant une main dans la vulve de sa voisine. Corina releva juste la tête en disant :

– Ah, je croyais qu’on ne vous verrait plus avant le coucher du soleil !

– Cela ne vous aurait pas déplu qu’on vous laisse encore un peu ?

– Bien sûr répondit Corina, mais de toute façon je resterai ce soir avec Olympe. Nous terminerons notre jeu.

Olympe se leva, sa nudité était magnifique et je vis que Marc ne resta pas insensible à sa beauté. Elle se rapprocha de moi et me demanda tout bas :

– Alors Lora, le lubrifiant a fonctionné ?

– Oui, Olympe, deux ! dis-je avec un large sourire.

– Bravo ! répondit-elle en m’embrassant sur la bouche. Je suis heureuse pour toi ! Tu pourras remettre le couvert ce soir car Corina me garde dans son lit !

– Oui, dit Marc qui avait saisi la dernière phrase, mais avant de s’endormir j’espère que vous serez gentilles de préparer une collation dans le cockpit. Pendant ce temps, j’irai à terre avec l’annexe pour fixer une amarre, ce qui nous sécurisera pour la nuit en plus de notre ancrage.

Marc trouva un gros rocher comme point d’attache à l’amarre et lorsqu’il revint à bord, le repas était prêt.

Il alluma la radio pour entendre les nouvelles internationales puis la diffusion du bulletin météo en grec. Corina et Olympe écoutèrent attentivement mais je n’y compris pas grand-chose n’ayant pas de notions de la météo marine.

– Marc, dit Corina, la météo annonce un changement de temps pour après-demain, je crois qu’on fera bien de rentrer demain au Pirée pour ne pas se trouver dans une mer agitée pour après-demain.

– Oui, dit Marc, j’ai saisi l’essentiel, j’écouterai ce soir le bulletin en anglais, mais en partant tôt demain matin, on sera à la marina avant le coucher du soleil. Les journées sont longues en cette période et même si le vent ne nous aide pas, on pourra naviguer au moteur !

Le bulletin météo en anglais me confirma que le mauvais temps annoncé nous donnait juste le temps de rentrer sans soucis.

Nous restâmes encore dehors après le repas jusqu’au moment que la température descendit trop bas, dans la mesure où nos corps avaient quand même bien profité de la chaleur du soleil. Corina et Olympe s’isolèrent dans la cabine de proue et Marc et moi dans la cabine arrière.

Marc me prit tendrement dans ses bras.

– Lora, si tu veux dormir tranquille, je peux toujours m’étendre dans le carré pour te laisser de la place.

– Non, Marc je préfère te garder et de dormir dans tes bras.

***

### Corina ###

Je mis un sweater pour la nuit, sachant qu’Olympe ne serait pas gênée par ce vêtement pour me caresser les seins cette nuit. Les jeux de cet après-midi sur le pont m’avaient bien émoustillée et je vis qu’Olympe était dans le même état. Olympe me caressa longuement et en finale nous nous retrouvions en soixante-neuf buvant nos fluides respectifs. Olympe experte en cunni me fit hurler de plaisir et après quelques minutes de récupération je pus lui rendre la pareille.

– Je crois dit Olympe que tes cris ont été entendus sur tout le bateau et même dans la crique.

– Tant mieux dis-je, ainsi Lora pourra profiter d’une belle érection de Marc.

***

Ce matin, je fus la première éveillée, j’entendis des soupirs puis des rires provenant de la cabine de Marc et je fus heureuse de l’harmonie régnant entre nous. Je dressai la table dans le cockpit et je vis un à un, les autres membres émerger sur le pont.

Lora portait un sweater appartenant à Marc, beaucoup trop large pour elle, même si sa poitrine remplissait bien le haut, mais les épaules et les manches lui donnèrent un aspect mutin. Elle m’embrassa joyeusement et je vis aux cernes sous ses yeux que la nuit avait été agitée et sans doute très courte ! Puis Marc apparut torse nu, dans un short où son érection matinale( ?) pointa allègrement.

Il vint m’embrasser et me serra dans ses bras, je gardai ma main entre nos corps ce qui me permit de toucher sa verge ! Il me regarda droit dans les yeux.

– Je vous ai entendus crier hier soir, Olympe ne t’a pas satisfaite ?

– Si Marc, c’est juste un câlin matinal, tu sais que je suis hétéro ! Olympe est superbe au lit, mais toi aussi !

Une fois le petit-déjeuner expédié Lora fit le rangement pendant que Marc partit avec l’annexe pour récupérer l’amarre à terre puis Olympe leva l’ancre.

C’est avec regret qu’on s’éloigna de cette crique.

– Marc as-tu pensé à marquer cette crique dans le GPS et sur la carte, comme je suis à la barre, je te laisse cette responsabilité. Je t’appellerai tout à l’heure pour me relayer à moins que tu confies le gouvernail à Olympe ?

– C’est une bonne idée ! me répondit-il. Je peux enfin me reposer un peu !

– Tu n’as dormi assez ? lui demandai-je en souriant.

Il s’approcha de moi pour murmurer :

– Non, mais ce n’est pas ce que tu crois, Lora m’a juste demandé de la garder dans ses bras et nous avons discuté de la gestion de l’équipe Fondation. Elle est heureuse de l’entente avec Olympe et elle va lui proposer de venir habiter chez elle. Elles pourront ainsi partir ensemble en taxi le matin.

– Oui Marc, j’ai déjà pensé aussi qu’on pourrait grouper nos déplacements. Au début je devrais quand même me rendre souvent à l’hôpital encore pour visiter mes protégés.

– Si ça t’intéresse, je pourrai vous prêter une voiture pour vos déplacements. Dans le garage de la Fondation il y a quelques voitures en bon état et comme vous avez toutes les trois votre permis, cela vous permettrait de ne pas devoir poireauter en attendant l’arrivée d’un taxi. Comme vous dormirez ce soir à la marina, demain je vous déposerai en ville et on prendra une voiture que vous garderez. Vous n’aurez pas de problème de parking vu que vous pourrez utiliser l’espace réservé à votre appart et à l’hôpital. Dans la voiture il y a aussi un badge carburant et un pour le parking qui fonctionne dans la grande majorité des parkings publics et aussi à la marina.

– Génial ! disais-je, merci Patron !

– Corina, reste bien attentive, on risque un méchant changement de temps, les météorologues avaient raison ! Le baromètre descend à toute allure ! Je ferai le guet pour regarder l’arrivée du coup de tabac !

### Marc ###

Je m’installai à la proue devant l’enrouleur du génois avec des jumelles, laissant les deux chirurgiennes apprécier la navigation tout en discutant médecine et organisation de l’équipe. Cela me fit plaisir de voir et de constater qu’elles pouvaient penser et agir à autre chose que le sexe !

Pendant tout le trajet, je vis les cumulus grimper en altitude puis ce furent de gros nuages gris qui barrèrent tout l’horizon. Corina me rejoignit à la proue et nous scrutions l’horizon mais la mer resta calme !

Nous étions en vue du Pirée, lorsque nous vîmes les crêtes de vagues blanchir à l’horizon.

– Ouf, on sera rentré à temps ! dit Corina.

– Oui, la bourrasque n’arrivera que lorsqu’on sera à l’abri ! Il faudra quand même bien serrer l’enroulement du génois et le bloquer pour éviter que le vent le déroule et bien attacher les cordelettes de ris de la grand-voile et serrer la housse sur la bôme !

– Tu comptes doubler les amarres ? me demanda-t-elle.

– Ce n’est pas du luxe même si c’est un peu superflu !

L’accostage se fit sans problème, Lora participa pour la première fois à la manœuvre. Je lui donnai quand même des gants de protection, pour éviter qu’elle se blesse les mains. Olympe expérimentée connaissait les dangers des cordages qui se tendent brutalement et avait ses gants personnels.

Nous avions quasi terminé le rangement des voiles et cordages, lorsque la tempête se déchaîna ! Des trombes d’eau s’abattirent sur nous. L’eau était froide et les t-shirts de mes amies se transformèrent en loques transparentes où les tétons émergèrent pour notre plus grand plaisir !

Vangelos, le préposé de la marina, vit passer les filles en courant et riait au spectacle offert ! Lui-même trempé jusqu’aux os vit courir les filles offrant un show de seins agités par la course sous un tissu rendu transparent par l’eau !

Dans l’appartement nous étions tous rassemblés dans la salle de bains, nous jetâmes nos habits trempés dans la baignoire et sans gêne aucune tous les quatre nus comme des vers prirent les gros essuies pour nous sécher. Je frottai le dos de ma rousse pour la réchauffer pendant que les deux chirurgiennes se massèrent le dos et les fesses !

Le repas du soir se limita à une bonne soupe très chaude aux légumes qui nous remit d’aplomb. Toujours emmitouflés dans nos essuies nous regardions le spectacle impressionnant par la grande baie vitrée qui vibrait sous le vent violent !

Puis nous nous étendîmes dans les divans pour regarder les nouvelles à la télévision, puis encore une série romantique, les filles hésitèrent entre « The affair » ou « Hart of Dixie » sur la chaîne payante. Finalement optèrent pour la seconde parce que c’était une histoire de toubib. Lora s’était lovée dans mes bras, en plaçant mes mains sous l’essuie sur ses seins et entre ses jambes mais malgré l’érotisme de cette position je m’endormis et je ne vis pas grand-chose de ce qui était projeté sur le grand écran.

Lora me réveilla avec un baiser tendre.

– Marc, ce serait mieux dans un lit, si tu veux bien dormir et si tu ne veux pas souffrir de courbatures !

– Oui, d’accord ! Où sont les autres ?

– Au lit depuis longtemps, elles aussi s’endormaient presque en regardant la télé !

Je pris Lora et la portai dans ma chambre, je perdis l’essuie qui nous couvrait au grand plaisir de Lora, qui vit mon gréement dressé comme pour la fête.

– Oh, Marc, non, plus ce soir, mais je te promets de rester près de toi et demain matin je serai en forme pour te satisfaire !

NDA : La suite bientôt !

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