Chapitre 49 – Complétion de l’équipe médicale – les femmes en mer.

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### Corina ###

Quelle nuit ! Au réveil ce matin, il me fallut un bon moment pour me resituer ! C’était l’appartement de Lora. En examinant le lit, je remarquai que je n’avais pas le monopole de dormir en étoile de mer ! Marc était réellement enserré entre Lora et moi. Une chance qu’il dormait au milieu de nous sinon il eut pu prendre un billet de parterre ! Trois corps nus entremêlés, nous deux emprisonnant le capitaine, comme si on avait peur qu’il ne s’échappe.

Mon ventre émit des gargouillis et je remerciai Marc d’avoir prévu la commande de petit-déjeuner avec toutes ses composantes, car à part le linge de table et des ustensiles de cuisine fournis par Dafni, il n’y avait pas grand-chose pour organiser ce repas matinal.

Lora se leva en même temps que moi et c’est dans une nudité totale que nous dressâmes la table.

– Bonjour Mesdames ! dit Marc d’une voix un peu rogue.

Lui seul, avait retrouvé son short dans la bagarre et vint nous embrasser et pincer les fesses de Lora. Cette dernière avait quelques marques de suçons sur ses seins, mais ne s’en formalisa pas. Elle resta nue à table, s’asseyant à côté de Marc et ne se gêna pas pour glisser ses mains sur son ventre.

– Merci Lora, mais ce matin, on restera sage ! Nous avons juste le temps de nous rafraîchir avant de commencer les entretiens d’embauche de l’anesthésiste et des infirmières.

– C’est entendu Marc, dit Lora, mais je demande quand même le privilège de te laver sous la douche. Ce sera sans câlins promis ! Je reprendrai mon rôle ce soir pour vous cajoler tous les deux.

J’aurais bien participé à la séance de douche, mais le temps d’aller au centre-ville, nous n’aurions pas respecté notre rendez-vous.

À notre arrivée au bureau, Olympe nous attendait dans un superbe tailleur bleu clair avec un chemisier blanc. J’admirai son élégance même si la vue de ses seins libres sous son chemisier me fit des crampes dans mon bas-ventre et généra une bosse à l’entrejambe de Marc.

L’anesthésiste fut surpris de retrouver Olympe, et heureux de travailler à nouveau sous ses ordres. Il était marié et papa de deux jeunes garçons. Olympe connaissait les gosses et demanda de leurs nouvelles. Je pris note de ses coordonnées et lui communiquai les contrats et sa rémunération. Son seul problème fut qu’il ne se débrouillait pas très bien en anglais, mais il nous rassura en disant qu’il allait revoir ses cours. Je lui communiquai l’adresse d’une jeune prof d’anglais que j’avais eu l’occasion de côtoyer il y a quelques mois et qui était disponible pour donner des cours de rattrapage.

Les infirmières qu’on voulait engager étaient jolies mais sans excès, toutes avaient travaillé avec Olympe. Comme elle les connaissait bien, leur engagement ne posait pas de problème et leur rémunération était du même niveau que leur ancien emploi. Les trois infirmières avaient été diplômées récemment mais leur expérience était suffisante. Elles étaient célibataires et vivaient ensemble dans un appartement à quelques minutes à pied de l’hôpital.

Nous avions donc une équipe suffisante pour offrir une aide opérationnelle à l’hôpital. Marc informa à tout le monde rassemblé, qu’ils allaient travailler pour la Fondation, rémunérés par nous mais que l’engagement prévoyait que le lieu de travail était bien déterminé. Il expliqua le but de la Fondation et leur souhaitait une collaboration fructueuse. Ils dépendraient de l’autorité d’Olympe et de Lora, mais devaient s’intégrer avec le personnel de l’hôpital. Marc insista aussi que les contrats et les rémunérations restaient confidentiels. Sauf exception, l’équipe travaillerait ensemble et si nécessaire, Lora et Olympe veillaient à la coordination avec le directoire de l’hôpital.

Comme nous devions encore présenter les dossiers à la direction de l’hôpital, nous décidâmes que l’équipe serait opérationnelle dans une semaine. Marc leur souhaita à tous un bon succès.

À la fin de la réunion, Marc retint Lora et Olympe pour les inviter à une balade en mer de quelques jours et de prévoir un vêtement chaud vu que le Meltem risquait de souffler très fort. Il appela aussi Sofia par téléphone pour nous rejoindre, je suivis la conversation et à entendre son enthousiasme, je sus qu’on n’allait pas s’ennuyer !

Marc proposa qu’on rejoigne son appart en face de la marina, ce qui nous permettrait de préparer la croisière. À son habitude, Marc commanda des victuailles pour la soirée et de quoi avoir une base de nourriture pour le Zéphyr. Au vu de ce qu’il demanda on n’aura ni faim ni soif car il demanda quand même 48 bouteilles du vin blanc habituel !

Olympe était époustouflée en entrant dans l’appart, non pas pour la décoration ni pour le mobilier, mais pour l’espace et surtout la vue sur la marina.

– Voilà les filles, j’ai demandé au gérant de l’immeuble d’ouvrir la porte communicante avec l’appartement voisin qui est inoccupé depuis une semaine. Je gagne donc une chambre et l’autre appartement sera réduit en surface. Il paraît qu’il se louera plus aisément avec une superficie moins grande. Moi cela m’arrange car ainsi je ne devrais pas déménager. Lora tu peux dormir dans la seconde chambre et Olympe tu logeras dans la troisième chambre. Elle est un peu sommaire mais promis à mon retour de la croisière je ferai un effort pour le mobilier.

– Monsieur, je me débrouillerai, pas de problème.

– Olympe, tu fais partie de notre équipe maintenant et donc laisse tomber « Monsieur » je m’appelle Marc.

### Olympe ###

Quel appart ! Je savais que j’avais tiré le bon numéro ! Hier encore au chômage, suite à la fermeture de la clinique où je travaillais. Aujourd’hui nommé chirurgienne d’une équipe dépendante de la Fondation, équipe mise à la disposition de la grande institution pédiatrique d’Athènes !

J’évaluais que Marc devait être de mon âge. Corina devait être sa copine, mais Lora, je ne saisis pas son histoire, elle travaillait comme chirurgienne à l’hôpital pédiatrique et maintenant comme consultante pour la Fondation. Moi, je reprenais son poste de chirurgienne mais payée par la Fondation. Et moi ? Pourquoi étais-je invitée à cette balade en mer ?

Je ne connaissais rien de cette Fondation à part ce que j’avais glané sur Internet et de ce que Marc et Corina m’avaient communiqué. Pour Marc je n’avais rien trouvé, à part une photo au bras d’une belle blonde à une soirée de bienfaisance.

Lorsque j’avais posé la question à Lora, elle m’avait murmuré que Marc était très riche et qu’il dirigeait la Fondation et plus d’une centaine de collaborateurs. Corina était anglaise et directrice, c’est elle qui avait signé mon contrat d’emploi.

L’ambiance autour de la table pour le repas du soir était cordiale, Corina m’expliqua qu’on devrait se serrer un peu sur le voilier, Le Zéphyr, car il n’y avait place que pour 7 ou 8 personnes. Et il y avait encore une fille, Sofia, qui embarquerait avec nous.

Comme je faisais remarquer que je n’avais pas de maillot, Corina et Lora éclatèrent de rire. Mais Marc me rassura qu’au rez-de-chaussée, il y avait un magasin de sport nautique où je trouverai tout ce qui me manquait. Lora me proposait même d’y aller encore ce soir entre filles, pour acheter ce qui nous manquait.

Ça m’arrangeait, cela me permettrait d’échanger quelques informations avec Lora sur mon nouvel environnement. Lora était originaire du Péloponnèse, ses parents cultivant des oliviers et de la vigne. Nous étions toutes deux diplômées de Lausanne, mais on s’était croisées que rarement. Je me souvenais quand même qu’à l’époque, elle courtisait avec un assistant. Elle me répliqua immédiatement que c’était de l’histoire ancienne et qu’elle n’avait plus de petit ami.

Lora avait déjà navigué avec Marc et Corina et me rassura qu’à bord, il n’y avait aucune gêne et que je découvrirai assez vite qu’une fois en mer et à l’abri des regards on pourrait s’exposer sans retenue. De plus elle précisa que la relation entre Marc et Corina n’était pas exclusive. Comme je ne comprenais pas, elle précisa :

– Corina est attirée par les femmes et n’hésite pas à s’afficher devant Marc qui profite à l’occasion de la partenaire de sa copine.

– Tu as couché avec eux ? demandais-je.

– Oui, avec Corina et Marc aussi. Mais cette relation n’empiète pas sur le boulot. Mon engagement à la Fondation n’est pas en relation avec le sexe.

Me voilà bien briefé, une croisière entre filles et un seul garçon, ça promettait du plaisir !

Je choisis donc un maillot sexy laissant mes seins bien en évidence. Lora, elle prit un mini-bikini couvrant à peine ses aréoles ! À la caisse au moment de payer je vis un présentoir de préservatifs et j’en ajoutais à ma commande.

– Oh ne t’en fais pas Marc a une réserve à bord, mais vu qu’on sera nombreuses autant être prévoyantes ! dit elle en prenant aussi quelques boîtes.

Nous remontâmes à l’étage de Marc en riant de nos achats

***

Au réveil, après une nuit bien reposante et sage, Marc nous expliqua son idée, il comptait descendre au sud en passant par Tolo pour saluer les parents de Lora. Puis de naviguer le long de la côte du Péloponnèse en fonction du temps jusqu’à l’île de Kithira (Cythère).

Je l’entendis préciser à Lora qu’il profiterait de l’escale de Tolo pour fixer une date pour le passage du consultant pour les oliviers. Je ne compris pas la relation mais je ne pus investiguer plus en avant car la dernière membre de l’équipage arriva et après les embrassades et présentations nous descendîmes à la marina.

Le Zéphyr n’était pas ce que j’attendais, sachant Marc fortuné, je m’attendais à un bateau plus grand et plus récent. C’était un Gib-Sea 92 en bon état certes, mais il ne correspondait pas à l’emplacement qui pouvait accueillir au moins un deuxième navire. Corina à qui je faisais part de mon étonnement, m’expliqua que Marc ne désirait pas afficher sa richesse, de plus, il voulait un voilier qu’il pouvait manœuvrer sans aide. Il avait raison sur ce point. Le grand emplacement qu’il louait lui permettait d’accueillir un navire visiteur sans devoir payer des droits d’accostage exorbitants.

Une fois détaché les amarres et sorti de la marina, Marc me confia la barre et m’indiqua le cap à suivre. J’étais un peu surprise mais je compris qu’il voulait voir mon expérience. Corina et Marc s’occupaient des voiles, le génois déroulé par Corina et la grand-voile hissée par Marc. On bénéficiait d’une petite brise et je pus couper le moteur et suivre une allure de sénateur. Le zéphyr répondait bien et je compris la modestie du choix de Marc.

Très rapidement Sofia et Lora se défirent du haut de leur maillot, Corina elle, plus hardie se déshabilla totalement mais resta couchée sur le pont.

Marc, dont le maillot présenta une bosse impressionnante me proposa de défaire l’attache du haut de mon bikini pour que je continue de barrer sans interruption. Je lui donnai mon accord et je fus soulagée de sentir le vent sur mes seins dont les tétons s’érigèrent immédiatement.

Corina, elle ne tarda pas à se rapprocher de Lora et de caresser ostensiblement ses seins et son intimité ! Je compris ainsi que la croisière s’annonçait très chaude. Marc me demanda s’il pouvait se rendre utile et en riant je répondis :

– Oui, Marc, je n’ai plus senti la moindre caresse depuis plus d’un an, alors n’hésite pas, profite de la vue que je t’offre !

Mais je fus devancée par Sofia, qui s’installa dans le cockpit à côté de moi et mit sa main sans hésitation sur le sexe de Marc.

– Marc, pourrais-je dormir avec toi ce soir ?

– Je croyais que tu dormirais avec Corina, dit Marc.

– Oui, moi aussi, Mais Corina a trouvé une nouvelle copine !

– Dans mon plan de couchage, tu dors dans la cabine avant avec Lora et Corina répondit Marc.

– Et toi Marc ? Qui tu choisis pour cette nuit ?

– Je ne sais pas encore !

– Et toi Olympe ? Quels sont tes plans de baise ? demanda Sofia d’un ton agressif.

– Sofia, je suis nouvelle dans ce groupe, je verrai plus tard.

– Si Marc ne veut pas de toi, on pourra peut-être coucher ensemble dans la cabine arrière et laisser Marc dans le carré ou sur le pont ?

– Sofia, dit Marc, on ne change pas le plan de couchage alors qu’on a fait à peine quelques miles. On a encore quelques nuits en perspective, alors pas d’énervement !

Sofia partit rejoindre Corina, me laissant seule avec Marc qui surveillait le vent qui refusait.

– Olympe, tu préfères empanner ou virer de bord ?

– Marc, je te laisse le choix de la manœuvre. Je ne connais pas assez le comportement de ton bateau.

– Alors on ne va pas trop déranger les filles, écarte-toi un peu du cap, pour être à nouveau à bâbord amures. On corrigera la direction plus tard. Olympe, tu n’as pas répondu à la question de Sofia ?

– Oui, Marc, je t’ai dit que je n’ai plus baisé depuis longtemps, alors si on peut se détendre ensemble, je suis partante !

– D’accord !

NDA : le prochain chapitre sera sans aucun doute assez chaud. Olympe pourra-t-elle se contenter d’une primeur avec Marc ?

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