Chapitre 10 – Relances hétéro intempestives !

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###   Marc   ###

Il fallait revenir avant le coucher du soleil donc, je mis le moteur en régime de croisière et demandais à Corina d’avertir nos passagères qu’il serait temps de penser à se couvrir, car à l’approche de Patitiri le trafic des ferries devenait plus important et il ne s’agissait pas d’avoir un scandale à l’arrivée dans le port.

J’avais l’impression que de toute façon, Cathy avait intérêt de se couvrir car elle montrait manifestement des signes de coup de soleil sur sa poitrine et son ventre. Les câlins ce soir risquent d’être peu agréables sur les rougeurs !

Corina, elle n’avait pas de problème vu la quantité de crème solaire à haute protection qu’elle s’était mise tout au long de la journée ! Elle avait enfilé sa culotte de bikini et un long t-shirt qui laissait bien deviner sa poitrine dressée, mais mon mât de misaine était encore saturé !

À l’arrivée au port, notre place de ce matin était encore libre et nous fîmes une manœuvre parfaite d’accostage.

Les filles en quittant le bord nous remerciaient chaleureusement et nous invitaient pour un dîner sans façons au restaurant de la veille. Corina après un coup d’œil en ma direction accepta l’invitation.

Comme on avait encore tout le temps, après avoir contrôlé le moteur, je pris ma tablette en demandant à Corina si elle voulait se connecter. Elle acquiesça mais au bout de quelques minutes elle coupa la communication n’ayant rien dans sa boîte mail à part les remerciements de son client avocat.

Moi j’avais plusieurs mails de mes associés sans grande importance et étonnamment deux mails de mon ex-femme Annie qui me relançait avec texte et image !

Elle avait quand même un sacré culot !

Le texte était sans équivoque : elle regrettait notre séparation et voulait remettre le couvert !

«Bonjour Marc, j’espère que tu vas bien ! Je n’ai pas réussi à te contacter par téléphone. ( oui bien sûr j’avais bloqué son numéro !) Pourrais-tu me donner un signe, tu me manques ! Nos parties de baise étaient géniales, j’ai envie de sentir ta bitte dans tous mes orifices ! Je veux goûter ton sperme ! » Le message était repris deux fois avec des annexes photos différentes.

J’étais estomaqué ! D’autant plus que les annexes photographiques étaient carrément du porno, des photos de ses seins présentés en les soulevant avec ses mains, des gros plans sur ses aréoles, des images de sa bouche fardée mais grand ouverte montrant des traces de sperme et des photos de son ventre, les jambes largement écartées montrant l’entrée de son vagin car elle écartait ses lèvres intimes avec ses mains ! Elle ajouta même des photos de ses seins inondés de traces blanchâtres ! Même si je détestais mon ex, ces images réveillaient mon bâton qui lui se souvenait de nos rapports torrides !

Corina voyant ma tête demanda ce qui n’allait pas et je lui montrais les messages et les annexes.

Corina n’en croyait pas ses yeux !

  • Purée ! Je comprends que votre idylle a été vite conclue par un mariage ! OMG ! Elle est canon cette femme ! Tu vas lui répondre ?
  • Non dis-je, je vais transmettre le texte à mon avocat - sans les images dans un premier temps. Il risquerait une apoplexie si je lui envoie les annexes ! J’essayais de commenter avec humour, mais je n’y réussissais pas !

Elle s’assit à côté de moi et prit mon visage entre ses mains :

  • Mon pauvre Marc, tu es tout chose, on dirait que tu as vu un fantôme ! Tu souffres encore si longtemps après votre séparation ?
  • Oui, je dois me ressaisir, pendant un instant j’ai revu mon calvaire ! Ça, elle va le regretter, elle est malade ! Cette femme essaie de recoller les morceaux, sans doute qu’elle n’a plus de fric ! et que du coup, ses gigolos l’ont laissé tomber.
  • Elle était riche avant ?
  • Riche n’est pas le terme approprié mais elle avait quand même un peu d’argent avant que je la connaisse. Elle a sans doute aussi vendu les bijoux de grande valeur que je lui avais offerts et que je n’ai pas réclamés en retour à notre divorce.
  • Marc, regarde-moi, laisse ton avocat s’en occuper, ne te fais pas du mouron pour elle, ce soir je te ferai l’amour sans restrictions.

Raconte-moi comment elle t’a ensorcelé !

  • Oui, comme tu peux le constater, elle est toujours belle. Un très beau visage, des seins naturels parfaits et un tempérament de feu ! Ce n’est qu’à mon retour de voyage que j’ai compris qu’elle était nymphomane ! Lorsque je la courtisais, on faisait l’amour plusieurs fois par jour ou la nuit selon et elle savait bien baiser !
  • Elle baisait mieux que moi ? demanda-t-elle
  • Ne sois pas jalouse Corina, dis-je, j’ai fait une croix définitive sur cette période. Elle m’a fait trop souffrir, lorsque je l’ai virée de mon lit et de mon cœur j’ai vraiment failli basculer dans le désespoir.
  • Mais qu’avait-elle de spécial pour te baiser ainsi ? insista-t-elle. Rien que d’y penser tu bandes encore pour elle ! Ton short le montre à souhait ! Tu me donnes envie ! Il faudra calmer ton soldat, tu ne peux pas aller au restaurant dans cet état !
  • On a encore le temps répondis-je pendant qu’elle passait sa main en douceur sur ma bitte.
  • Raconte-moi, tu dois la sortir de ton esprit, allonge-toi comme je le faisais avec ma psy, tu dois en parler. Je serais une oreille attentive et j’avoue être curieuse de connaître des détails croustillants !
  • D’accord Corina, mais c’est uniquement pour m’exorciser que je te raconterai. Tout a commencé par un baiser ! On s’était rencontré à un des innombrables cocktails auxquels j’étais invité à l’époque. Elle était le pôle d’attraction entouré de mâles en rut. L’attroupement m’avait attiré, elle était d’une beauté diabolique. Je fus rapidement dans son collimateur, je ne la connaissais pas mais elle connaissait bien l’histoire de l’accident de mes parents et me présenta ses condoléances. On se revit quelques jours plus tard chez moi, elle accompagnait des amis qui étaient invités à un brunch. Je recevais beaucoup à l’époque sans vraiment distinguer les relations professionnelles et amicales.

Elle avait réussi à m’isoler dans une chambre, sa petite robe d’été montrait sans discrétion son corps de déesse. Elle n’a pas hésité longtemps à prendre possession de ma bouche avec une passion indescriptible, je me rappellerai toujours ce premier contact. On était debout dans cette chambre de ma maison et elle m’embrassait d’un « french kiss » comme vous dites les Anglais, sa langue explorait ma bouche pendant certainement plusieurs minutes et elle a senti mon érection. On avait bu tous les deux mais sans exagération et Il ne s’en est pas fallu longtemps pour qu’elle prenne ma verge en bouche pour une fellation incroyable. Elle toucha ma verge à peine de ses mains et pendant qu’elle me suçait, elle se masturbait frénétiquement. Je n’étais pas farouche à l’époque et cherchais la compagnie féminine pour des contacts occasionnels pour me changer mes idées après la mort brutale de mes parents. J’avais fait la une de quelques journaux qui me montraient comme une nouvelle fortune et célibataire. Je suppose qu’elle avait entendu mon histoire et a posteriori, je crois qu’elle voulait m’accrocher à son tableau de chasse. Ce soir-là on n’est pas allé plus loin, mais deux ou trois jours plus tard elle me relançait et nous nous sommes revus dans l’intimité de son appartement. Là elle m’a fait du rentre-dedans sans détours et je me suis retrouvé dans son lit dans un rapport torride heureusement protégé ! Au départ c’était du sexe sans plus, mais je finis par la trouver attachante, elle était joyeuse et m’entraînait à des réunions qui me changeaient les idées. Nos rencontres devinrent très fréquentes et finissaient immanquablement dans un lit.

  • Marc, arrête, faisons une pause dit-elle en abaissant mon short. Je ne tiens plus, ta description me fait mouiller et je te désire. Donne-moi ton bâton !

Elle plongeait sur ma verge et pendant une fraction de seconde ce n’est pas Corina que je voyais mais Annie ! Je lui suppliais d’arrêter, je ne voulais pas revivre mes cauchemars. Je pris ma verge hors de sa bouche et me masturbais pour chasser cette image. Corina comprit en me voyant faire ce qui se passait dans ma tête.

  • Marc, pardon regarde-moi, je suis Corina ! Ressaisis-toi Annie n’est pas ici !

J’eus juste le temps de prendre un papier cuisine pour recueillir mon sperme pendant que Corina me donnait des petits baisers sur mes joues.

Je réalisais soudainement que j’avais substitué le visage de Corina par celui d’Annie et j’en eus honte !

Je lui racontais mon cauchemar et elle avait compris :

  • Pardon Marc, il faut que cela sorte de ton esprit mais on doit trouver un moyen plus calme, je ne ferai plus de sexe comparatif pendant que tu me raconteras. J’ai perdu les pédales pendant ton récit ! je ne le ferai plus. Je dois rester neutre pendant que tu racontes même si je mouille abondamment. En disant cela, elle coucha sa tête sur mon torse pour me calmer.
  • J’entends ton cœur qui bat très fort Marc, je t’aime ! me dit-elle en parsemant mon torse de petits bisous. Mais mes sentiments pour toi sont sans arrière-pensées, mais je me rends compte qu’on est partis trop vite ! Cette croisière intime nous a poussés l’un vers l’autre sans que je calcule quoi que ce soit ! Tu es un ami sincère et notre manque de sexe nous a piégés !

**

Quelques minutes plus tard, je reprenais mes esprits et je l’embrassais timidement

  • Excuse-moi Corina, je t’aime, tu es vraiment super !
  • Marc je t’aime aussi, mais on va trop vite ! On doit se calmer, le sexe nous domine !
  • Alors je propose que demain on fasse un peu de plongée en apnée, cela pourra remettre les idées en place !
  • Super, on va se défouler ! me dit-elle j’ai ma combinaison de plongée car je pense que l’eau sera encore trop froide en profondeur.
  • D’accord, j’ai prévu ma combinaison aussi, on restera près de la côte, il y a de superbes paysages sous-marins pas loin d’ici. Si on se préparait pour rejoindre les filles ?
  • Tu as une préférence pour une robe ou polo et short ? demanda-t-elle.
  • Ma préférence serait une robe moussaillon, mais ça me fera trop bander ! Restons discrets, mets plutôt un polo discret et short ou pantalon.
  • Alors je mettrai un pantalon, dit-elle, cela ne t’excitera pas trop. Et ainsi Elena ne fantasmera pas ni sur moi et encore moins sur toi !

Elle se déshabillait devant moi dans le carré plutôt que d’aller dans sa cabine, je ne pouvais pas me retenir de la regarder. Qu’est-ce qu’elle était belle ! Elle le faisait intentionnellement de s’exhiber ainsi, son petit sourire discret en me regardant en était la preuve. Elle n’était vraiment pas pressée de s’habiller et attendait que je me change à mon tour impatiente de me voir nu !

Je lui fis donc ce plaisir, voyant mon mât en grand pavois, elle s’approchait en disant :

  • Juste un baiser ! Je ne vais pas te caresser maintenant ! On verra ce soir, car je pense que les filles feront tout pour nous séduire et tu seras suffisamment chauffé, mais je ne te partage pas !
  • Embrasse-moi alors, il n’y a que toi qui m’intéresses. Je ne suis pas du tout désireux de te partager non plus ! Aucune autre fille ne m’intéresse, tu m’as pris mon corps et mon cœur, Corina. Toi seule es dans mes pensées, ce n’est pas ce mail de mon ex qui me fera changer d’avis.

On s’habilla donc et nous rejoignirent les filles qui étaient déjà attablées avec une bouteille de vin déjà bien entamée !

Corina me fit un regard insistant, on pensait la même chose ! On allait devoir rester sur nos gardes ! En s’approchant je vis la confirmation de nos craintes. Elena était vêtue d’une robe décolletée qui ne cachait rien et Cathy malgré son absence de seins montrait ses tétons dressés sous son polo serré.

Le patron du restaurant nous accueillit avec un grand sourire et avec un certain soulagement. Il disait en grec quelque chose à Corina mais c’était un murmure et trop rapide pour moi. Par contre sa réponse j’avais saisi « συγνώμη » (signomi = pardon) ! Corina me tira à part avant de s’asseoir et murmura à mon oreille :

Le patron demanda si on s’était bien amusé avec les filles, mais qu’elles étaient déjà à leur deuxième bouteille et qu’il ne voulait pas d’histoires dans son établissement.

  • D’où ton excuse ?
  • Oui, on va essayer de la faire courte, de manger vite quelque chose et de les ramener à leur hôtel ! Je vais commander des brochettes  demanda-t-elle à l’aubergiste.

Le brave homme était soulagé et nous fûmes servis dès que les brochettes étaient grillées.Les deux filles étaient avinées et leur conversation difficile, Elena parlait grec d’une voix pâteuse et Cathy c’était pareil en anglais.Cathy me parlait pour me dire que sa copine n’avait qu’une idée en tête ; de coucher à quatre ; elle voulait me baiser et elle en parlait depuis le retour du bateau. Cathy se sentait délaissée et jalouse que j’intervienne dans sa relation aussi brutalement. J’essayais de la rassurer lui disant que je n’avais aucune attirance pour Elena et encore moins dans un quatuor ! Je crois que le dialogue entre Elena et Corina devait être sur le même sujet mais Corina restait évasive dans ses réponses.

  • Marc, on va aller à leur hôtel dès qu’on a mangé me dit-elle en anglais, ce qui fut approuvé par les filles. Mais je crois qu’Elena ne comprenait pas la même chose !

Le repas fut expédié rapidement.


###   Corina   ###


Je comprenais très bien le souci du patron du restaurant, les filles étaient déjà saoules et Elena ne manquait pas de me confier en grec, aussitôt que nous étions assis qu’elle voulait coucher avec Marc et que je pouvais rester pour regarder ou baiser avec Cathy en même temps.J’étais abasourdie, mais je ne voulais ni infirmer ni confirmer, je me contentais de répondre en anglais « Marc, on va aller à leur hôtel dès qu’on a mangé ». Ce qui voulait dire qu’on abrégeait le dîner et qu’on les déposait à leur hôtel, même si elles comprenaient qu’on allait avoir une soirée chaude !Elena était vraiment à l’ouest, elle avait ouvert son décolleté et caressait ses seins devant nous deux. Cathy semblait plus sobre et essayait de calmer sa copine, sans résultat.Marc paya l’addition et pris Elena dans ses bras pour la soutenir dans sa marche. Je fis de même avec Cathy qui était plus petite et encore relativement sûre de sa marche.L’hôtel n’était pas loin mais Elena était impatiente et avait déjà mis la main sur le sexe de Marc, qui essayait de garder son calme. Heureusement la rue était déserte et on ne créa pas de scandale.La chambre des filles donnait directement sur la rue et donc on évitait de passer par la réception. Je pris la clef de la chambre des mains de Cathy et ouvris la porte. La chambre était jolie avec un grand lit, la lumière était tamisée, ce qui nous arrangeait bien.Elena avait déjà laissé tomber sa robe et commençait à défaire la ceinture de Marc.Je soufflai à Cathy de s’occuper d’Elena, elle comprit que nous n’allions pas rester. Elle prit Elena dans ses bras en plaçant une main sur son sein et enfonçait ses doigts dans son vagin.Elena ne résista pas et gémissait de désir et libéra Marc.Je tirai Marc en arrière, qui me remercia de la tête et nous prîmes la poudre d’escampette en refermant doucement la porte laissant les deux filles dans une position non équivoque.Dehors, nous eûmes tous deux un gros soupir de soulagement et rejoignîmes notre bord !Marc refermait soigneusement la porte extérieure du bateau et puis je me lovais doucement dans ses bras. Les pulsations cardiaques de Marc étaient encore très rapides et je me contentais de caresser doucement son torse le temps qu’il se calme.

  • OMG ! Marc darling ! Ouf, j’ai vraiment eu peur ce soir !

On s’assit sur la banquette du carré et je proposais à boire à mon amant.

  • Corina, merci, ce soir je mérite un whisky sec mais bien tassé ! Il y a une bouteille de single malt dans l’armoire pharmacie.

Je connaissais la place, cela nous avait déjà bien fait rire lors des régates au club « la captain’s bottle » était toujours rangée dans l’armoire des premiers secours. Son usage était essentiellement « médical ». Je lui servis une bonne rasade, en me disant que cela le détendrait après cette journée mouvementée.

Pour moi je pris un verre de vin blanc frais et repris ma place dans ses bras. Il but une bonne gorgée de son verre en le dégustant d’un long soupir. Je ne pouvais résister et caressais sa barbe déjà rugueuse avec un grand sourire. Puis je lui donnais un baiser amical sur ses lèvres. Hmm, je goûtais les saveurs délicieuses de son whisky et ne pus résister à boire une petite gorgée de son verre. En temps normal j’aimais bien ce breuvage à petite dose, mais ce soir c’était uniquement pour approfondir la saveur de ses lèvres.

Il me serra dans ses bras et m’embrassait à son tour sur mes lèvres.

  • Oui je confirme que ce whisky est le bienvenu ce soir, je suis un peu mélancolique, ne me quitte pas ce soir s’il te plaît !
  • Promis, dis-je je resterai sagement dans tes bras jusqu’à demain matin !

Je ne voulais pas refaire l’erreur de cet après-midi, je devais laisser le spectre d’Annie s’éloigner et retourner dans le passé !

NDA : voilà un épisode caliente, je suis désolé pour certaines lectrices qui auraient bien vu un quatuor ce sera pour une autre fois mais pas dans ce récit !

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