Chapitre 2

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Un matin, Harry fut confié à une voisine dont les vêtements étaient imprégnés par l’odeur de chats, madame Figg.

Ainsi libérés de l’encombrant garçon, monsieur et madame Dursley partirent avec leur fils à Londres, plus précisément au chemin de Traverse, en suivant les indications notées dans la lettre d’admission de Poudlard.

Si Vernon et Pétunia étaient un peu mal à l’aise dans ces rues peuplées d’étranges personnages aux habits colorés, Dudley, lui, ouvrait grand les yeux, collant son visage gras sur les vitrines des magasins.

Après un tour chez Madame Guipure pour se trouver un costume de sorcier, sans oublier la librairie pour acheter les livres de cours, Dudley poussa une porte où une inscription dorée annonçait : Ollivander – Fabricants de baguettes magiques depuis 382 avant J.C.

Une voix enthousiaste se fit entendre :

— Bonjour !

— Euh bonjour.

— Qui es-tu ?

— Dudley Dursley.

— Hum, pas commun comme nom. Bien, c’est donc ta première entrée à Poudlard.

— Oui.

— Bien, bien, bien. Voyons un peu quel matériel te convient.

Monsieur Ollivander retira précautionneusement une boîte disposée sur une des étagères et en sortit une baguette en bois d’olivier et crin de poney, qu’il tendit à Dudley.

Le garçon sentit des picotements lui parcourir le dos, et d’un geste précis, Dudley agita la baguette en direction des rayonnages. Une épaisse fumée noire s’en dégagea.

Le propriétaire du magasin approuva :

— Parfait. Sans nul doute cette baguette est à vous.

Et Dudley eut ainsi l’impression d’être un véritable sorcier.

— Maintenant il te faut un animal de compagnie, indiqua Pétunia.

— Que veux-tu ? Un rat, un hibou ?

— Non rien. Les bêtes sont juste encombrantes et salissantes.

— Bien d’accord, approuva Vernon, en donnant une accolade dans le dos de son fils.

Les semaines précédant la rentrée de Dudley s’écoulèrent rapidement. Harry Potter intégra le collège de Saint Brutus, un établissement pour enfants difficiles.

Quant à Dudley… en ce doux matin de septembre, il se rendait, accompagné de ses parents, à la gare King’s Cross. Une fois là-bas, ils cherchèrent la voie 9 ¾. En vain… jusqu’à ce que Pétunia distingue toute une famille aux cheveux roux et à l’allure négligée, se presser au même endroit.

Le trio observa les inconnus et les vit passer sans ralentir, droit vers la barrière, entre les tourniquets… et disparaître.

— Bon, hé bien à nous, déclara fermement Vernon, affichant plus de courage que ce qu’il ressentait.

Dudley, poussant ses bagages, suivit de ses parents, franchit la barrière en fermant les yeux et se trouva projeté sur le quai d’une gare où une immense locomotive rouge à vapeur stationnait. Des fenêtres des wagons, de jeunes sorciers riaient et agitaient leurs mains en direction des personnes sur le quai.

(à suivre)

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