30/10/2020

 Toulouse, perle rose du Sud-Ouest où le cassoulet est roi et où les voleurs de tondeuse dérogent à toutes les lois.

Le pauvre Marcel*, qui voulait simplement gratifier ses trente-six nains de jardin d’un nouvel écrin de végétal digne des plus beaux bosquets de Versailles, s’est fait prendre la main (verte) dans le sac en plein escamotage d’un robot-tondeuse munit d’un géolocalisateur.

Et moi je m’interroge. Quelle diatribe autour d’un malheureux qui pensait que s’introduire dans le hangar du voisin, s’emparer de sa tondeuse, et l’embarquer chez-lui sans jamais le rendre était considéré comme du vol ! Quelqu’un s’est il seulement posé la question de pourquoi le dit voisin n’a pas signalé aux intriguants que cette tondeuse était la sienne et qu’elle n’était pas disponible à l’emprunt ? Combien cela lui aurait-il coûté de mettre en évidence une note stipulant la consigne suivante :

« Merci de laisser cette tondeuse à son emplacement d’origine, au risque de me voir sortir en trombe de chez moi avec une carabine à plombs. Chargée. Bien à vous. »

Mais non ! Le vil personnage a préféré piéger notre triste sire en le traquant comme un ex-espion du KGB en fuite. Qu’avons-nous fait de l’indulgence ? Celle qui nous pousse à garder la tête haute et le cœur charitable en laissant s’échapper les marauds en manque de tondeuses.

À bon entendeur.

*Nom fictif

Source :

https://actu.fr/toulouse/insolite#:~:text=A%20Toulouse%2C%20un%20cambrioleur%20g%C3%A9olocalis%C3%A9,gr%C3%A2ce%20%C3%A0%20une%20tondeuse%20vol%C3%A9e%20!