Chapitre 16

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Jonas



Dans l’ascenseur, Dom enfonce la clef pour descendre jusqu’au sous-sol. Une chance qu’il soit venu nous interrompre, parce que s’il ne l’avait pas fait à ce moment précis, mon envie d’attraper Seyv par la gorge et de la baiser sur le comptoir de la cuisine, l’aurait emporté. J’ai tellement envie de lui faire mal. J’ai envie de l’entendre crier, pleurer, m’implorer. Mais j’ai un plan à suivre, un plan en lequel j’ai confiance et je sais que même si elle a un sale caractère avec moi, elle ne peut pas refuser mon offre. Je sais qu’elle veut la liberté de sa vie et je suis le seul à pouvoir la lui offrir, alors je sais qu’elle fera tout comme il se doit. Sinon, je pourrais la frapper durant des jours et la faire souffrir pour qu’elle rampe à mes pieds jusqu’à ce qu’enfin je la libère de Mikhaïl et qu’elle fasse exactement ce que je veux.

Quand je l’ai vu à genoux devant moi, épongeant la bière, puis relever ses yeux, ça m’a excité. Je dois rester concentré sur mon projet et faire attention à ne pas me laisser distraire par elle. Seyvanna à un je-ne-sais-quoi qui m’attire, qui me plaît, qui m’excite. J’ai envie d’elle chaque fois que je la vois. Je suis obnubilé par sa beauté et son corps de déesse. J’en ai vu des filles, mais jamais comme elle, avec ce un côté pervers, qui allume mon intérêt.

Lorsque la porte s’ouvre sur un couloir sombre, lugubre et humide, des cris me parviennent. Cette nuit, nous avons six clients qui sont à l’œuvre. Mais j’ai un boulot à faire, alors je rejoins la cellule d’isolement numéro 12. Une grande pièce tout en béton, servant à la soumission des nouvelles recrus. Il y a quatre jours, deux de mes gardes ont fait irruption dans un appartement après avoir épié Polina, un mannequin russe qui fait fantasmer beaucoup d’hommes. Elle subit des tortures depuis son arrivée pour l’amener à se soumettre aux lois du club. Je veux qu’elle se prostitue pour moi. Mais elle refuse. Et je ne tolère pas de refus. Mes hommes l’ont passée sous la douche plusieurs fois. Ils l’ont battue, menacée. Aujourd’hui, c’est le dernier jour et c’est à moi que revient la tâche de la soumettre, sinon elle meurt. Il y a des femmes un peu plus dures à soumettre que d’autre, alors le maximum de jours qu’on leur laisse c’est quatre. Ensuite, on s’en débarrasse et on en trouve une autre. Je ne peux pas l’envoyer à mes clients ainsi, elle poserait trop de problème et je ne peux pas la laisser sortir de l’établissement. Alors ce soir, je vais faire le sale boulot. Le quatrième jour est toujours le plus intense parce que c’est celui où mes hommes exécutent leurs menaces, ce qui veut dire que s’ils ont dit qu’ils tueraient leur famille, c’est ce jour où on montre à notre victime de quoi on est capable. C’est donc sa dernière chance de nous livrer son âme et son corps, de nous appartenir et de nous servir.

À l’intérieur de la cellule se trouvent déjà quatre de mes gardes cagoulés. Polina est au centre de la pièce éclairée d’une simple ampoule rouge. Elle ne sait pas qui je suis, mais ça ne saurait tarder. On lui a assez répété que si elle ne se soumettait pas, au bout de quatre jours, son pire cauchemar allait lui rendre visite…

Dès que je passe le cadre de la porte, une douce lueur de terreur traverse son regard. Je ne suis pas comme les autres, vêtu d’uniformes bleu foncé, bottes militaires et armes d’assaut avec visages cagoulés. Moi je suis en costard, aucune arme et un masque de crâne noir sur mon visage. Pourtant, je suis celui qui semble l’effrayer le plus dans la pièce.

On referme derrière moi, les quatre gardes restent dans la pièce, encerclant la fille. Dom reste près de la porte alors que je m’avance vers elle. Je sors des gants de cuir noir de la poche intérieure de ma veste et les enfile. Elle doit en déduire que la suite sera quelque peu salissante.

Son corps nu est dressé sous mes yeux, ses poignets enchainés au-dessus de sa tête par des chaînes reliées au plafond de béton. Ses jambes sont écartées, ses chevilles retenues par des chaînes également. Sa peau est martelée d’hématome et d’ecchymose. Son visage ne ressemble plus à rien tellement il est tuméfié par les coups. Son teint est crayeux tellement elle a froid et ses cheveux encore humides après ses nombreuses douches glaciales.

Je commence à l’observer tout en tournant lentement autour d’elle, tel un vautour qui s’apprête à manger sa proie. En même temps, je retire mon ceinturon. Rien qu’au son de la boucle qui se défait, je vois son corps se tendre.

—Paulina Morenov… soufflé-je sous mon masque.

Le son de ma voix fait durcir ses tétons, suivi d’une marée de chair de poule qui fait redresser le duvet de sa peau.

—Tu offres du rêve aux hommes en Russie depuis longtemps. Tu as vendu ton corps si souvent à l’industrie de la lingerie, les allumant encore et encore. Maintenant, ils veulent goûter au plaisir de la chair. Ta chair.

Tout en parlant, je continue de lui tourner autour. Admirant sa cambrure, son dos, puis ses seins, son visage mouillé de larmes. Je fais claquer ma ceinture contre ses fesses si puissamment que le son résonne longtemps dans la cellule et son cri berce mon âme.

—Si tu défis mes hommes, tu défis aussi mon autorité. Et ils t’ont prévenu que si, à l’aube du quatrième jour, tu résistais encore, on mettrait à exécution les menaces.

Je claque des doigts silencieusement avec mon gant, et Dom disparaît pour aller chercher quelque chose dans une autre cellule. Lorsqu’il revient parmi nous, il tire un corps emballé d’une bâche au sol et ensuite, mes hommes viennent l’aider à placer le cadavre sur la table au fond de la pièce.

Derrière Polina, j’enroule ma ceinture autour de son cou et rapproche mon souffle derrière le masque près de son oreille.

—Regarde ce que ton refus a engendré…

Dom retire la bâche. Voyant apparaître le cadavre terreux de sa mère qui montre encore des marques de torture. Polina hurle de tout son être, mais j’étrangle ses cris en resserrant le cuir autour de sa gorge et saisit sa tignasse pour faire chavirer sa tête vers l’arrière.

—On ne plaisante pas avec moi, Polina. C’est ta dernière chance de m’appartenir. Sinon je te promets bien pire que les ténèbres.

Je la relâche et elle expulse un cri étouffé et meurtri et s’étouffe dans une quinte de toux. Je me rapproche du corps de sa mère que mes hommes ont enlevé, torturé et étranglé jusqu’à la mort. Elle doit avoir autour de cinquante ans, des gros seins, une taille fine, mais une tête répugnante. Je dépose ma ceinture sur le macchabé et avec le bout de mes gants, je fais tourner sa tête de droit à gauche pour jouer un peu avec.

—Arrête ! Lâche là ! T’es qu’un sale monstre ! Je t’emmerde ! Va te faire foutre ! s’époumone-t-elle avec l’énergie du désespoir, le visage rouge de colère.

Mon sexe commence à gonfler. Je tâte les seins de la maman et j’entends l’estomac de Polina gronder, comme si mon geste allait la faire vomir. La souffrance de Polina augmente mon plaisir. Elle ne sait pas jusqu’où je suis prêt à aller pour qu’elle se soumette à moi. Je ne connais pas les limites de l’horreur. La vie est un immense terrain de jeu pour moi.

Je commence à caresser la bosse qui prend de l’expansion à travers mon pantalon. Mes gardes sont habitués à ma façon de faire. Grace à moi, ils ont les filles à leurs pieds, et ça satisfait les égos de tous ces machos et misogynes. J’ai sélectionné les pires anciens militaires à l’esprit facho et pervers qu’il pouvait y avoir pour le Monster.

Je grimpe sur la table, pose les genoux de chaque côté des cuisses de la morte, sort mon sexe bandé et avec ma main gantée, je me masturbe.

J’entends la toux de Polina dans la pièce qui fait tout son possible pour ne pas gerber. Une fois la queue bien dure et dressée, je me couche sur le cadavre. Mon gland entre en contact avec cette chatte gelée à la peau rigide et je m’enfonce en elle.

Dès que je pousse un soupire, Polina se met à vomir, jusqu’à s’en foutre partout sur les seins. L’inconvénient de baiser une chatte morte, c’est que l’intérieur du vagin est froid, dur et rigide. Quand je sens que le froid agi sur ma queue et tente de la faire rétrécir, je me retire et me masturbe avec ma main gantée. Je m’éloigne de la table pour revenir vers Polina. Maintenant que mon sexe se réchauffe et redevient plus ferme, je me place derrière elle, pose une main sur son ventre pour rapprocher son cul de mon sexe et plonge lentement en elle.

Sous ma main je sens son ventre tressauter, elle veut vomir, mais son estomac est vide. Je ne vois qu’un filet de bile couler sur son ventre. Je continue de la prendre par derrière, pour la punir, la punir de résister.

Elle ne sent pas très bon, alors j’essaie de faire vite, j’éjacule en elle et lorsque je sors, elle expulse mon sperme avec les muscles de son vagin. Ça lui coule entre les jambes.

Je lui ai fait partager d’un peu la saveur morbide du sexe de sa mère. Mais le plat de résistance arrive.

Je range ma queue et me place en face d’elle. Elle ne voit que mes yeux sombre à travers le masque.

—T’es prise dans mon trafic humain. Accepte ton sort. Soumets-toi. C’est ta dernière chance de hocher la tête pour moi. Sinon, je te jure, que tous ceux que tu aimes vont mourir, un après l’autre, avant que ce ne soit ton tour.

Elle ose encore cracher sur mon masque et hurler à la mort, serrant la mâchoire, comme si elle voulait m’arracher la gueule avec ses dents.

—T’aurais pas dû…

Je suis énervé. Elles sont rares celles qui ne se soumettent pas après plusieurs jours de torture, mais Polina est complètement stupide… elle condamne ses proches et elle s’en fiche.

Je jette un regard à Dom, pour qu’il aille chercher la victime suivante. Dom revient avec un gamin de quatre ans, les yeux bandés, en pleure. À ce moment, lorsqu’elle le voit, elle se déchaîne, tentant d’arracher ses poignets aux chaines !

Elle croyait que mes hommes ne sauraient pas qu’elle a un gosse, parce qu’après avoir accouché de son fils, pour ne pas nuire à sa carrière, elle l’a fait adopter par sa mère. Ce sont mes stalker qui ont trouvé l’info. Je ne suis pas sûr qu’elle me prenait au sérieux ou que jamais je devinerais qu’elle a un gosse.

J’attrape la tête du môme par les cheveux, pousse le gamin en face d’elle, Dom me tend un couteau bien affuté et d’un coup vif et puissant, je tranche la gorge de son fils ! Du sang jailli sur Polina qui crie sans s’arrêter, faisant vibrer tous les murs du sous-sol. Je dois couper plusieurs fois pour finir par détacher la tête du petit corps. Je maintiens fortement les cheveux pour soulever la tête et l’approcher d’elle qui tremble de tout son être.

—Je crois que tu m’as sous-estimé ! fulminé-je. Tu veux l’embrasser une dernière fois, sale pute ?!

Je colle la tête tranchée de son fils contre elle. Polina qui sanglote, tourne la tête, incapable de regarder.

—Non ?! Pas de baiser d’adieu ? Quelle mauvaise mère tu fais !

Je jette la tête du gamin sur la table, où se trouve la vieille peau morte de la mère de Polina et, toujours muni du couteau, je la poignarde au flanc. Ensuite, je tourne autour d’elle, la poignarde au dos, dans l’omoplate. Elle se tord de douleur. Je la poignarde un peu partout, pour faire durer la torture. J’évite ses organes ce qui peut rendre la mort très lente. Je peux la poignarder cinquante fois aux membres non vitaux avant qu’elle ne se vide de son sang. Je mutile un de ses bras, ses seins, ses fesses. Puis, je coupe férocement le derrière de son genou, ce qui semble lui causer une atroce douleur d’après le timbre de son cri qui change de tonalité.

Lorsque je l’ai bien mutilée, je redonne le couteau à Dom qui va le nettoyer. J’enlève mes gants, les jette sur le cadavre, ajuste ma cravate noire, passe une main dans mes cheveux humide pour les replacer et sort de la pièce. Mes hommes connaissent le protocole, ils doivent la laisser saigner jusqu’ à ce qu’elle meurt de ses souffrances.

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