Chapitre 13

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Jonas




Je vide d’un trait mon verre à grande gorgée, puis le dépose un peu trop fort sur le comptoir, sans jamais détacher mes yeux de la fille. Je le fais tourner contre la surface, ce qui laisse un bruit irritant et fait augmenter l’appréhension de ce qui va suivre…

Je reprends la bouteille de Jack et m’en verse un fond, pour ensuite me diriger vers la stéréo dans le salon, passant par-dessus le corps de Katerina au visage tuméfié de coups. En allumant la radio, la chanson russe, Nicebeatzprod. - не могу тебя забыть.

De ma main libre, je sors un couteau de l’intérieur de la poche de mon veston et fait apparaître la lame sous ses yeux. Faisant quelques pas vers elle, je me faufile derrière sa chaise. Ne sachant pas ce que je m’apprête à faire, elle trésaille lors que je plaque brutalement mes mains contre ses épaules ! Exactement pour la faire sursauter. Ce contact soudain et vif la fait doucement trembler. Elle ne sait pas ce que j’ai l’intention de faire… Et attachée, elle n’est plus qu’une délicieuse femme vulnérable entièrement délivrée à moi.

Avec ma lame, je viens effleurer son épaule gauche, écartant doucement et le plus lentement possible ses cheveux pour libérer sa nuque. Je me penche ensuite, soufflant dans le creux de son oreille…

—Jouons un peu… Là, voilà ce qui va se passer… Tu vas devoir me prouver que tu veux vraiment retourner dans les bras de Mikhaïl et te battre pour que je lui épargne la vie, parce que je n’y crois pas une seconde. Montre-moi ta volonté de le sauver et d’empêcher tout ça et si tu me convaincs, je te laisse partir le retrouver.

Ça n’arrivera pas, puisque j’ai un énorme doute sur sa motivation à revenir auprès de Mikhaïl. Elle fuit parce qu’elle est conditionnée à agir ainsi. D’après les scènes que j’ai visionnées entre eux, via les caméras, pendant plus d’un an, elle le craint plus que personne. Et veut très consciemment que son cauchemar prenne fin, mais comme il s’agit de sa famille, elle subit et préfère vivre dans le déni en démontrant qu’elle ne pourrait jamais la trahir. Elle ne voit aucune échappatoire dans sa vie. Mais elle va bientôt vite se rendre compte que je suis sa porte de sortie. Je suis son sauveur, je suis celui qui lui permet de mettre un terme à son cauchemar dont elle ne trouve pas d’issus.

Je sais qu’elle est très forte, qu’elle peut se battre et tuer pour sortir d’ici. J’en ai été témoin. Elle est entraînée. Si on n’avait pas été synchronisés dans la ruelle, Seyv m’aurait filée entre les doigts et serait déjà de retour avec la mafia. J’aurais perdu mon pion le plus précieux. Ça été un coup de chance que je la surprenne. Mais la question qu’elle doit se poser et que je dois lui ancrer dans l’esprit c’est : jusqu’où est-elle vraiment prête à aller pour retrouver sa place dans le pieu de Mikhaïl ? Petit à petit, je dois lui détourner son attention de cette envie de retrouver son frère et de ne pas craindre de les trahir lorsqu’elle sera sous ma protection, que je lui assure qu’elle peut rompre les liens sans embrasser la mort. C’est ce que je compte lui promettre.

J’inspire puissamment près de sa nuque pour me délecter de son odeur. Sa peau moite, ses cheveux encore humides de la douche qu’elle a prise plus tôt. Au lieu de couper les liens au dos de la chaise, je saisis son cou, pressant le dessous de sa mâchoire pour faire basculer sa tête vers l’arrière, s’appuyant aussitôt contre la bosse de mon érection. J’adore ses yeux émeraudes rivés sur moi, alors que je la surplombe. Ma main presse sa gorge délicate, où sa jugulaire pompe vigoureusement contre la pulpe de mes doigts. Mon autre main fait plonger le couteau au niveau de sa poitrine… où je vois sa respiration s’emballer. La vue de la forme de ses seins sublimes qui bougent à cause du mouvement de sa cage thoracique qui inspire et expire avec énergie, m’exalte. Dans cette position si érotique pour moi, je viens couper le premier lien qui écrase son buste, puis le deuxième qui entoure ses flancs, toujours en maintenant fermement sa gorge et sa tête chahutée pour qu’elle me regarde droit dans les yeux.

Il me reste plus que ses poignets derrière le dossier et ses chevilles sanglées, aux pattes de la chaise.

Une mèche de ma crinière, tombe sur mon front. Je viens aussitôt la replacer, la rejetant en arrière, mais elle ne tient plus en place. Je plie les genoux pour avoir les mains ligotées de Seyv sous les yeux. Il fait sombre dans le penthouse, seule la lueur de la lune éclaire les pièces par les fenêtres. Mais j’arrive très bien à voir ses tatouages. C’est plus fort que moi, je fais glisser mon index le long de son bras jusqu’à ce qu’il touche celui de son poignet droit : le cœur brisé rempli d’encre noir. Ce simple touché délicat suffit à faire naître une trainée de frissons sur ses bras…

Je n’ai jamais vu une fille être à ce point réceptive à mon contact…

C’est jouissif…

Son corps répond à chaque fois que je la touche.

Ma langue caresse ma lèvre inférieure en contemplant la lame que je fais tourner dans ma main, puis, je viens couper le nœud qui comprime ses poignets dont celui blessé.

Les mains enfin libres, elle les enlève de sous mes yeux. J’étire mon bras pour élaguer et tailler la corde à une de ses chevilles, puis l’autre. Dès qu’elle est libre, je la contourne, me dressant devant elle de toute ma hauteur, fourre le couteau entre mes dents pour pouvoir retirer mon veston et le laisse ensuite glisser le long de mes bras jusqu’à s’échouer sur le sol. Je remonte les manches de ma chemise noire, passe à nouveau une main dans mes cheveux qui ne tiennent plus et tend le manche du couteau à Seyv…

Je lâche d’une voix sèche et rude :

—Allez… Convainc-moi que c’est vraiment ça que tu veux, partir d’ici et le retrouver.

À la seconde où je dis mon dernier mot, Seyv charge sur moi, couteau dans sa main, hurlant de rage ! Ayant anticipé son attaque, je saisis son poignet au vol pour le vriller et fait pivoter son corps, venant plaquer âprement ses omoplates contre mon torse ! Je bloque son bras dans son dos, alors que la lame est pressée contre nos deux corps. Mon autre bras est enroulé autour de son cou, la maintenant prisonnière. Mon haleine alcoolisée et brulante contre sa nuque, je lui intime :

—C’est tout ce que t’as, mon petit cœur ? Réessaye.

Je la libère en la poussant devant moi, elle chancèle avec sa cheville blessée. Je reste impassible, décontracté et elle, c’est tout le contraire : la fureur assombrit son regard, l’adrénaline coule dans ses veines. Une vraie tigresse prête à saisir sa chance de gagner la sortie.

Elle me fait une manœuvre digne d’un entrainement typique de la mafia : coup de pied au ventre pour me distraire, le temps de diriger le couteau pour taillader ma gorge pendant que mes mains saisissent sa jambe. Mais étant entrainé depuis longtemps, j’anticipe toutes ses attaques de manière fluide ; coups après coups, tentatives après tentatives. Lorsque j’en ai marre, je finis par pousser son corps et elle glisse contre le plancher ciré.

Je marche lentement vers elle, tel un chasseur et elle une proie qui recule sur le sol, tentant de s’éloigner de moi. Elle est tellement belle comme ça, à mes pieds… Je finirai tôt ou tard par la soumettre, au point qu’un jour elle lèchera mes bottes. Mais avant, elle lèchera ma queue sans la mordre.

Sa cheville est un vrai handicap. Seyv hésite à vouloir se relever. Dans la pénombre, je vois très bien ses yeux tomber sous ma ceinture. Comme si elle venait juste de s’apercevoir que mon sexe est bandé, son expression se fige quelques secondes. Une douce douleur semble lui traverser le corps.

Oui, Seyv, c’est l’effet que tu me fait… me dis-je à moi-même. Tu croyais que je te détestais, mais non, je te désire. Je te veux. Plus je te frappe, plus ça m’excite. Plus tu te débats, plus mon sexe se remplit de sang. Plus tu ne te soumets pas, plus je jouis dans mon froc. Et le fait que tu sois la petite pute précieuse de Mikhaïl me donne encore plus envie de te posséder… de t’utiliser tel un corps chaud pour me vider. Ensuite, tu me serviras pour le tuer.

Je la vois mordiller sa lèvre avec la promesse dans les yeux de me faire mal. De m’arracher la bite avec ses dents à la première occasion. Mais elle ne me convainc toujours pas. Alors ça m’amuse. Je lui souris et passe une main sur mon érection juste pour déplacer la bosse un peu de travers, mais surtout pour voir ses yeux s’empresser de me mater. Instinctivement, elle serre les cuisses, soit par peur que je la viole, soit parce que son corps la surprend en lui envoyant la sensation exquise de mon membre en elle.

Cette nana, même si elle ne semble pas connaître le plaisir, je peux la faire jouir en moins de cinq minutes et plusieurs fois. Elle ne sait pas ce qu’elle rate. Mais si elle goûte à un de mes traitements, elle en deviendra dépendante, accro…

—Tu ne veux pas le retrouver, commenté-je. C’est pour ça que tu t’épuises rapidement. Il te fait peur. Tu ne me fais pas confiance, tu ne me crois pas capable d’assassiner la mafia. Tu sais que si tu trahis ta famille et que je meurs, ils vont te liquider pour ce que t’auras fait. Il a beau être ton frère, la seule chose qui semble te faire peur dans la vie, c’est lui. Lui parce qu’il a un contrôle absolu sur toi. Il joue dans ta tête depuis que t’es jeune ? Il possède aussi ton corps. C’est la seule personne sur terre à avoir un pouvoir sur ton âme et tu as horreur de ça. C’est ta dernière chance de me prouver que tu veux aller le retrouver et que j’épargne sa vie. Autrement, tu vas devoir rompre les liens loyaux que tu as envers eux et me laisser les assassiner, tous autant qu’ils sont.

Elle se relève à nouveau et n’est pas prête à abandonner. J’avoue être… surpris. Pilant sur la douleur, elle pique un sprint vers moi et c’est de tout son corps -qui bondi contre le mien- qu’elle me fait une sorte de prise de lutte, enroulant ses jambes autour de ma taille et d’une tactique parfaite, elle me fait tomber au sol ! Je vois arriver la lame du couteau dans sa main voulant lardé mon visage ! Je réussis à l’arrêter dans son élan, alors que la pointe ne se trouve plus qu’à un centimètre de mon œil !

Bordel ! Une sueur froide roule sur mon front.

Elle force à plein régime contre le couteau et avec ses deux mains. Le côté tranchant lacère doucement la paume de mes mains qui retiennent la lame, l’empêchant de faire disparaître dangereusement le centimètre restant ! Je décide qu’il est temps de renverser les choses : d’un mouvement vif et fort, je fais basculer son corps sur le dos, me mettant au-dessus, tout en frappant ses bras pour que le couteau vole à côté de nous. Elle hurle de colère, me frappe au visage, juste avant que mes mains s’emparent de sa gorge et commencent à l’étrangler pour qu’elle se calme ! Mon visage se rapproche du sien, si bien que je pourrais l’embrasser. Mes lèvres meurent d’envie de la mordre juste pour lui procurer une sensation de douleur, mais agréable à la fois.

Ma queue pulse, réclamant son sexe. La bête veut cette fille plus que n’importe quelle autre. Une fille aussi sublime, aussi forte, aussi détraquée, mérite d’être glorifiée. Je presse mon érection douloureuse contre sa jambe alors qu’elle remue sous moi. Sentant la grosseur de la bête contre elle, je sens soudainement son corps frissonner.

Je l’étrangle un peu plus pour qu’elle perde connaissance et cesse de se battre pour Mikhaïl. Je souris en savourant sa défaite. Mais cette garce m’envoie une piqûre de rappel que mon sexe est aussi ma faiblesse : avec sa jambe, elle réussit à remonter le genou, si brutalement que je sens mes testicules éclater et une bille me remonte dans l’estomac, suivi d’un vertige atroce. J’expulse un cri de douleur. Mes mains la libèrent pour prêter secours à mon entre-jambe. Je sens le sang me monter au visage, les veines gonfler sous pas peau. Seyvanna profite de ce moment de vulnérabilité pour rouler hors de moi et me donner un coup de botte directement sur mon nez déjà explosé ! Une chaleur baigne mon visage, provenant d’un sang opaque qui se déverse sur ma bouche et mes joues.

Oh la salope ! Je vais la défoncer !

Ayant récupéré le couteau, elle se jette sur moi, tenant le manche à deux mains, cherchant à me poignarder, mais je lui envoie un coup de pied à la tête alors que je suis allongé sur le dos ! J’entends l’os de sa mâchoire craquer et voit son arme disparaitre quelque part dans la pénombre de la pièce. Seyvanna s’agenouille sous la douleur et émet des bruits de supplice intense. Je pense lui avoir exploser la gueule.

Même après m’avoir cogné entre les jambes, je constate que ma verge est encore bien raide et mon sexe ne désengorge pas. Je me relève, essuie ma bouche ensanglantée avec mon avant-bras, tachant ma chemise noire. Je la vois cracher du sang.

—Relève-toi ou je te défonce.

Allez, Seyv, soufflé-je dans ma tête. Laisse tomber. Soumets-toi et bosse pour moi…

Elle trouve la force de se relever. Mais plus lentement que la fois précédente. Elle a passé une sale journée. Elle a été violée par cinq gars, brûlée à l’acide, battue, plongée sous un jet d’eau glacée où elle a frôlé l’hypothermie, pourtant elle est encore debout et continue de me surprendre. Maintenant qu’elle est bien amochée, je suis d’avis qu’elle mérite un peu de plaisir. Mais pas avant qu’elle accepte de se soumette à moi et non à Mikhaïl.

Sa gorge est striée de marques de strangulation. Son visage tuméfié et son corps, si robuste jusqu’à lors, s’affaiblit.

Elle se penche, le dos endolori et attrape la lame quelque part au coin du mur. Elle serre le manche si fort que ses jointures blanchissent. Sans m’y attendre, mon sourire s’atrophie lorsque je la vois retourner la lame contre elle… Mon sang chute dans mon corps, mon cœur rate un tour, le silence envahi la pièce et à ce moment, il fait si froid qu’un frisson me longe l’échine.

—Qu’est-ce que tu fais ?

Elle regarde la lame pointant son ventre, qu’elle presse sans peur, prête à l’enfoncer d’un coup. Seyv relève lentement les yeux vers moi…

—Tu as raison…tremble-t-elle, j’ai peur de lui. Je ne veux plus de cette vie. Je ne supporterai pas de me retrouver à nouveau dans son lit…

—Je le sais… je l’ai vu. Je te connais Seyv. J’ai appris à te connaître ces derniers mois… T’aurais tort de faire ça. Parce moi, je peux te protéger de lui. Il suffit que tu les trahisses pour moi. Suis mon plan, et je te promets de te débarrasser de lui… Donne-moi le couteau.

—T’approches pas ! hurle-t-elle alors que j’allais faire un pas. Tu vas te débarrasser de moi juste après !

—Non…

Je fronce les sourcils.

J’ai à peine avancé d’un autre pas, que le couteau tranche l’air et je passe près d’avoir été encoché !

Ma main me démange, si elle se suicide putain, je perds ma pièce maîtresse, mes fondations sur lesquelles tout mon plan repose ! Si je ne lui change pas les idées immédiatement, si je ne lui assure pas que je l’épargnerai après avoir trahi sa famille pour moi, elle va mettre fin à ses jours. C’est à moi de lui prouver que j’ai besoin d’elle et qu’elle a irrémédiablement besoin de moi. Je dois agir vite.

Je vois son bras s’élancer, prête à se poignarder ! La fureur brûle mon regard telle la foudre ! Une colère vive m’envahie sachant qu’elle a le pouvoir de mettre un terme à ma quête. Sans réfléchir, agissant sur le vif du moment et de mes émotions, je frappe son bras pour qu’elle échappe le couteau, la saisit par les épaules et d’une violence sans pareil, je pousse son corps avec une telle brutalité contre le mur que son dos défonce le placo derrière elle !

Mon assaut est si agressif et douloureux que je me m’écarte pour contempler les dégâts. On aurait dit qu’elle s’était brisée en deux sous ma force. Je crois n’avoir jamais plaqué une fille contre un mur aussi violemment que ça…

Je m’en veux aussitôt et je ne sais pas pourquoi. Je l’ai empêché de se poigner et c’est tout ce qui devrait compter. C’était dans mon intérêt. J’attends de voir si elle arrive à respirer. Le coup auquel son dos a été soumis, doit lui avoir coupé le souffle quelques secondes.

Toutefois, c’est sous mes yeux ébahi que Seyvanna relève la tête, des mèches de cheveux tombantes sur le visage que je vois s’illuminer un… sourire…

Elle se mets à rire…

Elle est complètement détraquée. Et ça m’allume comme jamais… Mais lorsqu’elle souffle un :

—C’est tout ce que t’as pour moi, Jonas… ?

Mon cœur s’emballe. Je suis poussé par une adrénaline incontrôlable. Je me jette sur elle, saisit sa mâchoire, relevant sa tête pour qu’elle me regarde, enfonce mon genou entre ses jambes pour la clouer au mur et, approche mon visage du sien alors qu’elle fixe mes lèvres tout en souriant. À croire qu’elle me provoque ou alors elle vient de virer folle, putain.

Elle cesse de rire d’un coup, comme si son corps venait de ressentir les effets de ma prise. Je contemple ses lèvres entrouvertes qui frôlent presque les miennes. Putain, je lui baiserai la bouche ! Je la veux. Je veux lui faire mal, la faire crier de douleur parce que c’est une Pavlenski et quelle appartient à Mikhaïl. Mais je voudrais l’entendre crier autrement… et ça… ça prend le dessus sur tout…

Je ne sais pas ce qui me passe par la tête, mais je saisi son visage à deux mains et plaque mes lèvres contre les siennes si férocement que Seyv échappe un cri de stupeur face à ce geste ! Elle s’attendait plutôt à ce que je la frappe. C’est ce qui semblait l’amuser.

J’embrasse ses lèvres, mon souffle énervé devient défaillant et bruyant. Je ne comprends pas pourquoi je fais ça. Je n’embrasse pas les femmes, je les baise par derrière, les attache, les bat, je jouie et je les jette.

Je presse mon érection contre son ventre, suivie de tout mon corps, écarte brusquement ses mains qui tentent de me repousser aux épaules. Pourtant, elle ne me frappe pas… je n’ai pas de coup de genou dans les couilles… rien. Non, elle se laisse embrasser, putain…

Ma main agrippe sa nuque humide, telle un faucon saisissant sa proie et je dévore la peau fine de son cou. Soudain, elle échappe un frémissement qui la surprend elle-même.

Je fais tout de même attention et reste aux aguets, si jamais elle fait semblant d’aimer ça pour mieux me poignarder dans le dos…

—Je vais te montrer ce qu’est le vrai plaisir de la chair… dis-je en saisissant l’encolure de son pull pour user de toute ma force et déchirer le tissu d’un coup vif.

Je retire tous les lambeaux du haut restant à ses bras et brise l’attache à l’avant de son soutien-gorge qui s’échoue par terre. Ses seins libérés sont ronds, ferme, lourd, mais pas trop énorme, juste parfait pour la grandeur de mes mains. Une fois exposée, je vois les frissons recouvrir sa peau, faisant durcir ses tétons. Putain, je vais jouir.

—Mikhaïl ne te touchera plus jamais.

Je fais sauter le bouton de son jean, baisse sa fermeture éclair et, en félissant les genoux, je déchausse ses pieds pour ensuite descendre son pantalon jusqu’à le lui ôter complètement. Elle ne bronche pas, ne détourne pas le regard comme elle le fait toujours au pieu avec son frère. Non, en relevant les yeux, je constate qu’elle observe avec attention tout ce que je fais, avec une lueur de désir dans les yeux. Un regard qui évoque la réticence, mais aucune peur.

Je ne tarde pas avec sa culotte, elle rejoint le reste de ses fringues dans l’immédiat.

Entièrement nue et à ma merci, je me dresse devant elle de toute ma hauteur. Elle doit cambrer la tête pour me regarder, puisque je suis bien plus grand qu’elle.

—Écarte les jambes.

—Ne fais pas ça… dit-elle d’une voix chevrotante.

—Pourquoi ? T’as peur d’aimer ça ?

Dans sa tête, son corps appartient encore à Mikhaïl. Je vais briser ça.

Je la saisis par la gorge, pas trop fort, juste de manière érotique.

—Tu sens ça ? soufflé-je.

Elle hoche la tête, sa respiration s’accélère, je le sens sous ma main que je fais ensuite glisser le long de son buste, faisant naître une chair de poule en effleurant délicatement la cambrure de ses seins. Avec mes deux mains, je commence à les caresser.

—Et ça, tu le sens, dis-moi ?

Putain, oui elle le sent, ses genoux vont se dérober sous moi.

Elle hoche la tête. Je veux qu’elle ressente les plaisirs sur son corps, pour se le réapproprier.

Je l’embrasse à nouveau, elle ne retourne pas mon baiser encore une fois, mais je m’en fiche, je lui dévore la bouche et la mâchoire et elle semble grandement apprécier. Il me reste plus qu’à aller vérifier. Alors je relance mon ordre :

—Écarte les cuisses.

Telle une bonne fille obéissante, sachant pertinemment que ce sera tout en son intérêt de le faire, elle les écarte juste assez pour que je glisse mes doigts contre ses lèvres. Dès le premier contact, elle frémit. Je l’embrasse pour la rassurer, envoyer des signaux à son corps que ceci n’est pas une attaque, ni un viol tel qu’il l’a connu jours après jour. Mon majeur se faufile dans sa fente, là où il se retrouve d’emblée mouillé. Un gémissement s’empare de moi, mon sexe pulse.

J’avais raison, elle me veut, putain. Je ne la fais pas plus attendre, j’enfonce un, suivi d’un deuxième doigt en elle et irrémédiablement, un souffle fébrile et fiévreux sort de sa bouche. Elle cambre la tête vers l’arrière, pousse ses hanches vers moi et accélère le mouvement de va-et-vient. Elle est tellement belle que je suis obnubilé. Envoûté.

Pendant que je la pénètre férocement et le plus profondément avec mes longs doigts, je viens lécher ses seins et les caresser avec mon autre main. Lorsque je sens que ça coule de plus en plus sur mes doigts, je décide d’ouvrir la fermeture éclair de mon pantalon et de libérer ma queue par l’ouverture sans déboutonner ni retirer entièrement mon pantalon. Comme ça si elle s’échappe, je ne courrais pas le pantalon aux chevilles. La bête se dresse de tout son long, dur juste pour elle, gorgée de sang à m’en faire mal. Je me penche jusqu’à ce que ses hanches soient sous mes yeux et admire mes doigts entrer et sortir de sa chair brûlante tout en laissant un jus brillant que j’utilise ensuite pour lubrifier mon gland et me masturber de mon autre main en même temps de lui donner du plaisir. Je ne vais pas tenir longtemps, je sens déjà que j’ai envie de jouir. Aussitôt que je relâche ma verge, elle tressaute d’impatience, mais je dompte mon sexe pour me retenir le plus longtemps possible.

À deux mains, j’attrape son cul pour rapprocher son sexe humide de ma bouche. Et à la seconde où je laisse une lapé avec ma langue brûlante de désir dans sa fente jusqu’à l’entrée de son vagin, je sens ses jambes trembler. Je recommence le mouvement avec mes doigts en les insinuant en elle tout en léchant son clito. Elle commence enfin à émettre des sons de jouissance, incapable de garder la bouche fermer. Le plaisir est trop bon, trop fort.

Putain, elle est trop bonne. Elle sent bon, elle goute bon. Je sens une goutte sortir de mon gland à l’instant, sentant que je vais éjaculer si je reste là à regarder son sexe couler entre mes doigts. Je décide d’appuyer plus fort et d’y aller plus vite avant que je ne puisse plus me retenir jusqu’à la suite. J’ai ma technique pour les faire jouir en moins de cinq minutes, qu’elles le veuillent ou non. Je sais comment déclencher l’orgasme. Je me redresse devant elle, la cloue au mur d’une main à la gorge, écarte le plus possible ses jambes pour qu’elle redevienne à ma merci et mes doigts trouve refuge aussitôt dans la chaleur ardente de son sexe. Dès lors que je démarre cette manœuvre extrêmement brutale, son corps tressaille. Un cri émerge de sa gorge. C’est violent, mais si puissant que son corps va exploser de lui-même et se contracter de plaisir. Elle va se liquéfier. Je vais la faire gicler alors qu’elle ne sait même pas que son corps peut réagir ainsi face au plaisir intense et brutal.

Je la défonce avec mes doigts, elle remue, le corps tremblant, je bloque son souffle avec ma main contre sa gorge pour qu’elle se concentre sur les sensations et qu’elle s’abandonne au plaisir.

Elle est un peu plus longue que les autres à s’abandonner, probablement endurcie mentalement, mais je brise rapidement jusqu’à lors infranchissable. Subitement, un cri empli de vulnérabilité, d’abandon et terriblement excitant sort de sa gorge, tandis qu’au même moment, un solide orgasme déclenche des contractions provenant de son sexe ! Mes doigts se retrouvent compressés à l’intérieur. Sous mes yeux affamés, je contemple la beauté de son corps qui vibre et tremble grâce à moi. L’intérieur de ses cuisses, reluit d’eau. Une fois que son violent orgasme s’estompe et qu’elle me relâche, je commence à me masturber avec son liquide de jouissance.

Elle croit que j’en ai terminé avec elle. Perdue dans les limbes du plaisir, elle découvrira vite que ça, ce n’est que l’entracte. Après son orgasme, elle est tellement chaude que je vais la baiser. Son corps est réceptif, son sexe sensible et prêt à jouir à nouveau.

Je l’attrape par le cul, la soulève alors qu’elle va presque tomber dans les vapes. Je peux sentir son cœur marteler sa poitrine. Ses bras entourent ma nuque, ses jambes mes hanches. Je l’amène dans ma chambre et une fois dans la pièce, je bascule son corps sur les draps. Elle me regarde avec une telle soumission dans les yeux, voulant me laisser savoir qu’elle en veut encore. Elle jette un œil à ma queue et ses tétons durcissent à nouveau.

Je grimpe sur le lit, écarte ses jambes le plus possible, m’étend sur elle, la fixant droit dans les yeux et à ce moment, je sens ma verge se faire caresser par une vague de plaisir en la pénétrant d’un coup. Son vagin est brûlant, mouillé et terriblement serré, ce qui fait naître une sueur d’excitation sur mon visage. Dès que je suis en elle, elle savoure les sensations de se faire baiser après un puissant orgasme. Son corps a accepté de s’abandonner à moi.

Mon souffle tremble. J’essaie de ne pas trop me concentrer sur les sensations qui dévorent ma queue. C’est trop bon et je ne veux pas jouir tout de suite. Alors je plonge mon visage dans son cou, mon souffle et mes gémissements envahisse le creux de son oreille. J’essaie de penser à quelque chose qui pourrait m’enlever l’envie d’éjaculer au fond d’elle, mais une image brutale me vient à l’esprit : celle de Seyv dans une cellule de torture, attachée, bras en l’air, yeux bandés, jambes écartées à lui en faire mal. Elle reste là durant des jours. Je fais même venir un client, celui qui adore faire l’urinal humain, il ne vient ici que pour boire la pisse des victimes. Je pourrais l’agenouiller en face de Seyv, il s’occuperait d’elle chaque fois qu’elle aurait besoin d’uriner et sa langue s’assurerait de la nettoyer bien comme il faut après. Je pourrais la frapper jusqu’au sang, la baiser par derrière, Elle aurait toujours les yeux bandés, je pourrais ainsi faire participer d’autres hommes sans qu’elle puisse voir ce qui se passe. L’un d’eux lui enfoncerait un objet dans le vagin. Elle en sucerait un autre. Moi je regarderais la scène, me masturberais. Je pourrais lui verser du sang sur le corps, du sang d’une autre victime. J’aimerais qu’elle joue avec moi, qu’elle participe à mes jeux de torture… Le comble, serait de la voir jouir et prendre réellement son pied sous mon traitement…

Je ne m’étais pas aperçu que j’avais les paupières fermées et le visage nez à nez avec elle, à présent. Elle me regarde avec une lueur de plaisir intense dans les yeux. Je me rapproche pour l’embrasser et franchit la barrière de ses lèvres avec ma langue. À ce moment, Seyv retourne mon baiser.

Putain de merde !

L’orgasme s’empare de ma verge. J’éjacule en elle. À chaque secousse, un jet est expulsé de mon gland sensible et provoque un tremblement dans mon souffle. Je la remplis de foutre le plus que je peux.

Je n’ai jamais eu à ce point les bras qui tremblent. Ils soutiennent mon corps de chaque côté de sa tête et je tremble, putain.

Dès que je me suis vidé, je m’extirpe et vois aussitôt une grande quantité de sperme ressortir de son orifice en même temps. Elle en a partout, je l’ai bien souillée. Je passe une main sur sa chatte la caresser avec ma semence.

J’ai joui et ma queue ne désengorge pas. Alors j’en profite avant de perte mon érection, pour me glisser à nouveau en elle. Mon liquide et le sien se mélange, créant une délicieuse et exquise caresse contre ma queue et qui semble ne pas lui déplaire. Son visage est rosi par les battements de son cœur intensifié par le plaisir.

D’après moi elle m’a brisé la queue avec ses nombreux coups entre les jambes. Le sang ne peut plus affluer dans le corps. Parce que ça ne m’est jamais arrivé de rester dur comme un étalon après avoir éjaculer.

Mais peu importe l’incompréhension, je recommence à la baiser. Les va et vient sont un peu plus doux cette fois. Mon gland est sensible et putain que c’est bon. Je faufile une main entre nous et commence à masturber son clito en même temps que je la pénètre.

Oh… et elle réagit aussitôt, plissant les paupières, mordant sa lèvre comme si c’était un doux supplice. Elle est tellement belle que j’en perds mes mots.

Je la contemple longuement, sans jamais arrêter de la pénétrer dans un mouvement lent et saccadé. Mes yeux s’attardent sur son visage alors qu’elle garde les paupières fermées, se concentrant uniquement sur les sensations de son corps. Je veux la regarder jouir. Je voir son visage se plisser sous l’orgasme. Ses yeux révulsés, ses lèvres s’entrouvrir pour pouvoir l’embrasser et étouffer ses gémissements.

Et voilà ce que j’attendais… Je plaque mes lèvres contre les siennes, m’abreuvant des doux gémissements qui s’échappent, alors que je continue mon mouvement de basin même si son orgasme étrangle et enveloppe ma queue avec force. Son clito sous mes doigts pulse, ce qui déclenche à mon tour un second orgasme. J’arrête tout mouvement alors que verge se contracte, mais n’expulse qu’un seul jet, puissant puis, plus rien. Je suis vidé. Pas moyen de lui en foutre partout cette fois.

Cette fois je m’écarte, pinçant les lèvres sous la sensibilité de mon gland et comme je le fais à chaque fois que j’ai fini de baiser, je range ma queue dans mon pantalon, remonte ma braguette me sauve par la porte sans dire un mot…

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