Mercredi 1er octobre / 3

3 minutes de lecture

Emmanuel

Même si j'ai réussi à calmer l'ardeur et l'impatience de Charlotte avec notre petite visite à la cave, cela n'a pas diminué sa curiosité. Elle n'a pas cessé de me poser des questions... sur la forme, la grosseur, la valeur, la couleur, si c'est plutôt pour moi ou pour elle... Elle tourne en boucle dès qu'elle peut m'interroger sans attirer l'attention des enfants et forcément une fois dans notre chambre, je n'ai pas le temps de retirer mon t-shirt qu'elle est déjà sur moi.

— Il est où ?

— Sur moi.

Surprise de ma réponse, elle met une seconde à réagir puis me palpe partout, préférant fouiller mon intimité, puis elle sent un écrin dans une poche arrière de mon pantalon et grogne :

— Tu triches, tu ne l'avais pas avant.

— En effet, mais je préfère que tu cherches sur moi plutôt que dans les tiroirs de ta commode. Ouvre-le.

Sans attendre, elle découvre un bijou de sexe, finement décoré de 3 petites pierres bleues et agrémenté d'une perle plus grosse censée stimuler son clitoris.

Elle passe un doigt sur le métal précieux puis relève le regard sur moi et m'interroge :

— Pourquoi ? Enfin je veux dire...

— Parce que je t'aime.

Elle m'embrasse tendrement, puis plisse les yeux et murmure :

— Non... y a autre chose. Zut, j'aurais oublié notre anniversaire de mariage ?

— Je sais que tu t'en fiches, mais il y a vingt ans, je tombais sous ton charme.

Elle se pince les lèvres. J'ai abandonné l'idée qu'elle trouve cela aussi important que moi, mais vingt ans, j'avais envie de marquer l'événement.

Elle se pend à mon cou et d'une bouille adorable de petite fille, elle s'excuse.

— De quoi ? D'être toi ? Je refuse que tu changes, Charlotte. J'ai du plaisir à t'offrir un cadeau, ne cherche pas plus loin.

— C'est vrai ? Tu ne m'en veux pas ?

— Je vais l'avoir bientôt mon cadeau.

Elle se recule brusquement, me fixe intensément et me demande :

— C'est vrai ? Elle accepte ?

Je soupire et la gronde :

— Charlotte ! Là c'est nous, que nous. Julie n'a rien à faire ici et non. Je ne l'ai pas vue et je ne lui ai pas parlé. Tu veux bien l'oublier au moins cette nuit ?

Le cadeau qu'elle m'offrait de vivre une aventure avec une femme qui ressemble plus à un coup de cœur qu'à un plan cul n'a pas de prix. Je pense que jamais je n'arriverai à la remercier. Même si les risques sont grands pour tous les trois.

— Tu parlais de quel cadeau alors ?

— Tu permets que je te passe le bijou ? Que je te le mette ?

Sans plus attendre, elle écarte les bras et s'offre. Je la dévêts lentement et il est là mon présent. La première partie, plutôt. Une fois entièrement nue je l'embrasse amoureusement et je sais qu'elle culpabilisera assez pour me laisser gérer le rythme. Mes mains encore sagement dans son dos l'agacent. Elle aimerait que je palpe ses fesses, que j'empaume ses seins. Je la connais par cœur et surtout je reconnais chacun de ses soupirs.

Cela m'amuse. Mais je ne joue pas longtemps. Je m'accroupis avec le bijou, elle soulève un pied après l'autre pour me permettre de passer la chaîne, comme si elle mettait un string. Le bijou doré sur sa peau claire est de toute beauté et le bleu nuit de la perle contraste délicieusement. Une fois en place autour de ses hanches, je la fais s'allonger sur notre lit. Elle replie les cuisses, plaque son dos sur la couette et maltraite son oreiller pour mieux me voir m'amuser.

Le bijou doit prendre place entre ses lèvres et décapuchonner le clitoris pour que lorsque ma femme bougera, la perle vienne agacer son bouton grossi par l'envie. Évidemment, cela demande un peu de dextérité, de patience et je me délecte de la sentir de plus en plus fébrile.

— J'ai compris... C'est ça ton cadeau ! Me rendre complètement folle avant de me... Oh Manu...

Le bijou est en place et je m'amuse à bousculer la perle. À chaque fois qu'il frappe l'organe sensible, Charlotte gémit et ondule du bassin ce qui ne fait qu'augmenter le jeu.

Son premier orgasme ne tarde pas à l'envahir. À mon tour de devenir impatient. Tout en léchant ses petites lèvres gorgées de son humidité, je défais les boutons de mon jeans, m'évertue à le retirer en me servant que de mes pieds et une fois débarrassé du tissu encombrant je lui retire le bijou, le plaçant sur le côté pour m'enfoncer en elle.

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