Chapitre 32 – Fin de la fête – dernière étreinte

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Jour 27 (semaine 4 – samedi) soir

### Pierre ###

La soirée se prolongeait et je commençais à être lassé de serrer des mains. Mais Amina voulait profiter de la fête et prit ma main pour aller danser.

Perdus dans la foule, personne ne nous remarquait et Amina collait son ventre contre le mien, malgré la remarque de sa mère.

– Aimes-tu danser avec moi ? demandais-je

– Oui, tu le sais,

– Cela me rappelle notre rencontre lorsque tu m’as délivré de Thérèse. À son propos, l’as-tu encore revue ?

– Non, on s’est disputés et elle me reproche de t’avoir volé, elle qui voulait coucher avec un blanc !

– Oui d’accord, mais finalement tu veux aussi coucher avec moi !

– Oui, Pierre et je sens ta verge toute grosse, tu me désires ?

– Je ne peux pas le cacher Amina ! Tu es belle, sensuelle et tu n’as de cesse de me provoquer, combien de fois n’as-tu pas essayé de me prendre à mon sexe. Tu as déjà dormi avec moi !

– Oui, Pierre je l’avoue, mais c’était à cause de l’orage, j’avais peur toute seule. Je suis amoureuse de toi depuis le premier jour où l’on s’est rencontré, alors que je ne savais pas encore que tu serais mon patron. Maintenant que tu m’as fait sentir tes caresses, j’en veux encore !

– Amina, n’oublie pas nos conventions ! Nous sommes tous les deux employés de la société. Si ta mère apprend qu’on couche ensemble avec les relations puissantes qu’elle a, elle pourrait me faire renvoyer ! Elle vient encore de te faire la remarque que tu me serres de trop, comme maintenant !

Je ne pensais pas réellement ce que je disais car j’avais quand même un moyen de pression sur Lysa. Nos rapports secrets pouvaient me servir d’arme de chantage si on en arrivait à ce point de rupture !

– Non, Pierre ça, je ne la laisserai pas faire. Je demanderai à maman la permission de t’épouser.

Je ne répondis pas à cette remarque, je n’étais pas prêt du tout à me marier ! Mon expérience précédente m’avait refroidi du mariage. Ce sont les longues missions en Afrique en célibataire qui avaient détruit notre couple, je ne voulais pas revivre cela ! Où serai-je dans un an ou deux, en Côte d’Ivoire, au Ghana ou au Nigeria ?

Heureusement Amina commençait à fatiguer et ses pieds lui faisaient mal.

– Pierre, j’ai envie de rentrer ! Allons saluer le DG et les mariés. Maman nous a déjà donné la permission et est trop occupée avec Jaspar !

Je donnais le signal convenu au téléphone de Zakpa, qui nous conduisit à la villa. Il nous avait trouvés facilement, la grande foule des assistants à la fête était déjà plus réduite.

Je démissionnais Zakpa, car Lysa serait ramenée par son cavalier servant de ce soir.

La maison était silencieuse et Amina me tira dans le grand divan pour me câliner.

– Comment tu trouves ma robe, as-tu remarqué que maman avait fait de légères différences avec les autres filles et dames de la suite ?

– Non, Amina, en vérité je n’ai regardé que toi !

– Pierre, tu es un vil flatteur, j’ai vu ton regard concupiscent vers les autres jolies filles !

– C’était seulement au début de la fête, pour me convaincre que tu étais la plus belle. Dis-je convaincu et en la regardant dans les yeux.

– Oui tes yeux disent la vérité ! Les mêmes yeux que lorsque tu m’as dit que tu m’aimais ! Pierre caresse-moi, profitons d’être seuls pour se câliner.

– Oui mais on reste dans le salon ! Je ne tiens pas à ce que ta mère nous trouve dans ton lit.

– Ce n’est pas nécessaire, dégrafe un peu la robe dans mon dos tu pourras ainsi atteindre facilement mes seins, si maman arrive on entendra la voiture et on pourra reprendre une position plus décente.

– D’accord, on est comme deux collégiens qui font l’amour en cachette !

Effectivement, après avoir dégrafé deux ou trois attaches dans son dos, Amina abaissa le devant de sa robe dévoilant ses seins superbes.

– Pierre, embrasse mes seins, j’en ai envie, suce-moi. Regarde comme ta lance réagit ! Je te fais bander à ce point ? Tu sais que tu me fais jouir en suçant mes seins ?

– Oui, mais ce n’est pas encore la grande jouissance, ce n’est que des frissons de désir profond. On sera plus à l’aise demain après le départ de ta maman.

– Cela veut dire que tu me gardes ici ?

– Oui, si tu veux.

– Tout le temps ?

– Hélas non Amina, les gens jaseraient et ta maman se demanderait pourquoi tu es ici.

– Elle a déjà posé cette question, j’ai expliqué que les questions confidentielles étaient préparées à la maison.

– Et ?

– Elle n’a pas fait de commentaires. J’entends Ninah qui rentre !

Ninah nous rejoint au salon, elle est fatiguée mais heureuse de nous retrouver.

– Bonsoir, vous deux, Benjamin m’a reconduit et est rentré chez lui, j’ai aussi droit à un câlin. Amina, tu as déjà bien profité de Pierre !

– Oui Ninah, mais je ne voulais pas que Pierre s’ennuie en t’attendant dit-elle en riant.

Ninah vint s’asseoir à califourchon sur moi et tendit une main pour caresser Amina, qui frissonna de plus belle. Elle prit la tête de la boyesse et l’embrassa profondément.

Je bandais encore plus fort, Ninah sentit mon érection entre ses jambes et me regardait avec envie.

– Non, les filles, ce soir on ne fera rien. Amina, ta maman ne va pas tarder. Ce soir tout le monde dans son lit.

– Oh Pierre, je peux dormir avec Amina ? demanda Ninah.

– Ça ma gazelle, tu demandes à Amina !

– Oui, dit-elle puisque Pierre ne veut pas de nous !

– Allez, bisou et zou ! je vais dormir !

Ça m’arrangeait bien, je supposais que Lysa viendrait demander ses caresses !

**

### Lysa ###

Pour moi c’était une surprise, Jaspar ! Du vivant de mon mari, ils étaient collègues et bons amis. Puis sa femme mourut après une longue maladie et les relations se relâchaient. Je ne l‘avais plus vu depuis des lunes. Il n’était pas venu à l’enterrement de mon mari ; il était en mission pour l’AFD et à son retour, il ne voulait pas raviver ma souffrance me dit-il.

J’étais heureuse de le revoir, on avait beaucoup à se raconter ! J’appris ainsi qu’il était resté veuf, solitaire et se consacrait exclusivement à son travail. Il avait deux nièces charmantes me dit-il, de l’âge d’Amina.

Il m’invita à danser tout en continuant à me parler, la danse était « collé/serré » et au bout de quelques minutes je sentis son érection contre mon ventre. Mon Dieu ! Lui aussi prit conscience que je percevais son sexe et s’excusa :

– Lysa excuse-moi, mais c’est la première fois depuis le décès de mon épouse que je danse et ce « collé/serré » réveille mon corps.

– Jaspar ! ne t’excuse pas, je trouve cela très agréable ! je te plais à ce point ?

– Oui Lysa, tu es toujours une belle femme !

– Viens, dis-je allons nous asseoir un peu plus loin, je ne voudrais pas te troubler davantage !

– Oui, mais ce trouble me rajeunit, puis-je t’embrasser ?

– Oui, Jaspar, tu réveilles mon corps aussi, (ma fille a raison, je dois sortir de mon veuvage ! et Jaspar est encore bien vert s’il bande ainsi.)

– Lysa, tu es belle dans ta robe, j’ai appris que c’est ton atelier qui a réalisé les robes de la suite.

– Oui, lorsque l’assurance-vie a payé après le décès de mon mari, j’ai investi un peu dans l’agrandissement de mon atelier et je ne regrette pas. Comme Amina avait trouvé du travail après l’interruption de ses études en France, je pouvais ainsi garder mon train de vie sans exagérer dans les dépenses.

– Oui, l’AFD soignait bien ses directeurs, je ne me plains pas non plus, même si je laisse tout mon héritage à ma famille.

– Tu es toujours seul depuis le décès de ta femme ?

– Oui, quelques passades sans lendemain il y a quelques années mais rien de très sérieux. Et toi ?

– J’ai toujours eu des besoins sexuels importants mais je n’ai pas de compagnon.

– Que fais-tu alors ?

– Je cherche une solution…

– Lysa, si on cherchait ensemble une solution ça te dérangerait ?

– Jaspar, soyons sérieux, je ne veux pas remplacer mon mari décédé, mais je veux bien essayer de calmer mes envies avec toi si tu en sens le besoin !

– Lysa, je te connais, ce ne sera pas une aventure comme si je ne t’avais jamais rencontré. J’ai toujours admiré ta beauté mais j’étais marié avec une femme superbe et toi avec un ami et collègue alors maintenant rien ne nous empêche de se revoir ?

– Oui Jaspar, je dois juste ordonner ma vie, présentement je n’ai que deux pôles dans ma vie, ma fille et mon atelier, je dois revoir mes activités si nous voulons nous revoir et bâtir une relation !

Ce serait une bonne solution ! Pensais-je, Jaspar serait une relation acceptée par Amina et je pourrai le côtoyer ouvertement sans choquer notre entourage. Cette nuit je vais encore coucher avec Pierre et lui dire adieu ; il comprendra certainement. Si jamais ça ne fonctionne pas avec Jaspar…Bon, on verra !

– Jaspar, pourrait-on se voir mardi ou mercredi chez toi ? Ainsi on pourra voir si nos corps pourraient trouver une harmonie ensemble. Et chez toi, je ne dois pas chercher une explication pour ma fille. Elle ne s’oppose pas à ce que je cherche un compagnon, elle estime que je suis encore trop jeune pour rester une veuve éternelle !

Je sentais que Jaspar était prêt à essayer une relation avec moi, comme on était dans un coin isolé, je l’embrassais à pleine bouche et laissais aller ma main vers son entrejambe. Je sentais une masse imposante dans son pantalon ! Je gémissais de désir et lui bandait très fort.

Sans se parler, il me prit la main et se dirigeait vers sa voiture sans dire au revoir aux mariés et la famille.

Il partit sans me demander où je voulais aller. Très vite il sortit du quartier et s’arrêtait dans un coin isolé ! il voulait m’embrasser à nouveau ! Je lui donnais ma bouche et je plaçais ma main sur son sexe, il me prit un sein ce qui déclenchait des frissons profonds dans mon corps.

– Jaspar, non pas à la sauvette dans ta voiture ! Viens me chercher mardi à mon atelier et faisons cela chez toi dans ton lit !

– D’accord, je patienterai !

– Conduis-moi chez Pierre, qui nous héberge ma fille et moi ce soir !

– Oui, je serai à ton atelier mardi soir, j’ai ton numéro de portable pour te signaler mon arrivée.

Devant la villa de Pierre, il ne résistait pas à m’embrasser à nouveau pendant que je caressais son sexe très tendu.

– À mardi, je suis impatient me dit-il.

Je rentrais dans la villa après que le gardien m’eut ouvert la porte, la maison était silencieuse, je me déshabillais dans ma chambre, mon intimité était trempée. Je revêtis ma nuisette et je me rendais dans la chambre de Pierre et me couchais près de lui.

Pierre se réveillait un peu et je lui pris son sexe en bouche sans attendre, il était tout dressé (m’attendait-il ?) Il se réveillait complètement sous mes caresses, je pris un blister sur sa table de nuit et coiffais son membre. Sans attendre je me mis à califourchon et pris mon plaisir égoïstement.

– Bonsoir Lysa dit-il, que de fougue, tu es excitée à ce point ?

– Oui, la soirée fut une réussite, j’ai obtenu un franc succès avec mes robes et beaucoup de commandes en vue.

– Je suis content pour toi, mais cela n’explique pas ta passion de ce soir.

– Oui Pierre, mais c’est Jaspar qui m’a lancée et cette nuit, je te fais mon dernier cadeau, Profite de moi, tu as été un amant temporaire très gentil malgré mes exigences brutales.

– Un dernier cadeau ?

– Oui Pierre, mardi je couche avec Jaspar, si ça fonctionne avec lui, tu ne me verras plus dans ton lit mais je te resterai reconnaissante toute ma vie.

– Jaspar en dansant avec moi, m’a fait sentir qu’il avait des désirs violents pour moi. Il m’avait toujours admiré en silence. Sa femme est morte il y a quelques années du cancer et il est resté veuf et solitaire. Ce soir, on a convenu de se revoir intimement chez lui, Je mettrai Amina au courant sans entrer dans les détails. On verra la suite tranquillement.

– Lysa, je suis vraiment heureux pour toi si cela fonctionne, oui tu es une belle femme et si tu trouves un compagnon qui puisse te satisfaire sexuellement ce sera magnifique ! Mais tu seras toujours mon amie et je te verrai volontiers en tant que mère d’Amina.

– Oh, Pierre continue ! je vais jouir !

Je ne vis que des éclairs devant les yeux, un peu plus tard, en récupérant mon souffle je sentis que Pierre avait toujours sa lance tendue et je repris ma danse sur son pieu.

Dans la pénombre je vis les yeux brillants de Pierre et son sourire sur ces lèvres.

– Tu aimes ?

– Oui, et pourtant je n’aurais pas cru qu’une femme africaine me ferait autant jouir !

– Que feras-tu si je ne viens plus ?

Il resta un moment silencieux, mais je continuais sans attendre sa réponse.

– J’ai d’autres centres d’intérêt, ne t’en fais pas pour moi.

– D’autres femmes ?

– Oui, avant de te connaître je n’avais que des relations très épisodiques. Je reçois parfois des amies durant mes missions.

– Ta cousine ?

– Oui, comment sais-tu cela ?

– J’ai voulu te voir un jour à la villa et Ninah n’a pas voulu que je rentre et par Amina j’ai appris que tu avais la visite d’une « cousine » qui est restée plusieurs jours, c’est une Européenne ?

– Oui, qui voyage beaucoup et me rend visite à l’occasion.

– Et ta boyesse ?

– Quoi, ma boyesse ?

– J’ai l’ai vue sortir de ta chambre ce matin, elle vient te réveiller ? et elle réveille Amina aussi ?

– Ninah me réveille tous les matins, pour m’avertir que le petit-déjeuner est prêt. C’est une fille très gentille qui a eu de grands malheurs dans son enfance.

En parlant ainsi avec Pierre, je ne m’étais pas rendu compte, que j’avais stoppé notre rapport sans me désengager. Pierre bandait toujours très dur, mais je m’étais laissé emporter par la jalousie et une grande inquiétude.

– Et ma fille ?

– Elle est gentille et elle travaille très bien.

– C’est tout ?

NDA : Quelle sera la réponse de Pierre à cet interrogatoire ?

À bientôt

Solo_x

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