Chapitre 16  Confidences entre Ninah et Amina

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Jour 13 (samedi semaine 2) suite

NDA : cette conversation entre Ninah et Amina eut lieu alors que Pierre était sorti et qu’Amina était restée travailler au bureau de la villa. Au départ c’était prévu comme bonus quoiqu’elle s’intègre parfaitement dans le récit.

### Amina ###

J’en avais mare de travailler, je partis donc en direction de la cuisine où Ninah préparait le repas. Je trouvais la boyesse vraiment mignonne.

En parlant de chose et d’autres notre conversation s’orienta sur son ancien patron blanc :

« C’était un vicieux, il recevait chaque soir une femme parfois même deux. Des blanches, des noires, des femmes avec standing, des putes, des femmes mariées, des femmes mûres, des jeunes filles à peine pubères. Tout ce qui était baisable y passait. Je n’ai jamais compris comment il les trouvait. Jusqu’au jour où une femme particulièrement maltraitée, me racontait qu’il les recrutait sur internet sous des prétextes imaginaires. Il n’était même pas beau !

– Les deux tableaux dans sa chambre me dégoutaient dit-elle.

Un soir, il me prit dans sa chambre et voulait coucher avec moi, je l’ai frappé dans les couilles, il a dit qu’il me licencierait, mais il ne l’a jamais fait.

Souvent, le matin je trouvais sa dernière conquête dans son lit alors que lui était déjà parti au bureau. Parfois elles étaient soules, d’autres pleuraient des sévices subis. J’ai souvent dû les mettre dans un taxi vers un médecin qui les soignait sans le dénoncer.

Parfois des femmes venaient le relancer, pendant la journée ou le soir. Mon travail consistait à les éconduire, une ou deux m’ont même proposé de l’argent pour les laisser se coucher dans son lit pour l’attendre – je n’ai jamais accepté – j’avais trop peur de lui !

Parfois il les invitait à manger le soir, surtout les femmes blanches, je devais les servir alors que la femme était souvent à moitié nue. Il profitait du repas pour caresser ses seins ou demandait qu’elle caresse sa verge, puis il les baisait soit dans le salon ou dans la chambre. Les congolaises passaient directement dans la chambre sans repas. Parfois j’étais vraiment excitée de le voir agir ainsi et souvent je m’encourais le soir en entendant les cris de jouissance ou de douleur. Dans ma chambre chez ma tante je devais me masturber pour me calmer !

C’était un salaud, il ne se gênait pas pour moi, il regardait des films porno, il avait une grande collection de dvd, il se masturbait dans le living, ou demandait une pipe à la femme qui était avec lui en regardant ses films. C’était une brute ! parfois il enfonçait sa verge dans la femme à quatre pattes devant lui pendant que je débarrassais la table ! Il criait comme un singe quand il jouissait et continuait jusqu’à ce que la femme hurle son plaisir ou sa douleur !

J’avoue qu’il m’est arrivé de me masturber en cachette en le regardant faire, c’était trop excitant, je me caressais aussi les seins. Plusieurs fois, j’eus un orgasme qui me pliait de plaisir mais j’en avais honte après !

Et toi Amina, comment se comporte Monsieur Pierre avec toi ?

- Il m’aime bien je crois, mais il ne m’a encore jamais touché, même que j’en rêve parfois. Je fais parfois exprès de le provoquer, ce qui le fait bander ! au bureau il est très concentré sur son travail. Il me fait rire parfois avec son humour, mais jamais de propos salaces ni d’allusions au sexe.

- Oui, moi je l’ai déjà vu un matin où il avait son coq tout dressé pour chanter son cocorico ! C’était amusant car il essayait de se cacher de moi, il en était gêné ! Mais il est très correct avec moi, prévenant, il m’a déjà demandé si j’avais besoin de rien. Il me laisse assez bien d’initiative. Tout le contraire de l’ancien DG !

- Oh je vois la scène : maman l’a déjà fait bander aussi un matin où elle l’avait excité en mettant un déshabillé ; il ne savait plus comment se tenir ! Je crois que maman est peu amoureuse de lui, je l’ai déjà surprise plusieurs fois à l’étreindre tendrement. Mais il n’a pas l’air d’y répondre !

- Il n’aime peut-être pas les femmes me dit Ninah.

- Non, répliquais-je il m’a dit qu’il avait des amies « qui l’aidaient à supporter son célibat » mais depuis qu’il travaille pour cette mission, à ma connaissance aucune femme n’est venue.

- Ca je l’aurais vu, disait Ninah, quoiqu’il doive avoir des nuits agitées : parfois le matin son lit est un vrai champ de bataille ! il doit souffrir, ou avoir des cauchemars ? Dans sa table de nuit j’ai bien vu des quantités de préservatifs, mais rien dans la poubelle !

Mais c’est un bel homme, je l’ai déjà vu le matin dans son lit lorsqu’il ne se lève pas à son heure habituelle : il dort souvent nu, il est bien musclé et il est bien équipé si tu vois ce que je veux dire. Je l’ai déjà surpris dans la salle de bains où il avait oublié de fermer la porte, il était nu sous la douche et son épée bien dressée. Rien en comparaison avec l’autre blanc vicieux qui était gras et plein de poils !

- Oui, je l’ai aussi déjà vu un matin à la maison où il était resté dormir sur invitation de maman. J’étais venu le réveiller, mais il dormait dans mon lit et il était presque nu ! cela doit être une habitude. Je suis d’accord, il est beau et surtout gentil !

- Tu as couché avec lui ?

- Mais non ! moi je dormais avec maman ! J’aurais pas dit non, mais c’est un blanc ; je n’ai aucune chance, il ne veut pas de femme de couleur, il me l’a dit ! Mais j’ai déjà dormi dans son lit un peu contre sa volonté, pendant un orage, il ne s’est rien passé, on était comme frère et sœur ! (je n’allais pas lui raconter qu’il s’en est fallu d’un cheveu !!)

- Ouais, on verra ! me dit Ninah avec des yeux très brillants. (encore une qui tombe sous son charme...)

- A propos où habite tu Ninah? le DRH a dit que tu habitais tout près !

- Oui, j’habite chez une tante, qui m’a accueillie à la mort de ma mère lorsque j’avais un peu plus de dix ans. Mon père je ne l’ai jamais connu. Tout allait bien jusqu’à ce que j’aie des seins bien formés ; le frère de ma tante me trouvait à son goût et est venu un soir dans ma chambre avec sa verge toute dressée et il m’a violée. Je ne pouvais pas résister car il était fort et lourd ! J’ai hurlé et le mari de ma tante est arrivé trop tard mais à cogné son beau-frère jusqu’à ce qu’il n’eut plus la force de le frapper. Il a été envoyé au village où on l’a trouvé mort peu après sans doute empoisonné.

- Mon Dieu, dis-je, ça a dû être terrible !

- Oui, mais j’eus de la chance, il ne m’a pas enceintée disait Ninah. Mais ma tante tout en me permettant d’apprendre la cuisine chez les sœurs, me considérait comme sa bonne et me surveillait en permanence. Ce n’est que depuis que je travaille ici et que je lui rapporte un peu de ma paye, qu’elle me fout la paix. Maintenant c’est une petite cousine venu du village qui est la souillon de la famille. Alors tu comprends que le DG vicieux, j’en avais vraiment pas besoin pour subir la même chose que l’agression de mon oncle.

Je la pris dans mes bras et nous restâmes un long moment ainsi.

- Merci Amina, tu es vraiment gentille avec moi ! et elle m’embrassa sur la bouche, lèvres fermées. Je suis heureuse de t’avoir rencontrée et avec Monsieur Pierre, on va bien s’entendre !

Je sentais une forte chaleur dans mon corps à ce contact et je la serrais contre ma poitrine. Ninah émotionnée par son récit et ses souvenirs, m’embrassa sur mes seins, ce qui me procura des frissons profonds.

Elle me prit la main et m’emmenait dans une des chambres visiteurs, tu es belle, me dit elle, j’aimerais avoir la beauté de ton corps. Elle me coucha sur le lit et vint se blottir dans mes bras. Elle eut quelques sanglots puis me demanda :

- Tu veux être mon amie ? Je n’ai personne qui me prend dans ses bras quand je suis triste. Je ne veux pas encore me marier parce que j’ai peur d’avoir un mari. Ma tante et son mari sont gentils mais sans plus et depuis mon viol j’ai peur de rester seule chez ma tante. Ici, je me sens en sécurité. La villa a une annexe qui autrefois était occupé par un boy ou une boyesse, ce n’est pas le grand confort mais en remettant un peu d’ordre je pourrais y habiter, il y a place pour un lit, il y a un coin douche/toilette. Il ne me faut pas plus, puisque pendant la journée je suis dans la maison. Monsieur Pierre m’a dit que quand je suis seule, je peux mettre de la musique. Je ne dépendrai plus de ma tante, je ne crois pas qu’elle serait fâchée si je quitte sa maison car comme son frère, elle se méfie de son mari. Son attitude envers moi m’angoisse, il vient souvent se frotter à moi avec une grosse bosse dans son pantalon ! Amina, je t’en supplie, pourrais-tu intercéder en ma faveur si je demande à Monsieur Pierre de loger dans l’ancienne boyerie ?

- Pas de problème Ninah, il faudra juste choisir le bon moment pour lui en parler quand je suis là. Au moment du déjeuner par exemple, puisqu’il m’invite souvent à manger avec lui et le soir (= après-midi) nous travaillons ici plutôt qu’au bureau. Puis moi, je rentre à la maison pour dîner avec maman.

- Amina, je te remercie du fond du cœur, Il faudra trouver un jour. Je lui ferai un repas succulent comme cela, il sera de bonne humeur !

Ninah me pris par les épaules et l’embrassa avec passion sur la bouche, surprise j’ouvris la bouche et nous échangèrent un duel de langues totalement nouveau pour moi. Pendant ce baiser je mis mes mains sous sa blouse. Je pris les seins de Ninah dans mes mains et imprima une pression fulgurante sur ses tétons. La passion fit frissonner nos corps et toutes deux nous sentions une grande humidité entre les jambes. On gémissait en se serrant encore plus fort !

– Ninah, que nous arrive t-il ?

– C’est le désir Amina, j’ai déjà embrassé une amie lors des cours de cuisine et nous nous caressions souvent, c’est mieux que de le faire avec un homme ! et elle glissa sa main près de mon inimité. Mon corps fut parcouru de frissons.

– Ninah ! non, je n’ai jamais …

– Laisse-toi faire Amina, cela pourra te détendre !

– Oh, j’ai tout mon corps qui vibre sous tes caresses, c’est ça l’amour ?

– Je n’en sais rien, Amina mais quand je me caresse ainsi j’arrive à un orgasme

– Montre-moi Ninah…

Nous durent rompre l’étreinte en entendant Pierre qui arrivait !

Ninah sortit précipitamment de la chambre pour se cacher dans la cuisine, Je me rhabillais rapidement, pour arriver à temps dans le salon lorsque Pierre rentrait dans la pièce.

Pierre me regardait intensément puis me demandait :

– Re-bonjour Amina, tu as l’air malade ?

NDA : Gardez le suivi de ce récit ! N’hésitez pas à faire des commentaires sur cette journée ! Votez svp pour montrer que cela vous plait, l’aventure continue! Voilà deux femmes qui sont sous tension ! Pierre est bien entouré ! Les chapitres suivants vont certainement révéler la chaleur des nuits africaines !

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