Réveil nocturne

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Je me réveille alors qu'il fait encore nuit. Deux heures du matin ! Qu'est-ce qui a bien pu me réveiller ? Aucune idée, mais j'ai besoin de faire pipi. Je tatonne jusqu'à la salle de bain. Je n'allume pas la lumière parce que je me souviens que je ne suis pas seule. Maintenant que je suis alerte, mes yeux se sont habitués à la pénombre. Il n'y a que le réverbère dans la rue qui éclaire la chambre où Maxime dort. La porte est entrouverte d'une quinzaine de centimètres. Curieuse, je la pousse un peu plus et passe la tête à l'intérieur. Ce que je vois me coupe le souffle. Il est couché sur le côté, face au mur, je vois parfaitement son dos et son postérieur nus. La lumière extérieure se réflétant sur la courbe de ses fesses me donne une furieuse envie de passer la main dessus.

Avant même de réaliser ce que je suis en train de faire, je me retrouve assise sur le lit. Je suis étonnée qu'il ne se soit pas réveillé. Sa respiration est à peine audible, il doit être profondément endormi. Je ne peux pas m'empêcher d'aller plus loin. Ce corps semble m'appeller. Je me couche à côté de lui, mes seins frôlant son dos. D'une main délicate, j'effleure son flanc jusqu'à sa hanche et m'arrête sur sa fesse. Ne voyant aucun mouvement, je m'enhardis et presse un peu plus ma poitrine nue contre son dos. Huuum, ses cheveux sentent le shampoing à l'abricot. Mon autre main frôle sa tignasse et mon nez vient se loger dans son cou où j'y dépose quelques baisers. Il remue légèrement. Mon coeur s'arrête. Qu'ai je fait ? Pourquoi ai-je laissé libre cours à mes instincts ?

Avant de risquer de le réveiller complètement, j'essaie de sortir du lit mais sa main attrape la mienne. Contre toute attente, il me retient et la dépose sur son ventre. Sans un mot, j'embrasse encore une fois sa nuque et attrape son sexe, qui repose à moitié durci sur sa cuisse. Je le caresse et le sens grandir dans ma main. Son bassin ondule légèrement, au même rythme que le mien. La vue de son corps est tellement excitante. Son membre est maintenant bien dur. Je l'entends respirer plus profondément. Il halete au rythme des va-et-vient que je lui impose. Il s'abandonne, complètement passif.

Je réalise soudain ce que je suis en train de faire. Non, ce n'est pas bien ! Il n'a que vingt ans. J'ai autorité sur lui. Je l'ai vu grandir. Qu'est ce qui ne va pas chez moi ? Il me fait confiance... Il dort dans la chambre de mon fils ! Je ne peux pas lui imposer ça. Je quitte précipitamment son lit et m'enferme dans la mienne. Mon dieu, son corps... J'ai... J'ai aimé le toucher. Il était si dur, si... Je le voulais en moi pour apaiser le feu qu'il a déclenché, inconsciemment. Je voulais l'entendre gémir de plaisir et murmurer mon nom sous mes caresses. Mon coeur bat la chamade. Mes seins dressés appellent sa bouche. Instinctivement, ma main rejoint mon entrejambe brûlante. Non, c'est encore un gosse. Dans un corps d'athlète, mais toujours un gosse ! Je ne peux plus laisser parler mes fantasmes. Je dois me calmer. Je mets mon peignoir et descends sans faire de bruit. Alors que j'ouvre le frigo, Maxime ouvre la porte.

- Tu es venue dans la chambre...

- Non, dis-je en espérant qu'il pense que ce n'était qu'un rêve. J'ai l'impression que je n'arrive plus à respirer.

- Ne fait pas l'innocente, dit-il en s'approchant très, très, près de mon visage. Pourquoi es tu partie ?

Je referme le frigo et me colle un peu plus au plan de travail. Je n'arrive pas à déchiffrer son regard.

- Parce que... Ce n'est pas bien. Je... J'allais abuser de toi.

- Qu'est ce qui te fait croire que je n'étais pas consentant ?

Il me soulève, comme si j'étais un poids plume, et m'assied sur le plan de travail. Son regard me caresse. Ses lèvres se posent sur les miennes. Une main sur ma nuque, l'autre descendant vers mes cuisses, qu'il écarte d'un geste habile. Je suis incapable de le repousser. Je ne veux pas qu'il arrête. J'éteins la voix de la raison qui me dicte de partir sur le champ. Il s'agenouille et je sens son souffle remonter vers mon intimité. Sa langue trouve mon clitoris, toujours gonflé de désir. Elle tourne habillement autour de mon bouton et il me pénètre d'un doigt. Je gémis de plaisir, avancant mon bassin pour lui donner plus d'accès. Il accèlere son mouvement en moi, tout en continuant de butiner délicatement ma fleur. Ce doigt expert vient percuter un point sensible. Plus. J'en veux plus. Mais... Il retire sa langue et se redresse.

- Je n'ai pas pu jouir dans ta main. Tu ne pourras pas non plus jouir sur ma langue, dit-il en quittant la pièce.

Il me laisse pantelante sur le plan de travail, le corps bouillonnant. J'ai besoin qu'il soit en moi, qu'il me remplisse. Je le suis à l'étage. Il est étendu sur mon lit, les bras au dessus de la tête. J'ai déjà abandonné ma raison, je laisse donc également tomber le peignoir, prends un préservatif dans le tiroir et m'assieds à califourchon sur lui.

- Sois gentille. C'est ma première fois, me dit-il au moment où je déroule le condom sur son sexe.

Non ? Pas possible ? Si ? Non ?

- Non, je déconne. T'aurais vu ta tête ! Dit-il en rigolant. Vas-y, mets-le.

Je ne peux m'empêcher de penser "petit con", mais je ne m'arrêterai pour rien au monde. Nous lâchons tous les deux un râle de soulagement lorsqu'il entre en moi. Il essaie d'imposer un rythme avec ses hanches, mais je ne suis pas encore prête à me laisser faire.

- Tiens mes hanches et ne bouge plus, lui ordonné-je.

Je prends appui sur ses épaules et laisse mon corps se mouvoir à son rythme. A chaque frottement de nos pubis, je sens des vagues de chaleur me parcourir. Mes mouvements se font plus brusques, j'ai besoin de le sentir cogner de plus en plus fort. Mes mains s'agrippent à lui. Sa respiration est irrégulière, ses yeux sont rivés aux miens. Je me penche un peu plus pour prendre sa bouche. Il est si beau. Mes tétons tendus frôlent son torse à chaque mouvement.

- Attends... Je vais... Non, dit-il en crispant ses mains sur ma chair.

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