Nahash, fière que son plan fonctionne aussi bien, affiche une mine accablé et triste afin que tout ne tombe pas en échec. King reprend son téléphone, cherche un numéro et appel :

« Allô ? Chasseur, c’est King. J’ai un service à te demander, il faudrait que tu restes discret au maximum. Il pourrait s’agir d’un coup d’état, prononce-t-il d’un ton grave et sévère.

- Je t’écoute. Ça doit-être une affaire très grave pour que tu m’appelle en personne, à une heure si tardive, dit-il d’un ton légèrement moqueur.

- Eden a disparu.

- Comment ça ?, reprit-il d’un ton grave et sec.

- Elle est parti ce matin pour l’école mais n’y a pas mit pieds de la journée et personne ne semble l’avoir vu depuis.

- Je vais la retrouver, j’en fais une affaire personnelle et d’état. Je la retrouverai. Je retrouverai la fille de ma sœur et ta fille. Tu peux compter sur moi.

- Je compte sur toi, elle est tout ce qui me reste... »

 A ces mots, il raccroche, mais c’est sans s’apercevoir du comportement de sa 2ème femme. « Elle est tout ce qui me reste ?? », elle se répète cette phrase de King en boucle « Et moi, je suis un mouchoir peut-être ? Je ne compte donc pas à ses yeux ? À leurs yeux ? Il n’y en a que pour elle ? Toujours pour elle ! » Sa rage envers Eden ne fait que croître. Même n’étant pas là, elle occupe toutes les pensées. Elle craque et se met à pleurer s’effondrant sur ses genoux. King accoure, pensant que sa femme et triste de la disparition de sa fille.

« Ne t’en fais pas nous la retrouverons, je suis sur qu’elle va bien. », dit-il d’un ton réconfortant.

 Mais la marâtre se fiche bien du sort d’Eden, elle voulut un instant se lever et lui crier que peu lui importe le sort de cette enfant, que, elle aussi existe, qu’elle l’aime et qu’elle veut qu’il ne regarde qu’elle, peu importe que cette fille soit en vie ou pas ; t’en qu’il ne voie qu’elle, que Nahash, cette femme qu’il avait épousé et délaissé au soins de sa fille.