70. Le réconfort de l'Ours

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Julien

C’est ensemble que nous sommes entrés dans le commissariat. Après les fouilles, à l’entrée, nous nous sommes approchés du comptoir. Une dame d’une quarantaine d’années, vêtue d’un tailleur strict et de lunettes lui donnant un air austère, nous demande le motif de notre venue.

- Nous sommes ici pour porter plainte pour coups et blessures.

Je sens Albane tressaillir quand j’indique ce motif. Elle doit se rendre compte de la réalité des choses, de la gravité des faits. La fonctionnaire de police nous indique l’endroit où nous pouvons patienter. Je m’installe et passe mon bras autour des épaules d’Albane.

- Ça va ? Tu te sens comment ?

- Je ne suis pas sûre de réaliser… J’ai déjà fait ça, Julien, le flic s’est foutu de moi et n’a pas pris ma plainte. Jonathan est… un homme influent dans le Sud.

- On n’est pas dans le sud, ici. On est en Normandie et la loi est la loi. Je peux t’assurer que si le flic se fout de toi, il va entendre parler de moi !

On patiente un bon petit moment avant qu’une femme en tenue de policière vienne s’adresser à nous et nous demande de la suivre dans son bureau.

- Vous venez pour quoi, alors ? C’est noté coups et blessures, ici, c’est ça ?

- Oui, ma… compagne s’est fait frapper par son mari…

Je me sens pathétique à prononcer ces paroles. Elle va nous jeter tout de suite en m’écoutant. Sûr qu’elle va nous juger et se dire que l’on n’avait qu’à pas commettre d’adultère. Je la vois d’ailleurs faire une petite grimace, mais Albane reprend et précise les choses.

- Pour la faire courte, nous vivions à Marseille et je l’ai quitté il y a quatre ans, pour ces mêmes raisons. Je suis venue vivre ici et j’ai entamé les démarches pour divorcer il y a peu. Il est venu me chercher jusqu’en Normandie…

- Et il vous a frappée, c’est ça ? Vous pouvez me dire comment ça s’est passé ?

- Il est venu devant mon travail… Nous avons discuté, enfin si on peut dire… Il voulait qu’on aille dans un coin plus tranquille et j’ai refusé. Il m’a attrapée par le bras et m’a emmenée de force, mais je me suis rebellée et il m’a giflée.

- C’était plus qu’une gifle, je peux en témoigner. Et il est venu la menacer aussi dans le centre où elle travaille devant plein de témoins. Ce gars est un fou furieux et il faut que vous fassiez quelque chose pour l’empêcher de continuer de nuire !

La policière soupire et nous regarde tour à tour, comme si elle cherchait à savoir si ce qu’on est en train de lui raconter est vrai ou pas.

- Vous savez, nous, on ne peut que prendre votre plainte. Après, c’est à la justice de faire son travail. Et là, on ne peut rien faire. Je vais prendre vos dépositions, en tous cas. C’est quoi le nom de ce charmant monsieur qui frappe sa femme ?

- Jonathan Cohen, murmure Albane comme si elle redoutait qu’il apparaisse comme Voldemort à l’annonce de son nom.

- Alors, voyons voir s’il est connu de nos services…

Je la regarde tapoter sur son ordinateur pendant qu’Albane pose sa main sur ma cuisse. Je recouvre sa main de la mienne et essaie de la rassurer du regard. La policière se racle la gorge, me faisant détourner les yeux de ceux, tristes, d’Albane, et fronce les sourcils en tapant encore plusieurs choses sur son clavier.

- Vous connaissez sa date de naissance ? J’ai besoin de vérifier quelque chose…

- Le 23 Août 1978… Pourquoi ?

- Ah, ah… C’est intéressant, ça… Je peux vous laisser quelques instants ? Je reviens.

Je regarde Albane qui semble inquiète et stressée. Je lui serre la main et j’ai la surprise de la voir venir se réfugier contre mon torse, toute tremblante.

- On part, Julien ? Ce n’était pas une bonne idée de venir ici.

- Non, il faut aller jusqu’au bout, Albane. Je suis là pour te protéger, rappelle-toi. Il ne peut rien t’arriver.

Le silence s’installe dans la pièce et j’ai l’impression de voir le cerveau d’Albane surchauffer et de la fumée en sortir alors que je la serre dans mes bras. La policière finit par revenir avec un de ses collègues.

- Je vous présente l’officier Massilon. Il est en charge des affaires de stupéfiants. Il semblerait que votre mari soit impliqué dans pas mal d’affaires, mais il a toujours réussi à s’en sortir. Avec cette histoire, on a enfin les moyens de le coffrer. Et de délier les langues. Donc, on va prendre votre plainte et vous votre témoignage, et après, on s’occupera de lui.

Je suis aussi surpris qu’Albane à l’écoute de ces éléments. Albane est toute tendue dans mes bras et je la regarde. Elle a l’air encore plus terrorisé qu’elle ne l’était avant.

- Vu ce que vous dites sur lui, on ne risque rien ?

- Ne vous inquiétez pas. On va le mettre en garde à vue, et on a les moyens de le faire craquer. Ses amis vont le lâcher et, une fois arrêté, il n’est pas là de revoir la lumière du jour ! Vous êtes partante, madame Morel ?

- Je… Vous êtes sûrs que… Enfin, bafouille Albane. Je sais ce que ça fait de subir sa colère, et s’il vous échappe, vous ne serez pas là quand il me tombera dessus…

- Vous n’avez personne chez qui vous pourriez aller pendant quelques jours ? Ou quelqu’un qui puisse venir chez vous ?

Elle se tourne alors vers moi. Je sais qu’elle va me demander de venir chez elle, mais est-ce que je peux accepter et risquer de mettre en danger la vie de mes enfants ? Je la regarde et je vois ses yeux suppliants. Ils sont magnifiques et je sais que je vais accepter sa demande muette. Je ne peux faire autrement. Je l’aime et je suis prêt à tout pour elle.

- Je vais venir chez toi, Albane. Comme ça, tu seras en sécurité. On va le faire tomber, ton connard d’agresseur.

- Merci… Mais ce type est fou… Et il y a les enfants, Julien, je ne veux pas les impliquer là-dedans. C’est trop risqué. Je vais voir avec Nicolas, au pire…

- Si tu veux, Albane, mais sache que je suis là, si besoin.

Le dépôt de plainte se déroule ensuite normalement. Nous passons à l’Institut Médico-Légal pour faire constater les traces de coups avant de revenir déposer le rapport au Commissariat. Quand nous ressortons, il est presque treize heures. Nous nous asseyons sur un petit banc en face du commissariat.

- Voilà, c’est fait. J’espère que ça va marcher. Au moins, ils t’ont écoutée, cette fois.

- C’est toujours ça, oui… J’ai l’impression d’avoir gravi une montagne… J’ai mal partout et je suis épuisée comme rarement, soupire-t-elle en posant sa tête contre mon épaule.

- C’est bientôt fini, ce cauchemar. Tu verras, tu peux me faire confiance. Je sais ce que c’est de porter plainte contre la personne avec qui on a partagé sa vie… Le plus dur est fait. Tu veux que je te ramène au boulot ?

- Tu ne veux pas me ramener chez moi, plutôt ? Je vais négocier avec Nicolas ma journée. Je ne me sens pas capable de m’occuper d’autres personnes alors que…

- D’accord, demande lui en même temps si tu peux aller t’installer quelques jours chez lui. Qu’on puisse s’organiser.

Je la prends dans mes bras et la serre contre moi pour l’embrasser tendrement. Je sens ses lèvres se poser contre moi et j’ai l’impression qu’elle laisse toute la pression retomber à ce moment-là. Puis elle sort son téléphone et appelle son chef qui accepte rapidement les deux demandes, à notre grand soulagement.

Je la raccompagne donc chez elle. Dans la voiture, elle ne dit rien. Elle regarde le paysage, absente. J’ai l’impression qu’elle s’est réfugiée dans son monde. Même ma main sur sa cuisse ne la fait pas réagir. Une fois chez elle, le moteur arrêté, elle ne descend pas, ne réagit pas.

Je fais le tour de la voiture et je viens lui ouvrir la porte. Son regard perdu dans le vide rentre enfin en contact avec le mien. Elle me sourit.

- Nous sommes arrivés, Albane. Tu descends de la voiture ou tu veux y passer le reste de la journée ?

- Pardon, je descends Monsieur Perret, mes excuses, j’attendais que votre galanterie se révèle enfin, rit-elle en se détachant.

- Alors, si Madame veut bien se donner la peine de descendre de son carrosse, je vais l’amener à ses appartements.

Je lui fais une révérence et lui tends la main qu’elle prend, amusée. Elle sort du véhicule en souriant, et je l’enlace afin de la prendre dans mes bras. Nos lèvres se rejoignent naturellement et tout son corps vient épouser le mien. Mes bras se referment sur son dos et ses fesses et nous nous embrassons longuement, doucement, passionnément. Après quelques instants, je romps notre étreinte pour reprendre mon souffle.

- Merci d’être là pour moi, Julien. J’avais besoin de cette tendresse. Tu viens un peu à la maison vu que l’on a tous les deux notre journée désormais ?

- Bien sûr, Albane. Je ne vais pas te laisser maintenant. Tu as besoin de ne pas rester seule.

Je la suis chez elle et la vois partir dans sa chambre. Elle revient, habillée d’un simple tee-shirt et d’une petite culotte. Elle s’est mise à l’aise.

- Tu veux quelque chose à grignoter ?

- Je peux me préparer un truc, ne t’inquiète pas pour moi.

- Ne dis pas de bêtises, voyons, on ne va pas se préparer chacun un truc, rit-elle en ouvrant le réfrigérateur. Bon, concrètement, j’ai pas non plus un frigo très fourni…

- Une petite omelette, ça m’ira très bien ! Vite fait, bien fait. Et après, je t’aide à préparer ton sac.

- Pourquoi, t’as peur que j’y mette des nuisettes sexy pour Nicolas ?

- Parce que tu en as peut-être ? Je ne les ai jamais vues !

- Honnêtement ? dit-elle en me tendant une boîte d'œufs avant de sortir quelques ingrédients supplémentaires. Non, je dors toute nue, et le contexte fait qu’avant qu’un Papa Ours n’entre dans ma vie et ne bouscule tout sur son passage, je n’avais aucune utilité à séduire quelqu’un…

- Toute nue ? C’est encore plus coquin que la nuisette, ça ! Je vais vérifier que tu mets bien des pyjamas dans ton sac alors !

- Et c’est moi la flicaille, hein ?

J’éclate de rire et je me dis qu’elle a raison. Je devrais lui faire confiance. Elle n’est pas comme d’autres femmes, à se jeter dans les bras du premier venu. Je crois qu’elle est aussi amoureuse de moi que je le suis d’elle. Je commence à battre les œufs et à préparer l’omelette alors qu’Albane s’assied sur le plan de travail, pas très loin de moi.

- Tu sais, continue-t-elle en me regardant faire alors que mes yeux sont beaucoup moins sages que les siens, ça va me faire bizarre de retourner dormir chez Nicolas.

- Parce qu’il ne fait pas les omelettes aussi bien que moi ?

- Oui, surtout pour ça ! Mais j’ai un peu l’impression de faire un retour en arrière, quand même. Enfin bon, on s’en fout, c’était surtout la meilleure solution pour Gabin et Sophie, je ferai avec.

- A quelle heure tu vas aller chez lui ?

- Je ne sais pas… Je crois que je vais partir en même temps que toi. S’il a trouvé le CHRS, il va trouver mon chez moi, je n’en doute pas… Je n’ai pas envie de rester seule ici.

- Parfait, on fait comme ça.

Je finis l’omelette et viens chercher le sel et le poivre derrière Albane toujours assise sur le plan de travail.

- Hey, bonjour vous, murmure Albane en glissant sa main sous mon tee-shirt pour venir caresser mon flanc.

- Bonjour, toi Que fais-tu là ? Tu n’as plus faim ?

- J’ai toujours faim, Monsieur Perret… Parfois de nourriture, je le conçois !

- Et parfois de ? la provoqué-je un peu mais n’osant prendre l’initiative, vu la journée qu’elle vient de passer.

- Hum… J’ai souvent faim d’apprendre, même si on dit “soif” normalement, je suis gourmande, que veux-tu.

Elle entoure mes hanches de ses jambes et vient se presser contre moi, et je sens sa bouche se poser à la naissance de mon cou, y déposant quelques baisers.

- J’ai comme l’impression qu’on va manger froid, je me trompe ?

- On est en été, c’est pas plus mal, non ?

Sa seconde main s’est glissée également sous mon tee-shirt et sa bouche s’empare de la mienne à peine a-t-elle fini de parler. Albane m’embrasse tendrement, joue avec moi en venant mordiller ma lèvre pendant que ses mains se promènent sur mon corps.

- J’avoue que là, c’est plutôt de toi que j’ai faim, finit-elle par me dire à l’oreille.

- Et moi, j’ai envie de te dévorer, ma chérie.

Je la soulève dans mes bras et elle se colle à moi, mettant sa tête dans mon cou. Mes mains sous ses fesses, je l’amène dans sa chambre et la pose délicatement sur son lit. Je m’installe derrière elle et elle vient se lover contre moi. Je passe mes mains sous son tee-shirt afin de profiter de sa généreuse poitrine. Elle gémit doucement et vient remuer ses fesses contre mon érection.

Je continue à lui masser les seins d’une main pendant que l’autre vient écarter le tissu de sa culotte. Impatiente, elle me repousse un peu et vient enlever son sous-vêtement ainsi que son tee-shirt avant de se pencher sur moi et de me déshabiller à son tour.

- Voila qui est mieux, me dit-elle avant de revenir se blottir dans mes bras, s’amusant à frotter ses fesses contre mon érection.

Je la sens onduler du bassin et j’accompagne ses mouvements. Je lui fais des bisous dans le cou, lui lèche le lobe de l’oreille et le mordille gentiment. Ma main est revenue tout naturellement sur ses seins que je caresse amoureusement, sentant ses tétons durcir entre mes doigts.

Elle tourne un peu la tête et vient m’embrasser, sa langue prenant plaisir à s’insérer dans ma bouche. Je lui mordille doucement la langue alors que ma queue se positionne entre ses fesses. Je sens son excitation l’humidifier avec plaisir. Ma main descend sur son ventre et vient caresser sa perle toute gonflée de désir. Elle est mon joyau et j’en prends un soin intense. Albane gémit déjà doucement sous l’effet de mes caresses et de mes baisers. Mes mains se posent sur ses fesses et je la maintiens fermement. Elle saisit mon sexe dans sa main afin de le positionner entre ses lèvres invitantes et je ne demande pas mon reste. Je m’enfonce lentement en elle, la sentant s’ouvrir pour moi au fur et à mesure que je gagne du terrain alors qu’elle pousse un doux soupir de satisfaction. J’adore sentir mon sexe enserré dans son fourreau étroit. Elle est tellement humide que je glisse sans problème et mes râles se joignent très vite à ses gémissements. C’est chaud, c’est humide et quand je sens sa main se poser sur son entrejambe, je suis encore plus excité. Je m’agrippe à ses épaules et commence à la prendre d’une manière plus virile et sauvage. J’adore la sentir se contracter sur mon sexe qui est prêt à la combler à nouveau.

Sa main alterne entre son clitoris et mes testicules qu’elle caresse et masse doucement, prolongeant ainsi mon excitation. Chaque fois que je sens ses doigts, des décharges électriques se propagent à tout mon corps et je ne peux qu’enserrer plus fort ses seins à chaque contact renouvelé. J’ai l’impression qu’elle joue de ces sensations et qu’elle contrôle mes mains avec les siennes, vu que je réponds à toutes ses commandes.

Je lui susurre à l’oreille doucement en ponctuant chaque phrase d’un puissant coup de rein au fond d’elle :

- Je t’aime. J’aime quand tu es coquine comme ça. J’aime quand tu te donnes à moi. J’ai envie de toi. Je veux jouir dans ta chatte.

- Julien, gémit Albane et se cambrant davantage contre moi. Encore… S’il te plaît.

Sa supplique m’excite davantage encore, si c’est possible, et je poursuis mes assauts au creux d’elle, glissant ma main sur son pubis pour venir jouer avec son clitoris gonflé. Elle est trempée, gémissante et ne demande que ça, pour mon plus grand plaisir. Comment résister à une telle femme, à cette attraction entre nous, à ce sentiment de bien-être qu’elle me procure, outre ces moments d’intimité et de plaisir partagé ?

J’accélère petit à petit la cadence et poursuis mes caresses alors que je me sens proche de basculer. Albane semble heureusement elle aussi tout près de la délivrance. Ses gémissements s’accentuent et ses mouvements de hanches deviennent plus désordonnés.

- Julien…

Je m’arrête subitement lorsque ses mains se posent sur les miennes, me demandant pourquoi elle arrête, si proche de la jouissance. Elle me sourit et se dégage de mon étreinte avant de me faire face et de se positionner à califourchon sur moi. Son sourire est ravageur et je fonds littéralement d’amour devant tant de désir. Et devant la vision de ses seins plantureux à portée de ma bouche, j’avoue.

- Ça ne te dérange pas, je peux ? me demande-t-elle presque timidement.

- Comment être dérangé par une vision aussi divine ? rétorqué-je en me saisissant de ses seins entre mes mains pour les masser sensuellement.

Albane se soulève suffisamment en se saisissant de mon sexe bandé et luisant de son plaisir, et je sens à nouveau sa chaleur m’envelopper alors qu’elle se laisse glisser dessus en fermant les yeux quelques secondes. Puis elle se penche légèrement en avant, prenant appui sur le lit, et entame de lents mouvements au-dessus de moi. Je l’accompagne dans ses mouvements, luttant pour respecter son rythme alors que l’excitation est toujours aussi forte, et m’empare de sa bouche pulpeuse lorsqu’elle se penche davantage sur moi. Albane répond favorablement à ma sollicitation, et accélère la cadence dans le même temps, me faisant grogner contre ses lèvres.

J’agrippe ses hanches charnues et me laisse gagner petit à petit par l’excitation, et bientôt nos mouvements se font bien plus pressants. De nouveau, ses gémissements résonnent dans cette chambre à coucher, et je dois faire preuve d’un self-control surhumain pour ne pas jouir, alors qu’elle va-et-vient sur ma queue telle une divine amazone. Il lui faut heureusement peu de temps pour jouir, et je sens son antre se resserrer autour de moi brusquement, m’aspirant toujours plus fort en elle alors que je me laisse moi aussi aller à l’orgasme. Je me déverse au fond d’elle pendant qu’elle poursuit ses mouvements sur moi, ralentissant doucement la cadence, jusqu’à finir par se coller contre moi. Je la serre dans mes bras et nous reprenons notre souffle en silence alors que mon cœur bat la chamade dans ma poitrine.

- Je t’aime, Julien, si tu savais, murmure Albane dans mon cou.

- Je sais, car moi aussi je t’aime à ce point-là. Pour toujours et même au-delà…

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