Chariés

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Nous finissons finalement par nous embrasser enfin. Nos langues quittent leurs prisons et s’entrechoquent. Nos mains viennent rejoindre le corps de l’autre. Je commence même à avoir quelques envies assez rapidement.

Je met fin à ce délicieux baiser avant que mon état commence a être trop visible. Je n’ai pas oublié la “mauvaise nouvelle” qu’Amandine m'annoncer lors de son arrivé. En s'écartant de ses lèvres je la regarde avant de l’embrasser rapidement.

C’est nouveau comme baiser mais c’est agréable. Il ne dure pas par ma faute mais je sais intérieurement que je renouvellerai la choses très bientôt.

- Moi : On va peut-être se lever non ?

- Amandine regardant l’heure : Oui effectivement !

Amandine se lève, je lui propose des serviettes de toilette si elle souhaite se doucher avant le déjeuner. Elle accepte mais elle souhaite déjeuner d’abord. Ca ne me dérange pas le moins du monde, je voulais simplement lui rendre service.

Nous descendons, tout le monde est attablé et semble déjeuner dans la bonne humeur. Nous sommes les derniers debout. C’est le week-end mes parents sont tous les deux souriants. Ils aiment les congés et les week-end.

Ils ont des travail prenant et parfois stressant, je comprend donc aisément qu’ils aiment “prendre l’air” et se déconnecter de leur train train quotidien.

- Papa : Bon ça va les amoureux bien dormi ?

- Jean : Je pense pas qu’ils ont “beaucoup dormi”

- Maman : Jeannot !

- Jean : Ba quoi ?

- Maman : Vu tes bêtises récente je la ramènerai pas a ta place !

- Papa : Tout à fait, d’autant plus qu’eux au moins ils font pas tant de bruit que toi.

Tout le monde rigole, Jean a tenté de nous charrier une fois encore. Et encore une fois la chose s’est retourné contre lui. Je suis personnellement un peu dérangé que tout le monde soit persuadé qu’on a fait des choses. D’une ce n’est pas le cas, et même si ça avait été le cas j’aimerai bien qu’on n’en parle pas devant tout le monde. L’intimité devrait rester dans l’intimité selon moi

- Maman : Chérie, laisse le tranquille avec sa vie sexuelle, il a le droit de faire ce qu’il veut sans qu’on le crie sur tous les toits. Idem pour toi Jean, tu remarquera qu’on ne t’ennuie pas avec ça.

- Jean : Bah si tu viens de le faire.

- Maman souriante : Je l’ai fait parce que tu l’a fait pour te montrer l’effet que ça produit.

- Jean : Oui pardon Maman.

- Papa : C’est à Pierre qu’il faut que tu présente tes excuses. D’ailleur Pierre je te prie de m’excuser je voulais pas t’ennuyer avec ça.

- Jean me regardant : Toutes mes excuses Pierrot.

Je suis très touché de voir que mes parents sont assez d’accord avec mon ressenti sur l’instant. Ça me fait chaud au cœur, j’accepte alors leurs excuses et nous nous asseyons à table avec Amandine.

- Moi : Tu veux boire quelque chose de chaud ?

- Amandine : Non ca va allé, je vais prendre un jus de fruit.

- Moi : D’accord, bonne appétit.

- Amandine : Toi aussi

Le déjeuner est moins “fantastique” que lors de ma propre visite chez les grands parents de ma douce. Mais il y a déjà quelques délicieux mets en plus maman nous a fait l’une de ces fameuse “brioche” aux pralines. J’en sert un bon morceau à Amandine et m’en coupe un autre également. J’en profite qu’il en reste encore car elle a déjà pris un sacré coup cette brioche.

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