Bon coeur

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Tout le monde débarrasse, et tout le monde retourne à ses activitées dans son coin. Jean sort il a foot aujourd’hui. Marie sort également elle a “rencard” avec son copain. Il vont au bassin, du coup exceptionnellement elle prend sa fiat rose barbie elle me fait toujours marrer sa bagnole, une vraie bagnole de gonzesse.

C’est son copain qui doit pas avoir honte, je me dis qu’il va falloir que je l’appelle Ken. Les parents vaquent à leur activités, Papa et ses amis sont dehors ils sont au démontage et au rangement de la fête de la veille. Enfin Maman fait ses taches ménagères.

- Moi à maman : Tu veux de l’aide Maman ?

- Maman : Non profite de tes vacances mon Pierrot, c’est gentil mais j’ai pas grand chose à faire t’en fais pas.

Je suis soulagé car même si je lui ai proposé de bon coeur je n'avais pas vraiment la motivation. Je lui ai proposé parce que je me le suis promis et que je l’ai vu faire. Je me rend compte que depuis le temps, je n’ai que peu changé mes habitudes. Mon aide est certes plus fréquente mais pas tellement soutenue ni régulière.

Je ne m’encombre pas de toute ces pensées mais je garde dans un coin de la tête ma promesse faite de l’aider davantage. Je le ferais quoi qu’il arrive même si je dois le faire secrètement pendant qu’elle travail.

Finalement, je sors également direction la cabane, j’ai rendez vous après tout. Je passe à côté du barnum, il est déjà à terre et partiellement rangé, je donne alors un coup de main pour finaliser les choses. Tout est si rapide, il faut dire qu’on est une bonne dizaine pour ça.

Tout est fini rapidement, papa propose alors d’aller boire une “mousse” a ces amis et tout le monde fiche le camps rapidement direction le bistrot du coin. Je me retrouve un peu con planté au milieu du jardin.

Je me reprend et je m’installe dans notre belle cabane, Amandine n’est pas encore là bien entendue, je laisse donc la porte ouverte et m’allonge sur l’un des lits au fond de la cabane. Il fait chaud aujourd’hui encore je fait disparaître mon t-shirt et me perd dans des douces pensées. Je ne m'endors pas mais je suis très pensifs aux événements passés, présents et future.

J’ai très envie de montrer mon nouveau sexe vierge de toute toison à Amandine j’espère qu’elle sera contente. Rien que d’imaginer me dénuder devant ma douce fait gonfler mon sexe et malheureusement mon short est bien moulant, ma bosse se voit déjà.

C’est bien sûr à ce moment précis qu’Amandine rentre dans la cabane, je ne l’entend pas immédiatement mais elle m’a bien repéré.

- Amandine : Tu voit je t’ai dit un vrai exhibitionniste !

Surpris je me redresse et cache ma bosse par réflexe. Je regarde alors vers la porte et voit qu’Amandine n’est pas seule. Une fille l’accompagne, je ne la connais pas du tout, je ne l’ai même jamais vue. Ca me parait étrange d’ailleurs, la ville n’est pas si grande, on a vite fait le tour des visage et celui ci m’est totalement inconnu.

La fille est brune yeux marrons et plutôt quelconque, même si je l'avais croisée je ne l'aurai pas remarqué, elle est habillée comme un garçon manqué, jogging baquets et t-shirt bien large.

- Amandine : Pierre je te présente mon amie Liane

- Liane: Hello !

- Moi remettant mon t-shirt : Hello !

- Liane: Tu as l’aire bien monté.

- Moi gêné : Merci….

- Amandine : C’est mon copain pas touche !

- Liane: T’en fais pas, je suis juste jalouse.

- Amandine : Ouai bah hein !

Je suis terriblement gêné, cette fille que je ne connais pas a vu mon état semi-bandé et elle ne semble pas du tout dérangé. Au contraire elle semble tellement décomplexé sur le sujet que je la trouve flippante.

- Amandine : Pierre, Liane c'est la fille dont je t’ai déjà parlée.

- Moi : Celle avec qui tu as fait des choses ?

- Amandine rougissant légèrement : Oui, elle est venue à l’improviste, du coup je suis venue avec elle. J’espère que ça ne te dérange pas.

- Moi : Du tout tu as bien fait, je suis content de faire ta connaissance.

- Liane: Moi aussi, j’ai beaucoup entendu parler de toi.

- Moi : Et bien c’est pareil, j’avoue que je ne m'imaginais pas du tout comme ca.

- Liane: Moi non plus tu sais que je t’en veux un peu ?

- Moi : Ah bon pourquoi je t’ai rien fait ?

- Liane: Si tu m’a piqué ma copine.

- Amandine : Euh je suis là ! Je t’ai jamais menti à ce sujet.

- Liane: Non mais je taquine. Je suis bien contente pour vous deux.

- Moi : C’est gentil.

- Amandine : Ouai merci.

- Liane: Va falloir que je cherche un autre minou à brouter.

- Amandine : Han c’est comme ça que tu me vois ?

- Liane: Mais non je déconne ! J’aimais bien avec toi c’est tout, maintenant qu’il est revenu, tu va plus vouloir qu’on fasse quoi que ce soit.

- Amandine : En effet, désolée.

- Liane: Non mais c'est normal, juste Pierre si tu lui fait du mal je te coupe la bite !

- Moi un peu effrayé : J’y compte pas !

- Amandine : Non mais tu as fini de lui faire peur espèce de sadique.

- Liane: Rooh mais t’en fait pas il l’a pas mal pris. N’est-ce pas ?

- Moi : Non non.

- Liane: Je suis gentille mais je tiens fort à Amandine, je veux pas qu’on lui fasse du mal.

- Amandine : Ca je crois qu’on l’a bien compris.

- Moi : T’es vachement crue et directe dans tes propos en effet.

- Liane: J’ai toujours traîné avec des lascars de la cité c’est pour ça.

- Amandine : Oui c’est vrai que comme entrée en matière le “tu es bien monté” c’est plutôt direct.

Nous rions tous les trois un petit moment en repensant à cet instant un poil dérangeant sur l’instant mais marrant maintenant. Il est vrai qu’elle ne mâche pas ses mots la gonzesse, j’ai rarement vu ca.

- Moi : Tu reste plusieurs jours dans le coin ?

- Liane: A peine arrivée il veut déjà se débarrasser de moi le crevard !

- Moi souriant : Mais non ! C’est pour parler.

- Liane: Je te rassure je rentre tout à l’heure.

- Moi : Tu fais comme tu veux.

- Liane: Han le boloss il me lèche les bottes maintenant.

- Amandine : Rooh mais tu as fini ?

- Liane: Ouai c’est bon vous êtes tout les deux j’ai compris.

- Amandine : Ouai tu deviens lourde là toi qui est si gentille habituellement.

- Liane: Je suis toujours comme ça quand y'a des gars, l’habitude de la cité surement.

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