Une petite danse?

Cavalière je vous entraine dans une danse, tel un tango dont je ne connais les pas à l'avance. Un balais, sensuel, dont tout deux ne connaissons pas les gestes. Mais si vous vous faites guide de galanterie, je me ferais petite, entre vos mains fébriles. Forte de mots, en sveltesse et légèreté, une petite gâterie serai-je (puisque vous aimez les délices), votre petite friandise, en somme. Attention toutefois à la crise de... folie! Car telle la poudre nacrée, je suis addictive. Vous conduisans à gauche, j'entamme sans attendre des préliminaires dansant et arrondis en fouinant dans vos péchés. Le ton n'est pas dur, la direction n'est pas offensive, mais donnée. J'y vais lentement et doucement, presque en oubliant que c'est l'homme qui mène la danse. Arrogance!

Dites, parlez-moi un peu, de votre gourmandise.

Et sachez que si mes mots vous font briller, il va falloir faire luire!

(Gueguette)

Comment savez-vous Cavalière ? Vous laisseriez-vous guider dans mon rêve argentin, entre sensualité d'antan et modernité munificente ? Seriez-vous assez libre dans l'espace de mes bras, pour être ma gourmandise de danseur et l'amertume des voyeurs ? Je vous ferai tournoyer du bout de mon souffle, je vous échaufferai d'effleurements et vous inciterai à poursuivre...

Nul besoin, encore, de regard de votre part. L'instant se délecte de péché de chair que vous distillez de pas justes et de gestes sensuels, telle une griotte acidulée dominant le dessert d'un gourmand. Je prolongerai le plaisir au dela des sens dessus dessous, car mon corps réclame le sucre qui le nourrit et mon coeur, la sucrerie qui le consume.