Chapitre XXV.

4 minutes de lecture

Son regard était planté dans celui de Jean, je ne savais pas quoi dire, j’avais la bouche grande ouverte mais aucun son de sortaient de celle-ci. Il me regarda et me fit un sourire. Il avait comme une lueur dans ces yeux, je ne l’avais jamais vu. Il se retourna à nouveau vers Jean et l’embrassa.

Je n’étais pas choqué par la scène qui se déroulait devant moi, j’étais... en fait je ne sais pas. Je ne savais pas quoi penser de ça.

Après quelques secondes à regarder Nicolas embrasser Jean, Puis il se retourna vers moi. C’est à ce moment que j’ai pu voir que Jean était dans le même état que moi, puis Nicolas se pencha vers moi pour m’embrasser. Après ce baiser je ne sais pas pourquoi, je me suis avancé vers Jean pour l’embrasser de nouveau. Puis après je ne sais plus trop, j’ai des trou noirs… Je me souviens d’être monté à l’étage accompagné de Nicolas, Jean et... et une autre personne. Je nous revoie dans ou sur le lit, je ne me souviens plus vraiment...

Quand je me suis réveillé, j’ai aperçu Nicolas à ma droite et Jean derrière lui. Je ne me souvenais plus de ce qu’il c’était passé, sauf deux ou trois souvenirs très flous. Je me suis donc levé le plus discrètement possible, et me suis habillé. Toujours dans une discrétion des plus total, j’ai ouvert la porte et je suis descendu dans le salon pour voir s’il y avait quelqu’un de réveiller.

En arrivant en bas, je suis tombé sur Henri qui était en train de mettre un peu d’ordre. En se relevant il m’interpela :

— Ah Julien tu es levé. Tu as bien dormi ?

— Oui enfin je ne sais pas... en revanche je sais que j’ai mal au crâne !

— Je vois, je vais te donner un médoc, suis-moi.

Nous nous sommes dirigés vers la cuisine, dans laquelle il fouilla dans un tiroir pendant environ cinq minutes avec de sortir une boîte d’aspirine.

Mon aspirine prise, il relança la conversation :

— Alors ?

— Alors quoi ?

— Tu te souviens de quoi ?

— Bah... je me souviens avoir embrassé Jean et Nicolas... puis on est tous les trois allés dans la chambre...et puis plus rien. Et maintenant j’ai peur de...

— ... D’avoir couché avec Jean et Nicolas sous l’emprise de l’alcool ?

— Euh... oui exactement...

Il se mit à sourire.

— C’est quoi qui te fait sourire ainsi ?

— Pas grand-chose.

— Dis-moi.

— Eh bien je suis au regret de t’annoncer que ce dont tu as peur est arrivé !

— Quoi ? T...T’en es sûr ?

— Oui !

— Non, non, non. Pourquoi j’ai fait ça.

— Eh oh calme-toi.

— Comment tu veux que je me calme avec ce que j’ai fait ?!

— Qui a dit que tu avais fait quoique ce soit ?

C’est à ce moment précis que mon cerveau a commença à chauffer.

— Comment ça ? Je ne te suis plus là...

— Eh bien oui, tu as couché avec Nicolas et Jean... Mais dans une autre temporalité !

— ...

— Tu aurais vu ta tête quand je t’ai dit ça y’a cinq minute, dit-il en riant aux éclats.

— Tu es vraiment le roi des cons, tu m’as fait la peur de ma vie là ! j’était au bord de la crise cardiaque !

— C’est que mon coup a marché alors ! Je m’excuse quand même pour la petite frayeur de rien du tout.

— Il faut que tu revoies la définition de petite.

— Hum... oui faut voir, mais trêve de plaisanteries. On va se mettre au boulot maintenant.

— Quoi déjà, mais on peut attendre les autres ça ira plus vite nan ?

— Commence pas à faire ton feignant, plus vite on s’y met, plus vite se sera fini.

— Je peux manger un truc avant de commencer ?

— Bien sûr ! Attrape, dit-il en me lançant une pomme.

Mon niveau de reflexe étant bien évidemment supérieur à la moyenne, je me suis pris la pomme en plein dans le ventre. Ce qui ne manqua pas de nous faire rire tous les deux.

Après ce petit moment rire, nous nous sommes mis au travail et en une bonne trentaine de minutes c’était réglé.

Alors que Henri et moi étions assis sur le canapé, une question m’a traversé l’esprit :

— Mais du coup, qu’est-ce que je faisais dans le lit avec Nicolas et Jean ?

— Eh bien, quand je suis revenu en bas, je vous ai vus en train de vous embrasser. Je me suis dit que si je vous laissais faire ça allait mal tourner, je vous ai donc séparés et amenés dans une chambre où je vous ai déshabillés et couchés.

— Ah d’accord.

Au même moment, Nicolas est entré dans la pièce, mais son visage était gêné. Il s’est approché de moi, et m’a chuchoté quelque chose à l’oreille :

— Julien, on peut parler s’il te plaît. Je crois que j’ai fait une connerie...

J’ai tout de suite compris ce qu’il voulait dire, j’ai regardé Jean et nous avons tous deux rigolé. L’incompréhension sur son visage était flagrante, alors Henri lui a expliqué la situation, une fois son explication terminer, Nicolas éclata de rire à son tour.

Jean quant à lui, nous a rejoints peu de temps après. Nous n’avons pas estimé utile de lui ce qu’il s’était passé vu qu’il n’en savait rien.

Nous avons tous les quatre parlé jusqu’à ce que les parents d’Henri soient rentrés vers 10h30, puis j’ai raccompagner Nicolas jusque chez lui.

Sa mère m’invita à manger avec eux, et je suis rentré chez moi vers 14h30. Ma mère m’attendait, on s’est racontés nos soirées respectives, et j’ai décidé de faire une petite sieste pour me reposer de ce nouvel an particulièrement agité.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire IvanO55 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0