Sitôt de retour à Venise, le chancelier Krogius convoque le Doge et lui réclame illico une imposition extraordinaire de deux cent milliards de marks à percevoir endéans les 24 heures sur les avoirs des Vénitiens

Domenico Pontecorvo n’a pas l’imagination de son père pour dépouiller ses sujets, et court chercher l’inspiration divine dans la chapelle du Palais ducal. Pendant ce temps, les Uhlans du Kaiser, frustrés d’une victoire à Novara, prennent d’assaut les tavernes de la ROSENBRAU.

Echauffés par la Brune à 33°, les Wurtembergeois mettent Venise à sac.

Voyant l’incendie approcher de la Basilique, Gaudi del Orta mobilise une milice de citoyens soldés sur sa cassette personnelle. Porto Marghera est sauve, mais le Palais ducal est saccagé.

Pontecorvo se promène dans les rues de Venise avec de grands yeux surpris, la tête au bout d’une pique. Gaudi del Orta sait pactiser avec le Diable : de la coupole de la Basilique s’envole un pigeon-voyageur pour Novara.

Dès qu’il lit le message de l’Architecte, Moltieri envoie sa Division vers Venise et les Scaphandriers roulent toute la nuit tous phares allumés. Quand la Division Offenbach tombe à l’aube sur les Wurtembergeois ivre-morts éparpillés dans la cité, c’est un joyeux massacre pour les vétérans de la Division amphibie.

Tandis que Krogius gagnait Rome, dissimulé dans une camionnette de la ROSENBRAU, le lieutenant von Kluge rassemblait une poignée d’Uhlans dégrisés dans la Rosenbraukeller du Rialto, pour sauver l’honneur de la 13ème Brigade.

Après que le dernier carré d’Uhlans eut été égorgé, les forces du Général léontiste et celles de l’Abbé clémentiste firent triomphalement leur jonction dans les locaux de la Brasserie du Rialto, pour y sceller leur alliance.