Psychanalyse

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« Docteur, je le vois, je l’entends partout, j’ai peur ! Aidez moi ! » Première visite avec Lucie Velasquez, voilà les premiers mots qu’elle a prononcés. Je ne comprenez pas puisque c’est tout ce qu’elle m’avait dit à ce sujet... Cette petite est traumatisée ! Je me demande bien comment on peut engager ce genre de spécimen dans un établissement scolaire. Chaque rendez-vous Lucie pleurait dans mon bureau. j’en ai vu des problèmes traumatisants, mais une gamine si traumatisée… Sa mère s’inquiétait beaucoup car les résultats scolaire de sa fille baissaient à vue d’œil. Pourtant Lucie est une très bonne élève. Je voyais Lucie depuis quelques temps déjà, elle souffrait de la séparation de ses parents. Et depuis quelques temps je la trouvait quelque peu ailleurs que dans notre monde. Elle n‘écoutait que de façon superficielle ce que je lui disais, elle parlait peu. Et lorsque je lui ai demandé si elle avait autre chose à me dire elle hésitait et me répondait que non, elle n’avait rien d’autre à ajouter. Elle a mit du temps avant d’y arriver. Quand elle y parvint, elle me raconta que c’était un jeudi de décembre, qu’elle sentait quelqu’un la suivre et qu’elle pensait que c’était ce fameux Max je crois. Il la coincée dans une rue sans issue, sombre, humide et étroite. Elle avait peur, elle hurlait, demandait de l’aide mais personne ne l’entendait. Il me semble qu’elle m’avait dit qu’il recommençait tous les mercredis dans les toilettes publiques. Elle me répétait qu’elle avait peur sans cesse ! Ce monsieur commençait à la menacer que si elle ne faisait pas ce qu’il disait, il la tuerait. Elle se vit contrainte à lui faire des félations, le masturber et bien d’autres chose qui mettrait sa vie en danger si elle refusait de faire ce qu’il lui demandait. Je lui ai donc conseillé de rentrer chez elle le mercredi après midi mais elle répondait qu’il l’attendait devant le collège, elle avait déjà essayé… Elle avait peur d’en parler à ses parent mais il allait bien falloir pour que plainte s’en suive. Aujourd’hui je lui conseille de poursuivre les visites. Elle devra être forte, mais elle sait qu’on est plusieurs à la soutenir. Elle avait peur que personne ne la crois. Mais ce n’est pas le genre de chose qu’on invente ! Cette petite a souffert. Je ne trouve même pas les mots pour la défendre. Cet homme devrait être puni sévèrement pour ce qu’il lui a fait. Je sais que ça ne se dit pas … mais il est bien dommage que la peine de mort n’existe plus. Enfin, il reste encore la peine à perpétuité. Puisse-t-il être condamné ainsi. Cette petite a tout de même beaucoup de courage. Et si j’avais les moyens de l’aider plus efficacement…

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