Victime

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« Amuse- toi bien en cours ma chérie !

- Maman ! Pas devant le collège s’il te plait ! Je te rappelle que j’ai 14 ans maintenant.

- Pardon ma chérie. A ce soir.

C’était ma rentrée en 3°, soit ma dernière année de Collège . Plus qu’un an et j’entrais au lycée. Mon niveau scolaire était plutôt pas mal. Il y avait que deux surveillants dans le collège : Axel et Lina. Ils étaient en manque de personnel dans l’établissement et cherchaient à embaucher d’autre surveillants. Deux mois ont passée et personne ne se plaignait qu’il y avait que deux pions. Et il a fallut qu’il arrive. Lui, qui a gâché ma vie, qui a détruit ma féminité et m’a enlevé ma virginité à l’âge de 14 ans. Maximin ! C’est son nom. Mais il se fait appeler Max. il est arrivé exactement le 16 Novembre. Je m’en souviens comme si c’était hier. Son visage m’a hantée pendant des mois. Ces sourcils aussi noirs que le charbon ! Son sourire aussi large que celui de Joker et ses dent blanches comme passées au Karsher ! Je me rappelle même de la manière dont il était habillé ! Son jean bleu foncé qui lui allait trop serré laissait voir des petits bourrelets qui dépassaient. Et son tee-shirt large jaune fluo Dolce Cabana ne mettait pas du tout sa carrure en valeur. Il avait tout simplement l’air d’un bof ! Dès le premier jour son visage ne m’inspirait pas confiance. Son regard me faisait clairement flipper, j’en ai parlé à mon meilleur ami Lucas. Il m’a répondu que c’était un pion et que j’avais pas à m’inquiéter… Mon cul ! Il ne me lâchait pas du regard. Lucas ne le voyait pas, il n’y prêtait pas attention, il pensait sûrement que je devenait parano. J’ en faisais des cauchemars toutes les nuits, à en pleurer au réveil. J’ en ai parlé à personne de cette peur. Ils m’auraient tous cru folle ! Maman s’inquiétait pour moi, je maigrissais à vu d’œil, je ne mangeais plus, je ne dormais plus... c’était au mois de décembre, un jeudi, Lucas n’était pas là. Il me semble qu’il était malade. Je n’avais plus cours, il était au 15h15 j’allais sortir du collège. Il était au portail. Je pensais qu’il rentrerait, mais il est sorti en même temps que moi. Je n’arrivais plus à me retourner. Je savais qu’il me suivait. J’ ai commencé à trembler, souffle était court et rapide. Plus j’accelérais, plus il accelérait. Et à ce moment j’ai compris que l’homme qui me suivait depuis des moi… c’était lui. Il connaissait le chemin jusque chez moi. Je paniquais, j’ai tourné dans la première que je croisais. Mauvais choix ! Cette rue n’avais pas d’issue. Je me retrouvais coincée entre ce mur et cet horrible personnage.

« Déshabilles-toi ! Me criait-il Déshabilles-toi salope !

- Me fais pas de mal je t’en prie ! Criai-je » Il m’attrape par le bras et me serre. Je croyais que c’était la fin. Que c’était la dernière fois que l’on voyais le visage en vie de Lucie Velasquez ! Et si je n’avais pas tourné dans cette rue…

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