23 - Le brame

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Aussitôt ils se sont enlaçés pour une étreinte incendiaire. Sans décoller leur bouche, elle s'est mise à califourchon sur lui.

leurs mains encadraient le visage de l'autre. Le baiser était passionné.

« J'ai envie »

« Moi aussi »

Elle a commencé à défaire son pantalon pour sortir le matériel, mais la position n'était pas très fonctionnelle. C'était du bricolage d'amateur et ça gâchait un peu le plaisir même s'il y avait matière à rire.

Aussi l'a-t-il faite passer à l'arrière et asseoir sur le dossier de la banquette.

Il la guidait, elle obéissait.

Confiance et abandon.

Elle était affamée.

Il s'est agenouillé devant elle, sur le siège. Sa tête a plongé entre les cuisses de Claire. Sa langue a commencé à lécher.

Lui était assoiffé.

Nous finirons bien par nous retrouver sur le menu a pensé Claire.

Cuisses écartées au maximum elle s'offrait.

« Oui Gérard, venez me manger la chatte »

A manger ou à boire, quelle importance ?

La bouche collée à son sexe, sa langue l'ouvrait et la fouillait délicieusement.

Elle était aspirée. Nul besoin de paille.

La tête en arrière, elle fixait le soleil qui lui faisait des clins d’œil complices à travers les branches et sa douce chaleur lui caressait la peau.

Quel bien-être !

Il a repris sa respiration et ses doigts ont remplacé la langue.

Claire bourgeonnait. Le clitoris, les tétons. Vive l'écologie non punitive.

La tête a replongé. La langue l'envahissait de nouveau.

Elle montait au ciel. Rejoignait les nuages.

« Oui, oui Gérard ! »

Une onde sensuelle prenait possession de son corps.

« Gérard, je veux sentir votre queue. Baisez-moi maintenant » Une supplique.

Obéissant lui aussi à l'urgence du moment, Il l'a retournée en toute simplicité, genoux sur la banquette les coudes sur le dossier..

Debout derrière elle, entre les sièges avant et arrière, Il a dégagé son attirail.

« Venez, venez »

Il l'a saisie aux hanches et l'a pénètrée d'un coup, à fond.

Cri de délivrance pour Claire remplie par une bite tant désirée. Elle accompagnait chacun de ses coups d'un râle de plaisir.

Que ça faisait du bien !

Si un cueilleur de champignons était venu à passer par là, il aurait eu de quoi raconter en rentrant chez lui.

Gérard a des capacités au dessus de la moyenne. Il les lui avait déjà démontrées chez lui. Et maintenant encore !

Ou il se dopait ?

« Continuez, Gérard »

Il n'avait pas l'intention d’arrêter.

« Vous avez un cul magnifique »

Son petit trou l'attirait. Un doigt l'explorait. Appuyait. Entrait.

Sa queue, son doigt. Elle était en route vers la jouissance.

Elle voyait les voitures passer sur la route au bout du chemin et elle priait qu'il ne vienne pas à l'idée à l'une d'entre elles d'emprunter l'allée !

Enfin priait... bien qu'à genoux et pas loin de la béatitude elle n'envisageait pas le paradis. Le septième ciel suffisait à son bonheur.

Son doigt, sa queue

Gérard voulait sans doute l'enculer, il savait d'expérience ce chemin praticable.

Il l'a reprise aux hanches à deux mains.

Pierre, C'était divin d'être prise de cette façon, en plein air ! La tête posée sur les mains, ma croupe était bousculée merveilleusement. Je me sentais si proche de la nature. Sauvage.

Un bruit de moteur. Ce qu'elle redoutait... une voiture s'est engagée dans le chemin, a hésité puis s'est arrêtée à une trentaine de mètres.

Un doigt revenait dans mon cul.

Son doigt, sa queue

Elle perdait le fil.

Personne ne descendait de la voiture. Le ou les passagers les voyaient, c'était certain. Et se demandaient la conduite à suivre. Ou se rinçaient l'oeil ?

Et Gérard l'exhibait. Elle était inconsciente.

Soumise ?

Que ce soit naturel ou aidé par la chimie, le résultat était le même. Gérard me possèdait généreusement et j'étais hors contrôle.

Un homme est descendu de la voiture. Plutôt jeune. Entre 25 et 30 ans. Pas un cueilleur de champignons. Non. Un joggeur, à en juger par sa tenue.

Musclé.

Short bermuda noir et moulant et polo orange. C'était surtout le coté moulant qui a attiré l' attention de Claire.

Sa queue était effectivement bien moulée. L'émotion sans doute.

Musclé de partout. Il n'était pas insensible au spectacle qu'ils lui offraient.

Il s'est approché lentement. Un peu gauche. L'air de celui qui ne voulait surtout pas gêner mais qui, d'un autre coté, avait aussi l'envie de s'impliquer dans le débat.

Il est arrivé à leur hauteur ne sachant où regarder. s'est arrêté. Aprés tout, ils se donnaient en spectacle.

« Claire, vous voulez voir sa queue ? » Gérard a pris l'initiative en parlant suffisemment fort pour que l'individu entende.

« Oui » C'est un murmure à peine audible qui est sorti de sa bouche.

Gérard a ralenti ses coups de boutoir.

« Je n'ai pas entendu »

« Oui » Elle a articulé plus fort.

Sa tête tournait au ralenti. Elle ne saisissait pas ce qu'il attendait d'elle et jusqu'où il voulait mener ce jeu ?

L'homme n'avait pas attendu sa réponse. La question de Gérard était déjà un feu vert. Il avait baissé son short pour sortir sa bite.

Musclée, sans aucun doute.

Il s'est caressé en les regardant. Se branlant doucement.

La queue de Gérard coulissait lentement et profondément.

Il proposait un ralenti au joggeur. Claire mouillait abondamment.

Gérard a poursuivi :

« Il a une belle bite, n'est-ce pas ? »

« ... »

« Je suis bien certain que vous aimerez la sucer »

Cette affirmation m'a surprise. Mon absence de résistance aussi.

Gérard se débridait. Lui aussi prenait son pied à m'ordonner et me voir obéir.

Claire était excitée. Cette belle bite qui se présentait à elle la tentait, il avait raison.

Son amant l'offrait à un inconnu... Cela la sidèrait mais décuplait son désir.

Des digues étaient prêtes à lâcher. Elle essayait bien de reprendre le dessus sur ses émotions, mais la bite qui la limait la ramènait invariablement au plaisir immédiat.

Et un plaisir qui était crescendo. Et qu'elle voulait voir monter encore.

« Dites -lui que vous voulez le sucer »

Le Monsieur en question était aux anges et sans attendre mon acquiescement s'est approché et a ouvert la portière. Elle a fait mime de bouger pour changer de position, mais Gérard l'a retenue fermement.

« je ne vous ai pas entendue, Claire »

Elle restait sans tentative de rébellion. Gérard avait-il anticipé cette situation ou était-ce de l'improvisation ? En tout cas il semblait prendre beaucoup de plaisir à jouer ce rôle de Maître.

« Oui, je veux vous sucer »

Sans se retirer Gérard l'a aidée alors à se déplacer, et elle s'est retrouvée à quatre pattes sur la banquette, Gérard à genoux derrière elle. Dans elle.

Une belle queue en face de son visage.

Si elle suçait toutes les queues qui passaient ça allait finir par jaser...

L'inconnu a dirigé sa bite vers sa bouche et elle l'a gobée. Il a poussé. Beau calibre. Les mains sur sa nuque, il a commencé à faire l'amour à sa bouche.

Il avait certainement rarement eu un échauffement de ce standing.

Gérard a adapté son rythme sur celui de son co-coiteur de l'instant. Il était endurant. Faut dire qu'il avait déjà puisé dans ses réserves.

Elle gémissait, la bite entre ses lèvres.

Putain que c'était bon ! Que ça durait !

« Sacré salope, ta femme ! »

Ben, tiens. Apollon mais pas original.

Gérard ne l'a pas démenti sur leur lien de parenté ni sur le qualificatif. Peu lui importait. Ils avaient un attachement très fort. Surtout en ce moment.

« Vous voulez la baiser ? »

Partageur, Gérard. Et elle n'avait plus son mot à dire.

« Ben ouais. Ça serait super »

Dévergondée, salope, putain, trainée... il en existe des termes pour décrire ce que j'étais à l'instant. Je n'en avais cure. Oui sa grosse bite, je la voulais.

Mais pas sans préservatif ! je doutais qu'il vienne courir avec un col roulé.

A la fac, en parlant de moi, il se disait que seul le train ne m'était pas passé dessus. Je m'étais assagie. Pierre tu as toujours voulu m'éviter le train train.

Et je déraillais.

Gérard n'avait pas encore joui. elle a remué la croupe pour lui faire ce cadeau.

Gérard a compris sans que Claire n'ait à l'exprimer, et elle n'était pas en situation de parler. Il y avait des précautions à prendre avant que l'inconnu approfondisse sa connaissance de Claire.

« Regardez dans la boite à gants, vous trouverez des capuchons Au bonheur des Dames »

Que c'était dit avec poésie !

Et jamais pris de court !

Le joggeur a libéré la bouche de Claire pour aller se servir, trop heureux de cette bonne fortune.

Et Gérard s'est retiré.

« oh non !! » Elle était dépitée.

Il s’est assis.

« Patience. Vous allez être remplie à nouveau »

Elle aurait voulu le faire venir. Tout de suite ! Le manque était grand.

Gérard l'a faite se retourner, sur le dos, les jambes vers l'extérieur.

Toujours guidée.

La tête de Claire reposait sur ses cuisses. Sa queue contre sa joue. Instinctivement, elle s'est retournée pour la lécher. Leurs odeurs étaient associées. Les liqueurs aussi. C'était bon.

L'inconnu n'a pas perdu de temps. Un spécialiste du capotage sans doute.

Debout le long de la voiture, Il a relèvé les jambes de Claire à la verticale et, tout en la tenant au niveau des cuisses, il s'est introduit rapidement dans sa chatte ouverte et lubrifiée.

« Ho, oui ! »

Sans plus attendre il a entamé des va-et-vient énergiques. La tête de Claire ballottait sur les cuisses de Gérard. Elle ne pouvait plus s'occuper de sa bite mais lui ne restait pas inactif.

Il lui caressait les seins, le ventre.

Ses doigts sont venus flirter avec son clito décapuchonné. Il roulait sous ses doigts.

Elle gémissait sans retenue sous les assauts.

Elle n'était qu'une simple vide couilles pour lui. C'est un terme masculin pour traiter la femme de salope. Mais lui ne valait guère mieux. Claire avait remarqué une alliance. Une femmes, des enfants peut-être ?

Alors...

Et elle prenait son pied comme rarement.

A poil dans la nature. Susceptible d'être surprise. Offerte par son amant. Baisée par un inconnu de passage.

Dieu que c'était d'enfer !

« Prenez votre temps. Pensez au plaisir de la dame » Gérard conseillait.

Et l'inconnu a obéi. Ralenti.

Il a alterné alors la vitesse et la profondeur de ses pénétrations. Il y avait de la dextérité dans sa bite. Il l'embrochait avec efficacité.

« Oui, oui, oui »

Il a replié les jambes de Claire sur sa poitrine. Sa croupe était à lui. La pénétration de plus en plus profonde.

L'inconnu devait, lui aussi, vivre un moment intense. Sa bite a grossi.

La jouissance a été extraordinaire.

Cette fois le cueilleur de champignons a du penser que la saison du brame était bien précoce.

Elle a ressenti les soubresauts dans son ventre.

L'inconnu a laissé retomber ses jambes. Elle n'a pas regardé pas ce qu'il faisait de la capote. Elle conservait les yeux fermés pour prolonger ce moment hors normes.

Elle a entendu :

« Bon bien, au revoir et merci pour ce cadeau »

« Bonne fin de journée » lui a répondu Gérard.

Comme si tout cela était banal !!

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