18 - L'anguille farcie

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Il y avait tellement d’années qu'elle n'avait plus cédé à la tentation du sexe hors mariage qu'elle se sentait maladroite.

Seulement une impression.

Cette inexpérience apparente a renforcé l'excitation et le désir de la chair.

Olivier l'a rejointe sur le lit. L’étreinte a été forte, les bouches se sont dévorées, les jambes nouées.

Les chaussures ont volé.

Ils roulaient d'un coté à l'autre du lit et les mains exploratrices affolaient les sens.

« Julie va t’attendre »

Pourquoi pensait-elle à sa femme à cet instant ? Désir puéril que la comparaison soit à son avantage ?

Qu’il lui dise des paroles tendres ?

« Elle a l’habitude. Je travaille souvent tard »

Raté.

Des heures supplémentaires avec sa stagiaire a-t-elle pensé. Commentaire qu'elle a gardé pour elle.

Je n'éprouvais aucune jalousie. Je n'avais pas d'objectif à long terme avec Olivier. La baise durerait tant qu'ils y trouveraient l'un et l'autre leur compte.

Pierre il n'y a toujours eu qu'un seul homme avec lequel je souhaitais regarder dans la même direction.

Toi.

Et encore aujourd'hui.

Olivier a repris :

« Excuse-moi pour tout à l’heure. Comment ai-je pu croire que tu allais me rejoindre dans les WC »

« Trop tard pour les regrets ! Mais maintenant tu vas faire pénitence » Sourire gourmand de Claire.

A son tour de lui donner du plasir.

Elle s'est faite féline.

A quatre pattes elle a couvert le corps d'Olivier de baisers, de morsures, avant d'empoigner son sexe et le redresser à la verticale pour le jauger. Belle pièce !

La connexion téléphonique l’avait déjà menée près de la jouissance. Elle devait dompter la bête.

Souvent un sexe de l’après-midi est fougueux. Confiné toute la journée, il a de l’énergie à revendre. Il laisse rapidement éclater sa joie. Trop rapidement certaines fois.

Elle s'est amusée avec son pieu.

Alternant gorges profondes, succions du gland et léchages.

Les orteils d'Olivier manifestaient leur plaisir.

Alternant la mise en bouche et la prise en main.

Olivier ralait de contentement

L’agitation des orteils s'est propagée aux pieds.

Surtout ne pas précipiter son orgasme.

Passant du mât aux pendentifs.

La torture était douce.

« Oh ! C’est trop bon » a-t-il imploré.

A nouveau une caresse buccale. Gorge profonde. Sa queue occupait de plus en plus d'espace. La bouche de Claire n'était que velours.

Olivier gémissait et poupée de chiffon au bout de sa bouche il allait succomber.

Elle a voulu voir son jet. Retirant son sexe de la bouche, d’un va-et-vient rapide de la main elle l'a mené à l’orgasme. Il a râlé, ses fesses se sont soulevées. Par soubresauts, il s'est vidé. Son sperme s'est répandu sur sa poitrine. Presqu’au menton. Le drap n'a pas été indemne. Belle performance !

Magnifique. Il devait avoir les réservoirs pleins !

Olivier est retombé, comme anéanti, les bras en croix.

Claire était contente. Le mot est faible.

Elle a été dégustatrice.

Ce sexe splendide et juteux l’attirait à nouveau.

Il se ramollissait doucement après s’être vidé. Elle l’a repris en bouche, pour goûter, déguster. Il était fondant mais avec un goût épicé très marqué. C’était un cocktail d’arômes succulent. Un régal. Un mélange de femelle en chaleur et de mâle en rut.

Ça vaut la gelée royale pour le maintien en bonne santé !

Un sexe d’après-midi est plus corsé qu’un sexe du matin. Il a pris les odeurs de la journée. Alors après l’amour, il en conserve en plus les effluves.

Comme dans la gastronomie il faut habituer les papilles à des saveurs différentes.

Ainsi le matin le pénis est fainéant, au goût plus léger, mais tellement tendre dans la bouche ! Le plaisir est différent.

Il m’arrive de te réveiller, Pierre, par cette douce caresse. Ton sexe endormi grossit dans ma bouche, et s’étale langoureusement. Je suis une sculpteuse qui façonne une oeuvre d’art.

Et j’en ai fabriqué de nombreuses copies de cette sculpture ! Le résultat est toujours le même, mais je ne me lasse pas.

Par contre, le soir, après la douche la verge est douce. Parfumée à la lavande, ou à l’amande ou autres arômes, elle sait être patiente. Elle a la nuit devant elle.

Existe-t-il un parfum à la cerise ? Je regarderai dans le rayon de l’hypermarché. Je te l’offrirais Pierre.

Finalement je suis une hédoniste.

La queue d'Olivier a repris petit à petit une allure opérationnelle. Longueur, épaisseur. Bien proportionnée.

Avenante.

Elle a été Andromaque.

Une fois déchargé de son trop plein il allait pouvoir tenir plus longtemps.

Résistance et endurance ! elle salivait.

Elle a enfourché Olivier et introduit son membre tout au fond sans difficulté tellement elle était liquide !

Mon dieu, que c’était doux et bon !

Assise sur son destrier elle s'est cambrée.

Allongée torse contre torse. Ils s'embrassaient avec voracité.

Que cette queue fichée en moi me faisait du bien !

Elle la remplissait et son coulissement la ravissait. Un bonheur.

Des siamois unis par le sexe. par la bouche. Lentement, elle bougeait les fesses. Attentive à leur plaisir. Intense moment d'union.

Olivier découvrait que la femme de son boss était une bombe au pieu.

A nouveau, elle s’est assise. Le sperme en partage sur les deux peaux. Il lui en a barbouillé les seins, le visage. Elle a léché les doigts.

Elle s'est redressée sur les genoux. Au pas, au trop, au galop. Elle s'empalait. Une chevauchée divine. Son étalon a repris vie.

Elle a été pouliche.

Olivier a pris les choses en main et a retourné Claire sur le dos. Maintenant entre ses cuisses, il a pris les rênes pour la monter.

Et elle grimpait au ciel traversée de décharges de plaisir.

Ses jambes ont décollé, fesses offertes. Il a accompagné ses pénétrations de caresses. Aucun espace n’était ignoré. Le ventre, la poitrine, le pubis, le clitoris…

Le clitoris, le clitoris…

Putain, que c’était bon !

A son tour de varier l’allure. Au pas, au trot, au galop, au pas… et au tour de Claire de perdre pied.

Elle se laissait griser.

Humm !! Le salaud ! Je prenais mon pied !

Elle a été levrette.

Olivier l'a retourné sur le ventre. De tous son poids, il l’écrasait. Sa queue s'est allongée dans sa raie.

Il ne va pas m’enculer ? Déjà ! Nous nous connaissons à peine ! Voilà ce que j'ai, comiquement, pensé.

Mais non, sa bite a replongé dans le sexe inondé.

Sa queue n’en finissait pas de la limer.

Du bricolage divin.

Il l'a fait mettre à quatre pattes. Il l'a tirée à quatre pattes. Il l'a tirée.

Claire aimait cette queue infatigable qui la remplissait si bien. Qui la baisait profondément.

Pantelante elle a enfoui la tête dans les draps et Il malaxait sa croupe exposée.

Elle a joui. Et il l'a rejointe sur son nuage.

Il avait de la réserve. Sa semence a rempli son ventre.

Pierre j'ai aimé. Oui je l'avoue. Je me souviens de cette rechute comme si j'y étais encore. Et je voulais recommencer.

Quand je suis revenue à la maison tu m'attendais au salon et tu m'a demandé à voir ce que j'avais acheté.

« Ce n'est pas ton habitude de revenir les mains vides d'une virée dans les boutiques ! »

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