2 - La baguette magique

4 minutes de lecture

Et depuis elle a enchainé les aventures.
Claire ne se fixait pas de tabou.
Elle se permettait beaucoup du moment que la jouissance était au bout.

Ou qu'elle l'imaginait au bout.

J'ai eu mon lot de mauvaises expériences.

Effrontée, allumeuse, salope...

Et elle a fini par devenir celle qu’elle ne voulait pas être. La pute.

La pute au lycée, la pute à la fac.

Celle dont on dit qu’il n’y a que le train qui n’est pas passé dessus,
Celle que l'on nomme le garage à bites…

Elle a compris alors qu'un garçon qui enchaîne les aventures est un homme et on dit en parlant de lui qu'il a raison d'en profiter.

Une fille est une salope. Rares sont ceux qui s'aventurent à envisager qu'elle devient femme.

Je me suis révoltée contre cette différence de considération.

Ma petite culotte a été mon étendard de femme libre.

Elle s'amusait des regards goguenards de ses camarades, ou supposés tels.

Elle ne prêtait pas attention à ceux méprisants des braves gens honnêtes comme le chantait Brassens. Ces honnêtes gens, qui, par ailleurs, ne rêvaient que de pouvoir tremper leur biscuit.

Comme ce prof de maths...
Oui ce prof de maths, professeur principal de sa classe de première.
La quarantaine passée.
Pète sec !

Alors que la fin de l’année scolaire approchait, il avait convoqué ses parents, un soir après les cours, pour les avertir du possible redoublement de Claire.
Et il a osé. Oui il a osé leur dire que non seulement elle ne travaillait pas et était indisciplinée mais aussi qu’elle dissipait ses camarades, notamment masculin, par son comportement et ses tenues.
Il a osé dire cela.

Les parents de Claire en sont restés cois ! Leur fille leur était décrite comme une écervelée et une trainée !
Par un enseignant.

La honte!

Claire a eu beau se défendre en présentant ce professeur comme le dernier des imbéciles, étriqué, constipé… etc.
Rien n’y a fait.
L’engueulade au retour au foyer a été mémorable !

Tentatives de privation de sorties. L'athmosphère est devenue détestable.

Les paroles échangées ont été violentes, les comportements outranciers.

Les blessures ont mis du temps à cicatriser.

J'avais hâte d'être indépendante.

Claire a ruminé sa vengeance contre ce professeur.

Elle s’est faite docile, elle a appris ses leçons, fait ses devoirs.
En cours de maths, elle s'est mise au premier rang.
Sage comme une image.
Et elle réussissait à obtenir de bons résultats car elle avait de bonnes dispositions, non seulement en cul mais en calcul aussi.

Elle restait après le cours pour poser des questions sur des problèmes qu’elle avait du mal à comprendre.
Et la vieille canaille s’amadouait.
Content de lui. Certain d’avoir bien fait et remis une brebis égarée dans le droit chemin.

Il devenait « proche ». Il n’hésitait pas à se pencher vers elle pour lui expliquer, jusqu’à se frôler les doigts, le visage.

Claire a provoqué des contacts, anodins pensait-il.

Il jouait au guide.
Elle jouait avec le feu.

Jusqu’à ce qu’elle perçoive un trouble lors d’un contact des joues plus appuyé que d’habitude alors qu’il était penché sur elle pour une énième explication.

C'était une fin de journée, la classe était vidée de ses élèves et le lycée aussi.

Alors Claire a joué son va-tout.

Elle l’a embrassé sur les lèvres et a posé sa main sur son entrejambe.
Le professeur s’est dans un premier temps reculé et l’a regardée comme s’il avait devant lui la Tour Eiffel, un des monuments les plus visités de France.
Avec l’envie de monter, mais sans faire la queue !

C’est pourtant à sa queue qu’elle s’est attaquée.
Claire ne lui a pas laissé le temps de la réflexion et a profité de son avantage.

« Monsieur Dupuis, j’ai envie de vous ! » et elle s’est mise à genoux, pour lui ouvrir la braguette et sortir sa bite.
Coincé contre les tables de la classe, il n’a pas pu, ou voulu, se dégager assez vite.
Et Claire l’a fait grossir dans sa bouche pour l’amener rapidement à la jouissance.
Il ne devait pas avoir un traitement de cette qualité chez-lui !

Elle l’a bu jusqu’au bout.
Et Monsieur Dupuis a bu sa honte.
A partir de ce jour, Monsieur Dupuis s’est fait régulièrement sucer par Claire.

Elle ne lui accordait que cela.

Et elle maîtrisait la fonction exponentielle !

Claire a obtenu son BAC sans difficulté.
Il y a eu une petite réunion amicale dans une salle de classe avec les élèves et les profs qui voulaient bien s’y joindre.

Monsieur Dupuis a joué au maître de cérémonie, en sa qualité de professeur principal, et a fait un petit discours avec un petit mot sur chacun des élèves, et quand est venu le tour de Claire…
« J’ai réussi à vous faire aimer les maths »
Et Claire a répondu « Et moi, j’ai réussi à vous faire aimer la pipe »

Un ange est passé !

Garce, oui elle a été garce ce jour là.
Elle en éprouve toujours des remords, outre qu’il avait une bite intéressante, c’est sans doute grâce à lui qu’elle n’a pas redoublé et qu'elle a pu jouir plus rapidement de sa liberté.

Monsieur Dupuis a changé d’établissement.

Elle n’est pas très fière de ce fait d’arme.

Ai-je été garce depuis que je suis avec Pierre ?

Je n'ai pas toujours été nette.
Pierre, Pierre.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 6 versions.

Vous aimez lire valetdecoeur ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0