Daniel Twist (32)

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Vendredi 25 mars, 3h00.

Je l'ai attendu toute la journée. J'avais besoin de lui plus que jamais, et il est pas là. Il est pas là... J'aurais pensé qu'il viendrait vers moi en premier aujourd'hui...

Je me retourne dans mon lit une fois de plus, impossible de dormir. Puis ma porte s'ouvre. Tout doucement, sans un bruit. Je me relève aussitôt, j'ai presque envie de pleurer.
Et c'est lui. Narcis, en chair et en os, un sourire désolé sur le visage ; et un pansement à l'arcade, un bras dans une écharpe et une attelle faite de bandes collantes au genou. Je le regarde de haut en bas et j'allume la lumière. Je comprends pas.

  • J'ai dit aux mecs de pas en parler, pour pas que tu saches, il m'explique en refermant derrière lui. Je sais que t'aurais voulu avoir une explication, mais j'avais peur de l'état dans lequel tu serais.
  • Qu'est-ce que t'as eu ? je souffle, et je commence déjà à sentir les yeux me piquer.
  • Un petit problème en voiture. Rien de grave. Ils m'ont juste obligé à aller à l'hôpital pour quelques examens. J'ai presque rien, il me sourit en approchant.
  • T'as pas l'air d'avoir presque rien.

Je me relève, la gorge nouée, et je caresse son arcade doucement.

  • Si si, je t'assure.

Sa main va caresser mon coude.

  • Tu vois, ils m'ont autorisé à travailler. Enfin, j'ai dû argumenter un grand moment avec le boss mais comme c'est la nuit et que c'est plus calme... Enfin, voilà. Je suis là. Je vais bien maintenant, il me sourit.
  • Et si t'avais pas été bien ? Bon sang si, si t'avais dû rester à l'hôpital, j'aurais même pas pu venir te voir !

Je le serre contre moi, sans appuyer. J'ai peur de le casser.

  • C'est pour ça que je viens à toi quoi qu'il arrive.

Il embrasse mes cheveux en m'enlaçant un peu plus fort. Je vais vraiment pleurer. J'aurais pu ne même pas le savoir. Et moi qui lui en voulais de pas être venu. Faut que je sorte. Faut que je sorte d'ici. J'ai besoin de savoir comment il va.

Narcis me serre encore plus fort, une main sur mes reins et l'autre sur ma nuque.

  • J'ai beaucoup pensé à toi aujourd'hui. Tu l'as senti ?
  • J'ai pensé à toi tout le temps, je réponds en sentant son odeur.

Comment je pourrais vivre sans savoir si je la sentirai de nouveau ?

  • Alors... la journée est passée, il dit avec une voix hésitante.

Il fait un pas en avant et ça nous fait reculer vers le lit.

  • Ouais. Et comme ont dû te le dire tes collègues, Randall est toujours en vie.
  • Ouais. On m'a dit ça, ouais. Tu tiens le coup ?
  • C'est dur.
  • Tu veux me raconter ta journée ? Viens.

Il m'attire jusqu'au lit, puis hésite quant à la position à adopter. Je m'assois derrière lui et l'attire entre mes jambes, contre le mur.

  • Je suis resté ici. J'ai dit que j'étais malade. Ils savent tous que c'est un jour différent pour moi. Et comme on boucle ceux qui bossent pas la journée, je me suis dit que ce serait plus simple de pas céder à la tentation.
  • Ok. Cool. Super de faire ça. Bravo. Je suis fier, content de ta décision, il fait en hochant la tête, ses doigts qui jouent avec les miens.
  • C'est ma faute ton accident ? C'est parce que t'avais peur ?
  • Quoi ? Non, non du tout. C'est moi qui sais plus conduire. C'est pas ta faute, il dit tout de suite.
  • Ouais, je caresse ses mains. Ok…

J'embrasse sa nuque et il penche la tête pour m'y aider.

  • Qu'est-ce que tu as fait alors, quand t'étais bouclé là ?
  • J'ai fini un portrait.
  • De moi ? Ou d'un autre ? Tu m'aurais trahi ? il rigole en serrant ma main.
  • De toi. J'ai que toi dans ma tête. Je parie que même si je voulais dessiner quelqu'un d'autre, ton visage reviendrait.

Il a l'air tout fier, il ronronne même un peu, je crois.

  • C'est parce que je suis trop beau, ça.
  • Oui. Alors reste beau et en bonne santé.

Il redresse son dos droit.

  • À vos ordres.
  • Je peux te l'offrir ?
  • Mon portrait ? Ouais, bien sûr. À part si tu veux le garder.
  • Non ! Je veux que tu l'emportes !

Je me relève et pars vers mon bureau. Je soulève le sous-main et en sors le dessin. J'aime qu'il soit grand comme ça. Je le lui tends et il me sourit en remerciement. Il a l'air de l'adorer. Je le regarde l'observer en me rasseyant derrière lui.

C'est drôle de le voir comme ça, on dirait que j'en ai deux rien que pour moi. Puis il m'embrasse, sûrement pour être sûr que j'aie compris qu'il l'aimait. Je souris un peu. J'ai toujours peur. Qu'il meure. J'y ai jamais pensé avant. Mais là avec l'accident...

  • Tu sais… je commence. J'ai tenu grâce au mot que tu m'as écrit.

Narcis plie différemment son genou, sûrement pour pas avoir mal. Il repose ma peinture plus loin, au fond du lit.

  • Ouais ? son cou se vrille pour me regarder. Celui où je te disais à quel point je t'adorais ?
  • Non. Tu disais autre chose...

Je rougis en baissant les yeux. J'ai peut-être mal compris après tout.

  • Oh. Là où je te disais de penser à nous si tu ressentais l'envie de faire une connerie ? Je suis content que ça t'ait aidé. Tu peux pas savoir à quel point je suis soulagé que t'aies rien fait de répréhensible.
  • Ouais, je murmure.
  • C'est vraiment bien. J'y ai pensé toute la journée. C'était la meilleure chose à faire, 'dan.

Il me sourit en caressant ma mâchoire de sa main valide. S'il savait que j'ai pas abandonné.

  • Je sais. J'ai besoin de toi.
  • C'est un renouveau. À partir de maintenant, il sourit encore plus.
  • Ouais.

Faut que je m'évade.

Sa bouche vient se poser en douceur sur la mienne.

  • Je suis content de toi, il y murmure en la frôlant. Je suis content que le fait que je te dise que je t'aimais t'ait fait tenir, il continue avant de passer sa langue entre mes lèvres avec gourmandise.

Je garde les yeux ouverts. Mon coeur s'échauffe. Je hoche la tête. Ça fait dix ans qu'on m'a pas dit ça. Au moins. Je passe mes bras autour de son cou et le laisse guider notre baiser. Il y met un mélange de passion et de douceur qui me font fondre. Sa main est pas à sa place habituelle, en train de tenir mes cheveux, mais c'est parce qu'il le peut pas. C'est peut-être pour ça qu'il insiste un peu plus encore sur ma bouche.

Je l'embrasse aussi et le pousse lentement sur le dos. Il doit pas forcer son genou. Il se sépare de moi, nos jambes sont emberlificotées. Après quelques manoeuvres lentes pour pas se brusquer, il finit sur le dos, allongé, et me lance une moue pour que je le rejoigne, ce que je fais aussitôt avec un soupir d'aise.

Il est 3h, ça veut dire qu'il est tranquille avec moi pour un moment. Vu son accident, ses collègues devraient pas trop l'emmerder.

Il me le confirme rapidement, il me dit même que Julien le couvre vraiment cette fois, et que c'est lui-même qui l'avait proposé, compte tenu de nos deux situations. J'imagine aussi qu'il s'est inquiété de le laisser dans ma cellule alors qu'il était infirme. Je suis quand même heureux, heureux d'avoir droit à plus que quelques minutes avec lui.

  • Ça va tes côtes ? je demande en caressant son ventre doucement.

Il le gonfle sous mes doigts.

  • Elles vont bien. J'ai pas vraiment écouté ce qu'ils m'avaient dit. Je crois que j'avais l'épaule déboîtée et un gros choc, qui devrait faire un gros bleu, sur le bras. Au genou c'est pas une entorse, je pourrais plus marcher sinon. Je sais plus comment ils l'ont appelé, les papiers sont dans mon casier.
  • D'accord. C'est arrivé comment ?

J'embrasse doucement son épaule et il s'éloigne par réflexe avant de s'excuser.

  • Problème en voiture, il me sourit. Embrasse-la encore. Ça ira mieux après.
  • J'essaie de faire doucement. Je voudrais prendre toute ta douleur.
  • Ils m'ont bourré de médocs à l'hôpital. Ça fait pas si mal.

Il fait mine de rigoler en bougeant sa jambe saine pour la coller entre les miennes.

  • Tu peux quand même travailler ? Je veux pas que tu prennes des risques…
  • La nuit je peux. Et sans aller dans les zones de conflit. Ordres du grand chef.
  • D'accord. Alors tu reviens jusqu'à dimanche. Tant mieux. J'aurai besoin de toi ces prochains jours. Il y a quelques heures... Ça faisait dix ans. Et bientôt... Ça fera dix ans qu'il est mort. Et ensuite dix ans qu'on l'aura retrouvé.

Il hoche la tête.

  • Tu peux tout me dire maintenant. Si tu veux partager des choses. Avec moi, il caresse mes cheveux. Je suis là, il murmure.
  • Je me sens tellement coupable.
  • Et c'est normal. Tu peux pas te sentir autrement. (Sa main descend jusqu'à mon cou et il suit le trajet des yeux). Mais il faut passer à autre chose maintenant. Vivre pour lui. Pourquoi t'as voulu t'appeler Jordan ?
  • Je voulais tout recommencer et lui faire honneur. Je l'ai fait à ma façon, je souffle. Jordan avait pas de passif de quoi que ce soit. Il était génial.

Il hoche la tête.

  • Maintenant, tu vas tout recommencer pour lui faire honneur d'une autre manière, mh ?
  • C'est trop tard pour ça... Mais je vais essayer de changer. Un peu.
  • Être plus heureux. Arrêter de te renfermer dans le passé et de… tuer des gens. Vivre un peu plus pour toi, être mieux pour lui, il énumère en me fixant.
  • Je suis plus heureux. Et je pense à l'avenir... avec toi. J'ai tué personne aujourd'hui. Je vis pour moi. Égoïstement. Avec toi.

Il sourit mais secoue la tête.

  • C'est pas égoïste. Pas après toutes les épreuves que t'as passé. Il faut que tu continues dans cette voie.
  • Tu dois être le seul au monde à appeler ça des épreuves et à pas me voir comme un monstre.

Narcis hausse les épaules.

  • Je te vois pas comme un ange. Et encore moins comme quelqu'un de bien. Je désapprouve totalement tes choix. Mais il faut que tu passes au dessus maintenant. T'as déjà commencé. Promets-moi que tu vas continuer.
  • Je peux rien te promettre. Je peux pas savoir, moi-même je peux pas être sûr. Mais je vais essayer.
  • Ok.

Il me tend ses lèvres, et je les embrasse doucement. Encore. Je veux les goûter à toute heure du jour et de la nuit, chaque jour de ma vie. Je veux pas attendre son horaire. Faut que je sorte.

  • Tu me quitterais si je faisais quelque chose de vraiment stupide ? je demande d'un coup.

Il lève un sourcil au ciel.

  • Je croyais qu'on avait dit que t'arrêtais les trucs stupides.
  • Mais si ça arrivait ? Tu resterais avec moi ?
  • Je, je sais pas. Comment tu veux que je sache ? (Sa tête part en arrière pour me scruter). Il s'est passé quelque chose ?
  • Non. Je me demande juste si je pourrais te perdre.
  • Tu pourrais me perdre. Mais il va en falloir beaucoup, je crois.

Il me lance un sourire tendre, puis avance à nouveau sa bouche pour que je l'embrasse.

  • Beaucoup à quel point ? j'hésite.

Ce que je m'apprête à faire, c'est beaucoup. Il se recule à nouveau et relâche ses lèvres.

  • Qu'est-ce qu'il se passe Daniel ?
  • Rien. Je me pose des questions c'est tout…

Je l'embrasse encore. Tant pis pour ma réponse.

Il a l'air d'hésiter à se reculer pour continuer la conversation, puis sa main passe dans mes cheveux et il se plaque encore un peu plus à moi. Je me détends enfin et l'embrasse mieux que ça. Je gémis, je vibre contre lui. Alors que ma langue explore sa lèvre et passe dans sa bouche, il se recule d'un coup. Il a le visage crispé mais il rigole quand même.

  • Faux mouvement avec mon épaule, il explique avant de refaire dériver ses baisers de mon oreille jusqu'à mes lèvres.
  • Pardon, pardon… je chuchote contre elles.
  • C'est pas grave, il rit. Y a pas mort d'homme... il fait et cinq secondes après, il peut pas s'empêcher de lancer sa tête en arrière pour rire. Excuse-moi. Le stress et l'appréhension qui redescendent.

Il se fait tout de suite pardonner par un baiser rapide. Je souris doucement. Il a le rire le plus mélodieux que j'ai jamais entendu. Si doux et communicateur. Si authentique.

  • Excuse-moi, excuse-moi, excuse-moi, il répète avec un baiser appuyé très rapide entre chaque.
  • Magnifique…

Je ris. Je me sens heureux.

  • Je sais. On me le dit tout le temps, il crane. Encore un bisou.
  • Je me fiche des autres. T'es mon gars, je murmure, amoureux, et je l'embrasse encore.

Bientôt je me retrouve à soulever son uniforme sans même m'en rendre compte, à la recherche de sa peau.

  • Aïe, doucement.

Il se crispe, j'ai fait bougé son bras. Il se redresse en position assise - et moi avec - et m'explique comment retirer sa chemise. Je m'y attelle et lorsqu'il est déshabillé, il se recouche en gardant l'écharpe autour de son bras, posé sur son torse.

  • Je suis désolé. Ça doit vraiment faire mal. (Je lèche sa main doucement. Ça le fait frémir). Je te fais mal ? je relève les yeux sur lui.
  • Là, tout de suite ? Du tout, il souffle, puis pince les lèvres.
  • Oh. D'accord.

Je souris et j'embrasse encore le dessus de sa main. J'adore ses mains.

  • Est-ce que... est-ce que c'est un message pour me dire de les utiliser ? il demande en les pointant avec un air malicieux.
  • Oh. Peut-être…

Je souris à mon tour, les yeux plissés.

  • Mh ? Comment ?
  • D'une façon agréable.
  • Tu trouvais ça agréable quand je te câlinais.

Sa main passe dans mon dos.

  • Oui. C'est vrai. Mais je pensais à un truc encore plus agréable et qui implique des attouchements sexuels, je murmure.
  • T'as changé, fait Narcis avec un air théâtral. Avant tu disais que mes câlins étaient mieux que le sexe.

Il fait une moue et laisse dériver ses doigts sur mon pantalon jusqu'à les stationner sur mes fesses.

  • C'était avant que je découvre le sexe avec toi… je dis d'un air coquin.
  • Je sais pas si je dois en être content ou offensé, il rit, puis il pousse sur sa prise pour me faire avancer à lui.
  • Fais attention à tes douleurs, je chuchote en arrivant contre ses lèvres.

Il m'embrasse en souriant et sa main valide se faufile entre mon tee-shirt et mon pantalon. Je m'allonge à côté de lui pour que ce soit plus facile, et je caresse son ventre lentement. Mais du coup, je m'aperçois qu'il peut plus atteindre mes reins, le bras bloqué. Il sourit, et je grogne, frustré. Alors je remonte sur lui, mais je fais attention.

Sa main revient tout de suite et écarte les pans de mes affaires alors qu'il embrasse ma joue.

  • Tu veux que je l'enlève ?
  • Tu fais ce dont t'as envie, chéri, il susurre. Toujours ce dont t'as envie.
  • Toujours ce dont j'ai envie, je réponds avec un léger sourire, prenant confiance.

J'enlève mon haut et m'occupe aussi du bas. Il m'observe sans rien dire, attend avec le visage souriant. Je repose les mains sur son torse. Il a quelques hématomes qui apparaissent. Je les embrasse avec délicatesse et il frissonne encore, la main sur le milieu de mon dos et le pouce qui s'y active.

  • T'es trop mignon, il chuchote en fermant les yeux lentement.
  • J'ai pas envie d'être mignon, là.

Je remonte dans son cou, et j'attaque son oreille. Son point faible numéro un.

Il se crispe tout de suite, ses genoux remontent de chaque côté de mon corps et ses doigts se serrent sur mon caleçon au niveau de la hanche.

  • Attention à ta jambe, je dis doucement en caressant son mollet. (Il grogne et me pince un peu plus). Sauvage, je ris.
  • C'est toi le sauvage. Tu veux profiter de moi alors que je peux même pas bouger le bras.
  • Exactement.

Je pince son téton et il couine.

  • T'as-, il se racle la gorge. T'as pas honte de toi ?
  • Aucune.

Je lui fais un énorme sourire. Lui rigole en levant les yeux au ciel puis gigote. Je me penche et lèche le deuxième. Il écarte un peu son bras bandé pour me laisser la place et sa deuxième main vient dans mes cheveux.

Je souris et remonte lentement à sa bouche. Je lèche ses lèvres avec appétit. Il happe rapidement ma langue pour la suçoter puis m'embrasse en retenant mon crâne.

  • Tu l'utilises beaucoup, celle-là, il murmure contre mes lèvres avant d'aller chercher ma langue de la sienne.
  • Mh... Ça te dérange ? J'adore te goûter…
  • Absolument pas. Continue tout ce que tu veux.
  • C'est exactement ce que je comptais faire…

J'arrive à ses hanches et je retire tous ses vêtements. Je veux recommencer comme la dernière fois. J'y ai beaucoup pensé. Et j'ai besoin de réfléchir à autre chose...

  • Ouh, direct mon Danny, il se moque en agitant ses hanches désormais nues.

Ça fait des années que j'ai pas entendu ce surnom. Je souris et attrape sa taille pour la maintenir contre le matelas.

  • Bouge pas...

Il continue pourtant, il expose ses attributs avec malice. Je mordille son téton. Le gardant entre mes lèvres, je répète.

  • T'ai dit de pas bouger…
  • Ok chef, il soupire excessivement. Je bouge plus.

Et il s'exécute, il devient raide comme un bâton et son bras valide retombe sur le matelas. Je souris de sa provocation et descends sur son ventre, pointant ma langue dans son nombril. Il montre aucune réaction.

Je descends alors encore et je gobe son gland, l'aspirant d'un coup. J'aurais presque l'impression qu'il devient un peu plus dur sous mes lèvres.

Sa tête part légèrement en arrière et il lâche un long râle, mais son corps bouge pas plus. Il a du self control. Pas étonnant pour un flic. Alors mon autre main retourne caresser le mamelon tandis que ma bouche commence des va-et-vient. Son ventre se rentre, ses abdos se contractent.

J'espère ne pas lui faire trop mal. Je laisse ma langue se promener le long de sa hampe et caresser le bout en continuant de le sucer, attentif à la moindre réaction corporelle. C'est magique. Ça doit l'être aussi pour lui, vu les expressions de son visage.

J'hésite sur la suite, et je me dis qu'il faut bien que j'essaie. Alors je dirige un doigt vers ses fesses, hésitant. Quand il le sent sur sa peau, il comprend et plie totalement sa jambe valide tandis qu'il ouvre un peu plus grand la seconde.

Fasciné, ça m'encourage et je passe le doigt sur le repli. Je le caresse plusieurs fois avant de finalement l'insérer. J'ai jamais fait ça. C'est pas facile. S'il se contracte la première seconde, il s'arrête dès la deuxième, et ça devient tout de suite différent. Comme s'il me laissait la place... Incroyable.

Je suis en train de faire ça à cet homme. Ce flic. Et il m'y autorise. Il ondule même un peu pour que je continue.

  • Ça va ? je demande d'une voix rauque.

Bordel. C'est excitant d'avoir le dessus. Il se racle la gorge pour répondre.

  • Ouais. Super.
  • Je peux en mettre un deuxième ?

Narcis hoche la tête et remonte même un peu sa deuxième jambe. Alors je le fais, sans trop savoir.

  • Mince, je, je devrais pas mouiller ça avant ?

Je me ridiculise complètement. Je me mords la lèvre.

  • C'est bon. Ça ira bien, il me sourit gentiment.
  • Je suis désolé…

Je souffle en bougeant un peu mes doigts.

  • Dis-le si je te fais mal...

Il secoue la tête et m'envoie encore un sourire, puis il la met plus en arrière. Mes doigts continuent de bouger l'un contre l'autre et sa propre main vient toucher son sexe, presque sous mon nez.

Je le regarde faire, admiratif. Il est pas gêné, il a pas honte ou peur... Il a même l'air d'y prendre du plaisir. Ça m'a l'air fou.

  • Dan, fais quelque chose, il finit par grogner et je me rends compte que j'ai arrêté tout mouvement.
  • Oh. Pardon.

Je recommence à faire bouger. Personne a pris la peine de le faire avec moi avant alors je sais pas trop ce que je dois faire. J'imagine que c'est comme avec les femmes...

  • T'as pas... T'as rien, ici ? Non. Forcément, il souffle. Continue, juste un peu. Trois si tu veux.
  • J'ai des préservatifs. Que, euh, tu m'as donné… je rougis.
  • Ouais. On va définitivement les utiliser. Je veux dire, si tu veux aller jusque là. Je parlais d-de lubrifiant, en fait.

Il s'est cambré pendant sa phrase et je crois que sa main s'est resserrée sur son membre.

  • Ah. Euh, j'en ai pas, désolé... Tu pourras, ou moi, aller en chercher à l'infirmerie, ils en donnent... Je te fais vraiment mal ?
  • Nan. Nan, du tout. Mais je me plais à espérer que ton sexe est plus gros que deux doigts, il essaye de rigoler.
  • Tu penses que le lubrifiant sur la capote suffira pas ? T'as raison, c'est pas beaucoup… je souffle en réfléchissant sans arrêter mes gestes pour l'assouplir.
  • Quoi ? il a l'air de reprendre ses esprits. Si, si c'est bon. J'ai pas, j'ai pas réfléchi. Avec le préservatif ça ira, il hoche la tête puis la repose sur le lit, yeux vers le plafond.
  • Ok... Ça... Ça veut dire qu'on va faire l'amour, là ?

Je sens la chaleur dans tout mon corps quand je dis ça. Oh mon dieu.

  • Si, si t'en as envie. On peut aussi remettre ça à plus tard, je peux juste m'occuper de toi, il gémit en arrêtant sa main sur sa base.
  • J'en ai vraiment très envie…

J'ai les yeux fixés sur son sexe.

  • Que je m'occupe de toi ?
  • Non. L'autre.
  • Que tu me fasses l'amour ? C'est ok. Tu peux, il souffle en retirant lentement sa main de lui, jusqu'à la poser sur le matelas.
  • Ok.

J'avale difficilement.

  • Je dois faire un truc avant ?
  • Préservatif.
  • Ok. Je, je reviens, c'est à mon bureau. Bouge pas.

J'enlève doucement mes doigts et me lève. En cherchant avec frénésie sur le meuble, j'entends les draps bouger derrière moi.

  • Tu pars pas hein ? je me retourne en l'observant.

Je m'aperçois qu'il s'est seulement remis en place à l'endroit.

  • Nan. Bien trop envie de toi, il sourit.
  • Cool. Moi aussi.

Je trouve enfin les capotes et j'en prends une en revenant vers lui. J'enlève mon caleçon au passage et mes doigts tremblent alors que je me bats contre l'emballage en me rasseyant sur le lit.

  • Viens vers moi, il m'intime. Je vais le faire.
  • Excuse-moi…

Je lui tends en me rasseyant. Je tremble comme une feuille.

  • Pas de problème.

Il sourit gentiment et pose l'emballage sur son ventre.

  • Embrasse-moi d'abord. (Je me penche et obéis volontiers). Détends-toi, il me murmure en s'éloignant un instant, puis sa langue parcourt mes lèvres à nouveau.

J'ouvre la bouche et joue avec, mes yeux se ferment, je peux déjà sentir que ça va mieux. Ma main redescend sur son sexe et y applique des mouvements lents. Ça le fait sourire.

  • C'est bon ? Tu te sens prêt ?
  • Oui. Je crois.

Je récupère l'anneau et le passe sur moi. Au moins, ça, je me souviens comment faire…

  • Et toi ? Si je te fais mal... Dis-le moi. Vraiment. C'est important.

Je me place entre ses jambes.

  • Je te le dirai, chef.

Ça me fait sourire, ces rôles inversés. Je positionne mon membre contre lui, ouvrant un peu plus ses jambes. Et je pousse doucement ; je veux pas le blesser.

Il prend sa lèvre entre ses dents et sa jambe droite remonte plus haut encore pour me laisser la place. Alors je continue, très lentement, centimètre par centimètre, regardant et sentant mon sexe se faire engloutir. Ça prend une éternité mais finalement, j'y suis. Oh mon dieu. J'y suis. Je caresse sa hanche d'une main.

  • Ça va ?

Son visage bouge de haut en bas et sa respiration est plus désordonnée.

  • T'as pas mal, seigneur... Jure-moi que t'as pas mal…

Je murmure en donnant un coup de rein léger. Il couine et se cambre. Sa main vient attraper ma joue pour me rapprocher de lui.

  • Je t'aime 'dan. 'pas mal, il murmure, front contre le mien.
  • Ok… je dis de la même façon avant de prendre ses lèvres et de recommencer, dans un rythme régulier.

C'est bon d'être en lui... Ça va. Il va bien. Ça va. Il a pas mal.

Son mollet vient se nouer sur mes fesses, sa jambe blessée elle reste contre le matelas. Ses hanches ondulent d'elles-même, ça le fait gémir dans notre baiser.

C'est différent de tout ce que j'ai connu, homme et femme. C'est puissant. C'est mille fois mieux, et ça fait peur aussi. Mais il a pas mal. Je me répète qu'il a pas mal alors que je continue de le prendre. Lors d'un coup un peu plus ample, son dos s'arque plus et son gémissement se fait plus strident, heureusement en partie absorbé par mes lèvres.

Je comprends alors ce qu'il aime et j'y vais moins vite, plus loin. Juste pour l'entendre encore. Et ça continue, il continue, il se tord encore plus qu'avant, son visage est empli de plaisir.

C'est beau, ça fait du bien, ça me rassure. Alors on peut ressentir du plaisir même de ce côté... Mon prénom lui échappe quelques fois, ses yeux sont fermés et sa tête tirée.

Je passe ma main sur sa joue, tendrement. Je l'embrasse encore, et je sens que bientôt je tiendrai plus. J'aime trop la sensation d'être en lui. Bientôt, il contracte ses muscles autour de moi ; avec un sourire malicieux couplé à un geignement de plaisir, et j'écarquille les yeux. Bordel c'est quoi ça ? Je lâche un râle et je pose les mains sur ses hanches pour mieux le prendre, plus fort. C'est trop bon, et je me laisse enfin aller.

Ça a pas l'air de lui déplaire, au contraire. Son expression devient plus belle encore. Lors d'un nouveau coup de rein, je sens ses doigts et ses ongles se planter dans mon dos, et ça me fait gémir encore.

Je lui murmure que je l'aime, je dis son nom plusieurs fois aussi. Je suis en train de faire l'amour avec Narcis. C'est complètement fou. Inconcevable.

Les yeux fermés, les lèvres à portée de sa peau, je continue encore et encore, sans plus réfléchir, sans plus me poser de questions, sans me demander si ça va parce que je lui fais confiance, je sais qu'il me dira. Et bientôt je sens l'orgasme arriver et mes mains, passées dans ses cheveux, les tirent pour graver son visage dans ma mémoire.

Ses yeux se rouvrent d'un coup, luisants, noirs. Il essaye de me sourire, mais son expression se transforme en pur plaisir ; il a atteint la jouissance juste à cet instant ; et quand je le sens de contracter autour de moi, je me perds aussi. Je le serre fort, oubliant momentanément son corps blessé. J'ai besoin de le sentir juste là. Contre moi. Pas ailleurs. Avec moi.

Il dit rien de plus, son souffle est juste rapide à mon oreille et il m'enlace d'un bras.

  • Narcis… je murmure encore en embrassant son cou mille fois.

Son sourire revient étirer ses lèvres quand il me susurre qu'il m'aime fort. Je me retire doucement et je viens à côté de lui, une main autour de sa taille.

  • T'as été parfait, chef, me chuchote mon policier, et ça me fait frissonner.
  • Merci, je murmure.
  • Vraiment-vraiment, parfait, il répète dans un souffle.
  • Je veux l'être. T'as pas eu mal alors hein ?

Il secoue la tête puis rit un peu.

  • À part quand tu t'es étalé sur mon bras.

Il caresse pensivement ma cuisse à sa portée.

  • Mais non, pas mal au cul. Il va bien. Tu t'en es bien occupé.

Je ris un peu.

  • Super. Tant mieux. Tu veux de la crème ?
  • Pour mon bras ?

Il bouge pour se tourner un peu vers moi, puis en voyant qu'il y arrivera pas il soupire et me tire à lui.

  • Pour le reste ?
  • Je te dis que je vais bien, il fait en me souriant sincèrement. T'as tout fait parfaitement.
  • A part que j'ai oublié de mouiller…
  • C'était pas un problème, il sourit.
  • Ouais. T'as, tu l'as souvent fait non ? Ça…
  • Pas depuis un moment, il pouffe. Et pas tant de fois. Juste, normal. Je suis pas une catin, il me charrie.
  • Je disais pas ça.

Je vais contre lui.

  • Je suis content si ça fait un moment. Ma catin, je ris.
  • En plus, avant toi, j'étais dans ma période femme. Alors ça fait vraiment un moment, il s'explique.
  • Oh. T'étais dans ta période femme alors…

Je me rappelle le suçon. Ça m'énerve. Je veux pas que quelqu'un d'autre l'ait touché.

  • Ouais. Et t'es clairement pas une femme, il rit.
  • Mais t'es pas dans une période homme.
  • Et alors ?

Il fronce les sourcils.

  • T'es dans une période moi, je souris.
  • Ouais. Exactement.
  • J'aime beaucoup ça. Surtout change pas de période.

Son rire clair résonne dans ma cellule, puis ses yeux descendent sur son corps.

  • Je suis tout sale. Tout poisseux.
  • Je vais te chercher de quoi te laver.

Je me redresse. Je sens ses yeux sur moi. Je pars dans les toilettes et attrape l'essuie-main.

  • J'ai que ça, désolé.

Je m'assois en essuyant son ventre. Il se prélasse et me laisse faire, tout sourire.

  • Je pensais même pas que c'était possible de jouir sans se toucher, je ris.

Je suis fier en vrai.

  • Je t'ai dit que t'avais été génial, il se marre aussi. Et je t'avais aussi dit que ça ça donnait beaucoup de plaisir.
  • Mais ça a jamais été le cas pour moi…
  • Parce que c'était pas bien fait.

Il se redresse et pose un baiser sur ma joue.

  • C'est pas grave. Je veux dire, c'est con, mais c'était pas possible autrement.
  • Sûrement…
  • Je t'assure, il sourit. Je te l'ai même démontré.
  • Oui. Peut-être qu'un jour je pourrai essayer avec toi. Un jour.
  • Rien presse et rien t'y oblige.

Il caresse ma joue.

  • On était bien comme ça, non ? Ça me va. Je suis presque sûr que ça te va.

Il m'envoie une oeillade complice.

  • Si ça te va ça me va.
  • Tu doutes encore ? Tu penses que ça m'allait pas ? il rit en désignant le papier souillé dans ma main.
  • Je suis content que t'aies eu un orgasme. Au moins je suis sûr de ce que tu dis.

Je souris en lui léchant la joue. Narcis ronronne encore et ses doigts se faufilent dans mes cheveux.

  • J'aime bien tes caresses, je chuchote.

Il est 4h.

  • J'ai mal au bras, il répond sur le même ton.
  • Pardon... Je peux te mettre la crème si tu veux.

Il secoue la tête.

  • Faudrait juste que je me relève, il dit en amorçant déjà le mouvement.
  • Et pour tes hanches ? Non ?

J'appuie sur un bleu que je lui ai fait à la taille.

  • Qu'est-ce qu'elles ont ? il répond en couinant, puis il regarde à l'endroit que j'ai pointé.
  • J'ai peut-être serré trop fort…

J'embrasse les traces de doigts qui restent ancrées dans sa peau.

  • Des bleus ? Tu m'as fait des bleus ?!
  • Je suis désolé ?

Je fais une petite moue. En vrai je suis pas vraiment désolé. J'aime bien qu'il ait un souvenir de moi.

  • J'avais pas vu que t'étais allé si fort, il marmonne.
  • Moi non plus…

J'embrasse encore ses hanches.

  • Brutasse.
  • Ça te va bien…
  • Les marques de ta sauvagerie au lit ? il ricane en bougeant doucement son épaule précédemment déboîtée.
  • Ouais. Tant que je te casse pas plus que l'a fait ton accident…

Je me lève pour aller chercher la crème dans mon bureau. Lui rigole en me disant que c'est pas la peine. J'ouvre le pot et en prend sur mes doigts. Et je masse tout doucement son épaule pour faire pénétrer.

  • Je t'ai dit que ça valait pas le coup, il me sourit doucement. Mais merci. Ça fera sûrement du bien.
  • Oui, je confirme, les sourcils froncés sous la concentration.
  • Je suis content que ça se soit bien passé.
  • Moi aussi. J'ai... J'ai eu peur tu sais…
  • Pourquoi ?

Il retourne s'asseoir lentement sur le matelas pour pas se faire mal.

  • Explique-moi, chef.

Je souris encore et me couche sur ses cuisses.

  • J'avais peur de te faire mal... Comme d'habitude. Je me voyais à ta place et... Ça m'a rappelé tous ces souvenirs...

Il secoue la tête.

  • Faut pas. C'est même pas des souvenirs que t'as, c'est genre, à des kilomètres de la réalité.
  • Mais c'est ce que je connais et je peux pas l'enlever… je souffle.

Il caresse mon front pensivement.

  • Tu m'apprendras. Plus tard. Quand je... me sentirai prêt.
  • T'apprendre quoi ? T'étais déjà super, il rit. C'est pas un oubli de lubrifiant qui te fait baisser en grade, chef, il sourit avant d'embrasser mes lèvres lentement.
  • Oui. Mais je veux dire dans l'autre sens.
  • Toi ? Il ouvre de plus grands yeux. Tu veux que je... t'apprenne ?
  • Quand, quand je serai prêt…
  • Bien sûr. Mais, enfin y a... Ouais. Ok. Tu me diras si un jour tu veux ça.

Il caresse mon front et en soulève mes cheveux.

  • J'étais à ce point nul tout à l'heure pour que tu veuilles échanger ? il fait une moue mais se marre ensuite en faisant une vague de ses sourcils.
  • Non ! Au contraire... T'avais l'air tellement bien…

Je souris.

  • J'étais bien. Vraiment. Crois-moi.
  • D'accord. Je suis content.

Il sourit et pose à nouveau ses lèvres sur les miennes.

  • Rien depuis ton incarcération ?
  • De quoi ? Des rapports consentis qui font du bien ? Rien non.
  • Est-ce que je dois avoir peur pour mes fesses, maintenant que ton corps se souvient à quel point c'est bon ?

Son sourire s'est déplacé au coin de ses lèvres, ses yeux sont malicieux.

  • Oui. Très peur. Ou très hâte… je susurre.
  • Ça dépend si t'es encore brute, il dit de la même manière, le visage qui s'approche du mien.
  • T'aurais pas envie que je sois brute ?

Je lèche ses lèvres lentement. Il gémit, avec exagération à mon avis.

  • J'adore cette langue, il murmure en se laissant faire. T'aurais envie d'être brute ?
  • Peut-être...

Il prend mes lèvres avec lenteur, ça rend le baiser encore plus sensuel. Sa main est passée sous mon crâne, l'autre est toujours enrubannée dans l'écharpe, son dos courbé pour être penché sur moi. Et il bouge ses lèvres, attrape une des miennes avec, puis la tire de ses dents et finit par jouer langoureusement avec ma langue. Je halète, de nouveau excité. Bon sang cet effet qu'il me fait...

  • Tu dors avec moi un moment ? je demande en m'éloignant juste assez pour parler.

Sa main ramène mon crâne à lui et il continue son baiser en y mettant un peu plus de vigueur cette fois. Alors je me tais et j'y réponds, me délectant du goût de ses lèvres. Ses doigts lâchent progressivement ma tête, puis descendent jusqu'à ma taille.

  • Narcis, tes mains... C'est un miracle tes mains. Et tes lèvres…
  • Chacun ses atouts, il chuchote avant de se redresser lentement, les yeux sur ma bouche rougie et mouillée.
  • Ouais…

Je mords ma lèvre là où il l'a mordue plus tôt. Ça le fait sourire.

  • J'ai de nouveau envie Narcis…
  • Mh ?

Ses lèvres s'étirent plus encore et son regard dérive sensiblement plus bas.

  • Ouais... C'est ta faute, t'es, tu dis des trucs et tu me regardes de cette façon... Ça me donne envie de te faire pleins de trucs…
  • Moi aussi je veux les entendre, ces trucs. Dis-moi… il minaude en partant caresser mon aine.
  • J'ai envie de te sucer de nouveau. J'aime beaucoup te le faire à toi…
  • Je vais pas m'en plaindre... Quoi d'autre ?

Il est joueur, mon policier. Sa main passe de l'autre côté, vers ma seconde hanche.

  • J'ai envie de mieux te préparer et de te pénétrer aussi.

Il lâche un petit rire.

  • Tu m'étonnes.
  • Et de te branler et de te sucer encore.

Il penche la tête.

  • Rien pour toi ?
  • Je veux te faire du bien. Ça me rend heureux.
  • Mais pas vraiment satisfait, il rigole.

Il me fait signe de me relever, puis il m'enjambe.

  • Bon. Par où on commence ?

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