Narcis Parker (19)

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Mardi 29 février, 02h passées.

La température monte encore d'un cran. Faut dire qu'elle fait tout pour. Une jambe entre les miennes, les mains sur mon torse, à descendre et monter comme un serpent qui s'enroulerait autour de mon âme pour la tenter.

Bientôt, elle se retourne. Et elle reprend sa danse sensuelle, mes mains sur son ventre et ses fesses qui me frôlent à chaque pas. J'adore être embrasé de cette manière, et elle adore en être la cause. Elle me regarde à travers ses longs cils noirs, charmeuse, et me sourit en passant ses bras derrière ma nuque, toujours dos contre mon torse.

Ses cheveux blonds s'éparpillent sur mon épaule. Je la colle un peu plus à moi en embrassant son cou, et mes hanches décrivent une valse sensuelle contre son corps. Elle tend la gorge pour me l'offrir, ondulant des fesses contre moi. Elle en veut plus. Et je suis bien d'accord pour lui donner...

Elle me fait face, pose ses lèvres sur les miennes et les ouvre aussitôt pour me permettre de l'explorer. Ma main a migré dans sa nuque pour la retenir, et ma langue dans sa bouche. Un plaisir. Le baiser dure alors qu'on continue à danser au rythme de la musique, et elle finit par se détacher de moi pour murmurer à mon oreille.

  • Chez toi ? elle demande, les mains sur mes fesses.

J'acquiesce avec un baiser sur le coin de ses lèvres, puis je lance un regard à la foule pour apercevoir mon amie. Elle est complètement à fond sur un grand blond, appuyée contre le mur de la boîte. J'ai prévu le coup et je lui ai donné les clefs avant de partir ; alors je peux prendre la fille par la main pour la tirer jusqu'à chez moi avec envie.

Lorsqu'on arrive, elle me demande rapidement comment je m'appelle en riant. Lorsqu'on entre dans ma chambre, on est déjà tous les deux presque nus. Et lorsqu'on finit sur le lit, nos corps sont soudés l'un à l'autre, d'abord par nos bouches, puis nos mains qui explorent rapidement.

Elle caresse mes abdominaux et lâche un gémissement appréciateur, avide d'en découvrir plus. Ça finit de m'électriser. En plus d'être une bombe, elle a quelque chose d'addictif ; et son toucher est franchement délirant. Je me cambre dès qu'elle attrape mon sexe, c'est divin.

  • T'es sex… elle murmure en commençant des mouvements de va-et-vient.

Mes mains vont empoigner ses fesses. L'expérience qu'elle met dans ses gestes me fait haleter. Elle bouge bien contre moi, nos corps se complètent parfaitement, elle ouvre les jambes aussitôt qu'elle le peut pour m'accueillir. Je la regarde faire, le désir dans les yeux, puis on se retourne.

Pas tout de suite, beauté. Ma bouche dérive lentement, passe sur son cou, marche jusqu'à la pointe de ses seins. Je prends le temps de la découvrir, je nous fais languir un peu plus. Elle se cambre aussitôt, lâchant de petits sons étranglés ; elle est sensible.

Tout ce que j'aime. Ma main plonge entre nous, j'enfile le préservatif - languir c'est bien mais trop c'est trop - attrape sa jambe pour la relever, et avec un dernier regard pour elle, je m'enfonce jusqu'à la garde. On râle tous les deux, enfin.

  • Vas-y fort… elle me susurre en relevant sa deuxième jambe contre mon flanc.

Je ferme les yeux une seconde, pour reprendre mes esprits. Puis je m'exécute. Dieu que c'est bon. Elle crie son plaisir, ses ongles se plantent dans mon dos, elle griffe. Quand je sens que c'est trop pour nous, je nous fais rouler. Elle se retrouve au dessus, et je me mords la lèvre. J'ai toujours trouvé ça sacrément érotique. Mes mains ont trouvé le chemin de ses hanches, et mes yeux sont ancrés dans les siens pour lui intimer de continuer à bouger, ce qu'elle fait avec plaisir, en fermant les yeux. Elle attrape mes mains pour les rediriger sur ses seins et me chevauche.

J'essaye de pas fermer les miens sous l'afflux de plaisir, mais quand je les garde ouverts, c'est pour voir la liaison entre nos corps disparaître sous ses allées et venues. Et ça me dirige vers ma perte. Elle crie plus fort, une de ses mains se dirige sur elle-même, elle se touche en gémissant, et je sens qu'elle va jouir. Alors je lui intime d'aller plus vite, je sais pas si je murmure ou je crie, mais elle comprend, elle accélère, bouge sur moi comme une lionne, les cheveux retombant en cascade dans son dos. Elle crie encore, plus fort, plus vite alors que je donne des coups de hanches pour l'accompagner, et d'un coup elle semble transportée et je la sens se contracter autour de moi.

Tout devient lointain, l'orgasme m'emporte.

Elle s'écroule sur moi, la respiration haletante, et je suis dans le même état. J'ai choisi la bonne, ce soir. Ça me fait sourire, puis je lui propose de rester pour la nuit, ce qu'elle accepte volontiers, se lovant dans mes bras. Elle est crevée.

Après un rapide jeter de capote dans ma poubelle, on s'endort tous les deux, enlacés.

Le lendemain quand je me réveille, elle est toujours là, endormie. Je fais attention de pas la réveiller en m'extirpant du lit, juste le temps d'aller voir dans l'autre chambre si Lucie est bien rentrée. Elle est là, elle dort aussi. Toute seule. Je soupire en revenant dans ma propre chambre en espérant qu'elle a passé une bonne soirée. Je retourne vite sous la couverture, j'ai trop froid sinon, et je reprends Jess dans mes bras. Elle ouvre un œil et me sourit.

  • Hello toi...

Je grogne un petit hey en la serrant, et son sourire s'agrandit.

  • T'as fait le petit dej bien sûr ? elle me nargue.
  • Nia nia nia... je grogne dans son cou.
  • Même pas ? Mauvais hôte… elle rit doucement. Dans ce cas, je te propose de refaire connaissance physiquement avant de se lever… elle caresse mon ventre.

Ça me fait sourire contre sa peau. Je me hisse lentement contre elle et je finis par dessus, les jambes écartées autour de son bassin.

  • Ça dépend, tu peux être silencieuse ? je lui murmure à l'oreille en passant ma main dans ses cheveux.
  • Pourquoi ? elle demande en bougeant déjà contre moi, les mains sur mes hanches.

Je bloque mon bassin sur elle, ça le plaque un peu plus. Mes dents viennent tirer sa peau, puis ma bouche descend lentement, jusqu'à embrasser ses seins.

  • Ma colocataire est là... je murmure en passant au second, le premier qui roule dans ma main.
  • Elle veut pas nous rejoindre..? elle demande en riant un peu.
  • Quoi, je te suffis pas ?

Je donne un coup de rein en léchant sa peau.

  • Oh si... largement… elle minaude en ondulant sous moi. Viens en moi... Je suis chaude rien que pour toi… elle susurre, les yeux déjà voilés de désir.

J'adore l'érotisme de son visage. Tous ses traits sont dans l'attente de mes mouvements, ses yeux sont noirs tant elle en a envie. Je lui murmure d'aller chercher la capote et de me la mettre et qu'après je serai à elle, et je crois que ma voix rauque lui a fait encore plus d'effet. Elle obéit au quart de tour et me suce avec provocation avant de finalement la mettre. Mes doigts partent dans ses cheveux et je la tire à moi, allongé sur le dos.

  • T'aurais pu continuer ça, vilaine, je murmure avant de l'embrasser avec délice.
  • La prochaine fois je te fais la pipe de tes rêves… elle chuchote contre mes lèvres en relevant ses jambes.
  • Alors j'espère qu'il y aura vite une prochaine fois.

Mes lèvres parcourent son cou alors que je retiens encore ses cheveux.

  • Quand tu veux… elle souffle en fermant les yeux ; elle savoure mon traitement.

Ma seconde main descend de son épaule à son dos, puis à sa taille, et je finis par appuyer sur ses fesses pour les descendre. J'entre tout de suite en elle et elle lâche un gémissement.

  • On s'emboite si bien toi et moi… elle susurre. Elle est large…

Puis elle ferme les yeux et gémit encore quand j'ordonne à ses hanches de bouger de mes mains.

J'adore voir cette expression de plaisir. Encore plus quand le soleil passe ses rayons par la fenêtre et que je peux la détailler. Je vais doucement aujourd'hui. J'attends qu'elle me dise quoi faire, je donne seulement des coups de reins lascifs en malaxant sa fesse. Elle finit par s'enlever et se positionner à quatre pattes.

Je souris. J'ai vraiment déniché la seule fille de cet acabit dans la boîte ou quoi ? Je me redresse et mes lèvres vont parcourir son flanc, puis son dos et sa nuque quand je suis derrière elle, et finalement ma main reprend ses cheveux.

Elle gémit en me regardant en coin, attendant impatiemment que je m'occupe encore d'elle. Du coup je décide de la faire languir un peu plus. Je me frotte lentement à son corps, j'embrasse son épaule, je vais saisir son sein de ma main en relâchant sa tignasse.

Elle gémit toujours plus, ses fesses bougent contre moi, elle ne demande qu'à être empalée. Alors je le fais, les mains sur ses hanches, et elle se cambre comme jamais, tête contre le matelas, et elle en demande plus, plus fort.

Je ne peux que lui donner, avec tout l'enthousiasme qu'elle met à me faire savoir ses envie. C'est incroyable comme c'est bon. Elle finit par crier - apparemment, elle se fout bien que j'aie une colocataire - et me hurle à quel point elle aime ce que je lui fais. Ça m'encourage seulement à aller un peu plus vite, un peu plus fort. Les démonstrations de plaisir m'excitent toujours un peu plus et m'amènent toujours plus rapidement proche de la fin.

Elle finit par se toucher elle aussi, une main entre ses cuisses, et me crie qu'elle va jouir bientôt. Je pense rapidement qu'elle a aucune retenue, à hurler comme ça, puis je suis emporté par l'orgasme, la main tirant sur ses cheveux et le corps enfoncé au plus profond de Jess. Elle me rejoint à peine plus tard, gémissant mon nom, les ongles plantés dans le matelas - mon dos est sauf cette fois.

Cette fille est super, je pense en me laissant tomber sur le dos à ses côtés.

  • Le sexe avec toi, c'est trop bon… elle dit après quelques minutes.

Ça m'emplit de joie - et ça remplit la poubelle aussi.

  • Je te retourne le compliment, je lui souris en me relevant. Tu veux une douche ? C'est à côté, là. Je vais faire le p'tit déj.

Je montre la porte derrière moi en cherchant un caleçon dans mes affaires.

  • Okay. Merci.

Elle vient m'embrasser avant de filer dans la douche.

J'enfile un tee-shirt ample rapidement et je sors dans mon salon en cherchant Lucie des yeux. Elle est là, un sourcil haussé et la mine boudeuse, assise sur le canapé.

  • T'en as fait quoi, de beau blond ? je lui demande en m'asseyant à côté d'elle, le bras sur son épaule.
  • Je l'ai jeté après avoir baisé hier soir. C'était pas un super coup. Contrairement à toi apparemment.

Je hoche vivement la tête et embrasse sa joue. Elle boude.

  • Eh, c'est pas ma faute ! Il avait l'air bien, pourtant. Il était bien foutu.
  • Pas mieux que toi ! elle siffle. Pourquoi je suis la seule femme - non la seule PERSONNE au monde à pas avoir le droit de connaître tes talents ?! elle s'énerve.

Je me recule. Une Lucie en colère, c'est jamais bon.

  • Eh, t'es pas la seule ! Et même, j'ai pas des talents surhumain ! D'autres mecs seraient aussi bien pour toi !
  • Mais tu sais très bien que j'ai envie de toi, elle pince les lèvres.
  • Mais tu sais très bien que je veux pas que ça arrive, je murmure à son oreille avant d'embrasser sa joue une nouvelle fois.

Elle souffle et croise les bras.

  • Alors évite de me faire écouter à quel point tes greluches prennent leur pied.
  • Je lui ai dit de se taire. Mais tu vois… je ris. Allez, viens que je te prépare le déj.

Elle m'attrape le bras en soupirant - elle peut pas me résister. Je m'en vais ensuite à la cuisine avec elle et je m'attelle à leur préparer un bon déjeuner. Elle beurre les tartines quand elle s'arrête d'un coup.

  • Me dis pas que je suis en train de m'occuper des tartines de ta dinde.
  • Tu pourras manger celles-là si tu veux, je ris en en commençant des nouvelles.
  • Bien.

Elle siffle en les mettant sur une assiette pour elle. Elle fait sa table et me laisse le soin de faire le reste.

Ça me dérange pas, je prépare puis m'attable. Bientôt je suis rejoint par ma blonde, qui a remis sa robe courte d'hier. Elle se fait fusiller du regard par Lucie, et s'assoit avec un petit sourire en face d'elle. Ça promet. Je fais rapidement les présentations puis reviens à ma brioche toastée de fromage.

  • Enchantée.

Je sens tout de suite dans la voix de Jess que c'est une politesse hypocrite.

  • Moi de même, répond Lucie et à son intonation je sais qu'elle lui rend la pareille.
  • Quoi, vous allez vous détester ? je me marre.

C'est bien les filles ça.

  • Pas du tout, elles répondent toutes les deux en même temps.

Jess me fait signe de m'asseoir à côté d'elle quand j'ai fini et elle m'embrasse, un peu possessive. Elle marque son territoire. Je ris en secouant la tête.

Le petit-déjeuner se déroule dans une atmosphère un poil tendue, avec Jessica qui passe son temps à me câliner et Lucie qui essaie d'attirer constamment mon attention.

  • Bon, il va falloir que tu rentres, j'imagine, sourit ma brune, crispée.

J'acquiesce en me relevant et lui dis de me suivre jusqu'à la chambre, ce qu'elle fait avec un léger sourire. Une fois à l'intérieur, je lui envoie un regard amusé.

  • T'as rien oublié ? je demande en regardant le sol à la recherche desdits oublis.
  • Non, je pense pas, elle me sourit en coin. Tu me passes ton numéro ?

Je lui donne volontiers et prends le sien, au cas où.

  • On se voit bientôt ! elle m'embrasse une dernière fois avant de quitter l'appartement.

Moi je retourne vers Lucie en souriant.

  • Alors, comment tu la trouves ? je me marre.
  • Dinde, elle grogne en finissant son thé.

Je roule des yeux.

  • Tu veux faire quoi aujourd'hui ?
  • Baiser.
  • Lucie.
  • T'inquiète, je voudrais pas passer après ça ! elle siffle en débarrassant la table.

Je l'aide tout de suite.

  • Oh, allez. Elle était bien.
  • Toujours des nanas trop maquillées et superficielles. Je préfère encore quand tu te tapes des mecs, au moins avec eux je sais pourquoi je peux pas concurrencer.

Je ris à gorge déployée.

  • Je t'adore, tu sais, je l'embrasse sur la joue. Pourquoi tu peux pas concurrencer ? T'avais pas parlé d'un gode, l'autre jour ? je la nargue en me dirigeant vers ma chambre.
  • Ouais, mais je suis bien placée pour savoir qu'un gode et une bite c'est pas la même chose ! elle me crie de la cuisine.

Je pars me doucher de bonne humeur. Une journée qui commence bien.

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