Le sexe et la torture ont ceci de commun qu'ils sont des pâtures exceptionnelles pour l'imagination

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Blanche et moi, nous aimons la baise sauvage. Nous nous rendons en forêt au moins une fois par semaine, équipés simplement d’une corde, qui nous sert à toutes sortes de choses. Aujourd’hui, nous avons trouvé un joli coin dans une forêt de sapins, près d’une rivière dont les bords étaient jonchés de pierres couvertes de mousse. Nous nous sommes assis au bord de l’eau, puis nous nous sommes embrassés, longuement, en nous efforçant, comme à notre habitude, de produire le plus de bave possible, que nous laissions couler le long de nos mentons, puis sur nos vêtements. Lorsqu’ils furent trop humides, nous les enlevâmes. Nous aimions être nus dans la nature, car cela nous donnait l’impression d’être des bêtes et nous pouvions oublier les turpitudes de la vie humaine. Lorsque nous fûmes nus, moi, appuyé sur mon coude gauche et à demi penché sur ma compagne qui était couchée à côté de moi, je commençai à lui besogner le con avec mes doigts. Deux d’abord, puis trois. Et quatre. J’allai tantôt vite d’avant en arrière, tantôt je pliai les doigts de manière à la tarauder selon un axe différent. J’y allai plus fort, avec le poignet cette fois et non plus seulement les doigts. J’aurais voulu pouvoir soulever sa croupe comme si ç’avait été une boule de bowling ou une botte de paille, ma main faisant office de fourche. J’avais toujours eu le fantasme de défier les lois de la physique par cette voie-là, de même que j’avais une fascination morbide pour l’empalement ; il me semblait que dans les deux cas il y avait quelque chose d’une glorification, comme on porte un nouveau-né en l’air pour célébrer sa naissance. Son sexe était désormais très humide, dégoulinant, et les reflets qui se faisaient sur la peau alentour me faisaient penser à un bibelot luxueux qu’on aurait poli pendant des heures. Elle tordait son bassin comme si elle avait voulu que ma main la raclât mieux que je ne pouvais le faire moi-même, comme un cheval qui se racle la peau contre une écorce. Justement, j’avais repéré une branche un peu plus loin qui me semblait à une hauteur adéquate ; comme je retirai ma main et me levai, elle me regarda m’éloigner vers cette branche. Elle était presque à mi-hauteur d’homme et partait un peu plus haut qu’à l’horizontale depuis le tronc. J’entrepris de la découper environ vingt centimètres après son départ du tronc, en m’efforçant avec mon couteau de rendre la partie qui était ainsi à vif la plus lisse et la plus inoffensive possible. Blanche, qui avait deviné mon manège, se tenait debout en face de moi et de la branche. Elle me regardait faire, le bassin balancé du côté gauche. Alors que j’étais penché sur mon ouvrage, elle vint derrière moi. Elle colla ses seins et son ventre contre mon dos et se saisit de mon vit qu’elle branla lentement en le serrant très fort. Elle devait s’impatienter. J’avais fini, je m’écartai et la laissai prendre place. Elle se mit dos à l’arbre, au niveau de la branche. Lentement elle recula sur le siège infernal, en guidant le bois à l’intérieur d’elle. Elle était maintenant tout contre l’arbre et devait rester un peu penchée en avant pour ne pas être déchirée. Je la laissai là un instant pour aller chercher la corde. Je lui passai autour des cuisses, au niveau de l’aine, et la nouai solidement contre le tronc. Je pris un peu de recul pour contempler mon œuvre. Ainsi penchée, les bras bêtement ballant, elle avait l’air à la fois stupide et digne d’un spectateur à qui l’on n’aurait pas dit qu’il serait lui-même le spectacle, drapé hautainement dans les derniers retranchements d’un orgueil éprouvé. Elle était en effet toute pénétrée de cet orgueil. Moi-même, je me sentais le génie dégoûtant d’une espèce de docteur Frankenstein, ainsi que le puéril enthousiasme d’un petit enfant qui aurait découvert, dans le jeu bien connu, le réceptacle correspondant à la pièce de bois qu’il avait dans les mains. Je me plaisais à l’idée de cet emboîtement parfait réalisé entre deux éléments étrangers l’un à l’autre, j’essayai de me représenter, comme en coupe, cette tige de bois qui se dressait à l’intérieur de ma compagne, et j’imaginai que j’éprouvais ainsi la satisfaction de l’ingénieur mécanicien qui échafaude en esprit des systèmes d’engrenages complexes, où chaque chose est à sa place au sein d’un ensemble vaste et harmonieux. J’avais le sexe bien dressé. Je m’approchai de Blanche pour joindre les plaisirs de la chair à ceux de l’esprit. Si elle ne pouvait pas s’adosser à l’arbre, elle pouvait en revanche se pencher plus en avant. Je la saisis par la nuque et menai sa tête près de ma queue, qui devait être presque aussi dure que le bois qu’elle connaissait par ailleurs. Elle commença de me sucer. Elle insista d’abord un moment sur le gland, dont elle s’appliqua à épouser de ses lèvres tous les contours, et qu’elle enrobait délicieusement de sa langue lorsqu’elle l’avait suffisamment en bouche, comme si elle avait voulu qu’il demeurât là pour toujours, pour combler ce trou absurde qu’elle avait en bas du visage. J’enfonçai alors ma bite plus avant, et elle entama un va-et-vient plus ample, laissant paraître au retour le corps de mon sexe tout luisant de sa salive, jusqu’au point au-delà duquel elle n’était pas encore allée, ce qui me procurait toujours une jouissance extrême. Elle compliqua son mouvement rectiligne d’une oscillation latérale, elle allait plus vite et léchait à pleine langue le dessous et les côtés de mon sexe comme s’il se fût agi de le border. Le bras contre l’arbre au-dessus d’elle, je donnai un ultime coup de rein pour enfin lui prendre la gorge, ce qui la paralysa et lui donna un haut-le-cœur. Je restai ainsi de nombreuses secondes, le vit planté dans sa gorge que je sentais serrée autour de mon gland, et qu’en même temps je couvrais de ma main pour sentir autrement mon empreinte. Avant que Blanche suffoque je me retirai, puis je la redressai brutalement par la main que j’avais sur sa gorge. J’étais au comble de l’excitation et je voulais qu’elle sente quelque chose de semblable, alors je la poussai en arrière pour qu’elle éprouve vraiment ce bâton qu’elle avait là, fiché dans la chatte. Le corps cambré à l’extrême, elle était sur le point de rompre et je pouvais le voir dans ses yeux. Elle avait saisi mon sexe gluant de sa salive et s’employait à le branler de toutes ses forces. Nous nous regardions avec la même fureur. Sous la main que j’avais à sa gorge je sentais un corps à la fois tendu à l’extrême et tout secoué du mouvement qu’elle imprimait à sa main, qui semblait vouloir me vider de toute substance. Soudain, je sentis la fin proche, en un éclair je repoussai sa tête en bas et m’engouffrai tout entier dans sa gorge aux tréfonds de laquelle je me répandis enfin comme un animal qui se cache pour mourir.

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