Chapitre 39 : La cascade

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*Cela risque de vous perturber un peu, mais pour ceux qui ont suivi, j’ai commencé à corrigé mes chapitres, même si j’ai encore beaucoup de boulot. J’en ai profité pour modifier le prénom de la princesse Natasha qui est donc devenu Natalia (l’autre ne me plaisait plu ^^, je fonction beaucoup aux envies, désolé). N’ayant pas fini de corriger, je n’ai pas apporté le changement partout donc ne vous étonnez pas : Natasha = Natalia, c’est normal. Bonne Lecture*

  Auriel avait du mal à se lever. Le confort retrouvé de sa chambre l’avait amené à faire sa meilleure nuit depuis plus de quatre ans. Le soleil introduisit un fin rayon dans la pièce, échappant au blocus des rideau, et éclaira le visage du jeune homme. Il sortit difficilement du lit et ouvrit les protections de tissu. La lumière l’aveugla. Après quelques instants, il s’accommoda à celle-ci et vit l’astre déjà bien haut dans le ciel. Ni une ni deux, il se précipita sur ses affaires et se prépara. Il jura et insulta sa fainéantise. Il se vêtit d’une tenue légère : un pantalon et une veste un tissu, une ceinture en cuir traversant son dos et son torse en diagonal pour sa lance.

 Il sortit et courant vers le laboratoire du mage Firma. Après une course effrénée, il arriva dans la cour encadrant l’atelier de Thomas. Auriel sourit quand il remarqua l’état de celle-ci, toujours abimée par les expériences et sortilèges. En avançant, il remarqua une personne proche de l’entrée. C’était Natalia, habillé d’une splendide robe bleu turquoise, un fin diadème en or serti d’un saphir. A sa ceinture était accroché la rapière que lui avait offert Thorn. Elle était assise en tailleur, les mains tendues vers un bloc de glace. Celui-ci lévitait au-dessus d’une flamme mais ne réduisait pas en taille. Le jeune homme était surpris du contrôle dont faisait preuve la jeune femme. Le feu était la faiblesse de sa magie, donc maintenir son sortilège dans ces conditions demandait une grande maitrise et beaucoup de précision. Elle semblait concentrée sur sa tâche et ne remarqua pas son ami approcher. Il décida de ne pas la déranger et entra dans l’atelier.

 C’était toujours aussi mal rangé. Rien ne s’était amélioré à ce niveau, ça avait même empirer. Thomas faisait les cent pas, un grimoire à la main. Auriel l’interrompit dans sa course :

  • Maître, excusez-moi pour mon retard.
  • Pardon... ah, ne t’en fais pas. J’ai fait exprès de te laisser dormir, fit-il en claquant son livre. Dis-moi, que sais-tu de la magie ?
  • Ce que j’ai appris en cours, ce que m’avais enseigné Matthew.
  • Matthew ?
  • Le traqueur avec qui j’ai poursuivi Médusa.
  • Oh... je m’en rappelle. Et donc ?
  • La magie puisse sa force dans notre énergie vitale, donc lancer trop de sorts ou un sort trop puissant pour nous peux nous tuer.
  • En effet. C’est d’ailleurs ce que tu as subi il y a peu, d’après ce que m’a dit Samael. Continue.
  • Il y a cinq magies fondamentales : le feu, l’eau, la terre, le vent et l’éthère.
  • Bien. Très bien. Suis-moi.

 Ils sortirent et rejoignirent Natalia, toujours concentré sur son exercice. Le mage en robe rouge dissipa la flamme. Le bloc de glace se mit à grossir puis tomba au sol et s’enfonça légèrement dans la terre. La princesse regarda ses visiteurs et se leva avant de les saluer. Un goute de sueur perla sur son front. Le maitre en magie reprit :

  • Alors madame ? Il semble que je vous ai stoppée à temps. Vous paraissez épuisé.
  • Oui. Merci Thomas. Cet exercice est bien plus dur que je ne l’aurais cru.
  • C’était pour travailler votre endurance. Malgré ces années, vous avez toujours du mal à utiliser librement votre magie.
  • Je sais, répondit-elle, l’air dépité.
  • Ne vous inquiétez pas princesse. Auriel, savais-tu que quelques mois après que tu sois parti, elle a fait des progrès fulgurants malgré son handicap. Presque à croire qu’une petite voix lui chuchotait comment employer son pouvoir.

La concernée rit. Avec un grand sourire, elle répondit :

  • Voyons Thomas. Il n’y a que vous que j’écoute pour cela.Très bien. Voyons ce que tu as retenu. Nous en étions aux cinq magies fondamentales.
  • Parmi ces cinq magies, quatre sont définies du type élémentaire, manipulant ou créant un élément naturel : toutes sauf l’éther. Leur utilisation dépend de la personne et de son expérience, son affinité avec elle. Tous les sorciers utilisant le feu par exemple ne l’emploieront de la même façon.
  • En effet, l’interrompit le mage de flamme. Moi par exemple, j’ai modifié ma magie afin de créer des explosions.

 Il tendit la main devant lui, paume vers le ciel. Un petit orbe de flamme germa de celle-ci et s’éleva dans les airs. A quelques pieds au-dessus d’eux, elle détona, produisant une sphère ardente plus grande qui disparut en un instant.

  • Pardonnez-moi cette interruption, princesse. Reprenez, s’il vous plait.
  • Merci, fit-elle un peu vexée. Ensuite, découlant de ces pouvoirs, il existe de nombreuses magies combinées, manipulant deux éléments afin d’en créer un plus puissant...
  • Les magies combinées sont plus puissantes que celles de base ? s’étonna Auriel.
  • Mais arrêtez de m’interrompre ! râla la jeune femme. Mais oui. Pour exemple de ces pouvoir : Ma glace...

 Un pilier de glace aussi grand qu’elle surgit à sa droite, puis elle continua :

  • Qui est donc une combinaison de l’eau et du vent. La lave, le feu et la terre. Les arbres, l’eau et la terre. Le sable, l’air et la terre... et plein d’autre. La foudre ! Ta magie en est une aussi.
  • Donc la précédente reine en utilisait une aussi ?
  • Oui, affirma Thomas. Il n’est pas anodin que les utilisateurs de ses magies soient de puissants sorciers. La reine Amélya était l’une des magiciennes les plus puissantes qui m’ai été donné de rencontre. Son pouvoir était tel qu’il était capable, lorsqu’elle était en colère, de nous... écraser, oui c’est le mot, sans effort. Continuez, princesse.
  • Ces magies aussi possèdent des dérivées. Le pouvoir de manipuler les ronces de Médusa en est un de celle de la forêt. Ensuite, la magie est une transformation de l’énergie vitale contenue en chacun. Lancer des sortilèges consomme celle-ci et il faut faire attention car cela peut être dangereux. Imaginons que cette stalagmite soit notre réserve.

 Elle montra son pylône de glace précédemment invoque.

  • J’utilise mon pouvoir, libérant un sort pas trop puissant, je perds un peu de force.

Le pilier perdit un pied de hauteur.

  • Un autre.

 Il diminua de taille encore

  • Mais si je lance un sort trop puissant pour moi...

La stalagmite n’était plus qu’une petite brique.

  • On peut en mourir. Trop utiliser la magie peut nous épuiser jusqu’à la mort. C’est le problème que j’ai. L’emploi de mon pouvoir me fatigue beaucoup trop vite.
  • J’ai failli aussi en mourir. Lorsque que j’ai découvert ma magie il y a quelques jours. Tu es bien plus doué que moi à ce niveau-là. Le contrôle que tu as m’a surpris. Tu es incroyable.
  • Merci, fit la jeune femme en rougissant. Mais grâce à l’entrainement, on peut augmenter notre réserve, diminuer les coûts...

 Elle tenta de dissimuler ses rougeurs sous ses cheveux et ses explications.

  • Très bien, merci princesse. Je vais finir. La dernière magie fondamentale est l’éther. Elle concerne surtout ce qui est lié à l’esprit : manipulation mental, télépathie, télékinésie, hypnose, amélioration des capacités, et j’en passe. Peu de personne savent l’utiliser de base, mais beaucoup choisissent de la développer un peu. Car il est possible, avec beaucoup de travail, d’utiliser une deuxième magie. Mais celle-ci est plus dure à employer et consomme plus d’énergie. C’est l’impression que me donne vos problèmes, Mademoiselle. On dirait que la glace est votre seconde magie.
  • Vous avez appris un autre pouvoir, maitre, demanda Auriel.
  • Oui, l’éther. Plus particulièrement, la télépathie. Grâce à un sceau enchanté, je peux communiquer avec des hommes à très longue portée, même de voir ce que le porteur du talisman voit s’il m’y autorise. J’essaye ce sortilège avec une troupe de soldat que j’ai envoyé en mission.
  • Quelle mission, si on peut savoir ?
  • J’ai confiance en vous. Je peux vous le dire. Il y a peu, on a localisé un temple datant de la période de l’héroïne Médusa. D’après mes informations, il ne se situait qu’a une journée de cheval vers l’est, dans une forêt. D’ailleurs, cette opération a aussi pour but de me faire tester la magie dont je viens de vous parler, mais ! trêve de bavardage ! il est l’heure de travailler.

 Le mage indiqua à ses deux élèves de s’assoir en tailleur afin de méditer. Le but pour Auriel était d’apprendre à canaliser son pouvoir, pour Natalia, il était de développer son potentiel. Le jeune homme ferma les yeux et se concentra. Il tenta de se souvenir de son ressenti lors de son attaque, les sensations, mais rien ne venait. Thomas lui prodigua quelques conseils puis les laissa seuls afin de retourner travailler.

 Au bout d’une heure, il commença à perdre patience. Malgré les conseils du mage de feu, il n’arrivait à rien. A côté de lui, il sentait que la princesse y arrivait sans problème. Cela lui rappelait la pression qu’il avait ressenti dans son voyage vers le passé, lorsqu’il avait vu la reine relâcher son aura magique après l’attaque des assassins.

 Soudain, un doigt tapota son épaule. C’était l’apprentie magicienne qui avait interrompu sa méditation.

  • Tu y arrives ?
  • Non.
  • Attends, j’ai une astuce. Il faut faire travailler son imagination, et ses sentiments. Tu veux savoir ?
  • Bien-sûr.

 La jeune femme se réjouit. Elle sourit. C’était Médusa qui lui avait appris cela, un moyen de canaliser sa magie très facilement.

  • Alors, reprit-elle. Tu as besoin de trois choses : la première, c’est ce que tu as ressenti, surtout physiquement, lors de ta première fois. Ensuite, de sentiments fort. Si tu te souviens bien, moi, je m’étais énervé contre mon père lorsque tu étais revenu.
  • Moi aussi. Mon adversaire voulait tuer Antoine alors qu’il était blessé et dans l’incapacité de se défendre.
  • Oh, il va bien ?
  • Oui, je l’ai sauvé du coup.
  • Ouf, je suis contente. Mais la colère et la haine sont de puissants catalyseurs, mais il y a plus fort.
  • Comme quoi ?
  • Euh...

 Elle rougit, secoua la tête puis continua :

  • Je ne sais pas trop. C’est très vaste comme définition et je n’ai pas encore réussi à tout comprendre.

 Auriel sentit qu’elle ne disait pas tout mais n’arrivait pas à déterminer ce qu’elle cachait. Il se reconcentra sur son expliquation

  • D’accord. Et donc avec ça, je fais quoi ?
  • Tu fermes les yeux.

 Il s’exécuta.

  • Imagine... une falaise, une très haute falaise. En bas, il n’y a rien... un creux... un lac asséché... ou plutôt... un lac pas encore plein... mais en haute de la falaise, il y a un étang... non, c’est plus grand qu’un étang... un lagon... c’est presque une mer...

 Le jeune homme visualisait parfaitement le paysage. C’était un magnifique paysage. Et la douce voix de Natalia agissait comme une chaleureuse berceuse. Il n’était plus à la capitale, il était là-bas.

  • Maintenant, toi... tu es en haut de la falaise... et tu remarques qu’entre le bord de la falaise et le bord de la mer, il y a à peine quelques pieds. Imagine que cette immense étendue d’eau est ton pouvoir magique... une force calme mais... lorsque tu es en colère... le lac est agité... l’eau déborde... et tombe en bas... cette irruption... tu sais à quoi elle correspond...

 Auriel attisa sa colère, pensant à la mort de ses parents, sa soeur, l’homme qui avait tenté de tuer Antoine. Comme elle l’avait dit, la mer s’agita, comme soumise à un tremblement de terre. Des nuages noirs se formèrent au-dessus de lui. Une vague aussi grande que lui déferla vers lui, passa le muret et tomba de la falaise. Le jeune homme sentit soudainement une énergie inconnue le parcourir. De surprise, il sursauta et ouvrit les yeux. Les mains faces à lui, il vit quelques arcs électriques zappés d’un doigt à l’autre. Il serra les poing, content de lui et se tourna vers la princesse pour la remercier.

  • Ne me remercie pas, je ne fais que m’assurer que mon futur garde du corps soit en mesure de me protéger, plaisanta-t-elle avec un grand sourire.
  • Tu es au courant.
  • Bien-sûr voyons. Je suis la princesse.

 Elle prit un air supérieur mais amusant. Le lancier rigola de bon coeur.

  • Bon reprenons. Ce n’est pas fini, mon cher, fit-elle.
  • Très bien, cher maître, répondit-il.
  • Retourne sur le haut de la falaise...

 Après quelques instants, il retourna dans ce magnifique paysage, bercé par la voix de Natalia. Les nuages noirs étaient toujours là.

  • Maintenant, le but est d’ouvrir le lac afin qu’il se déverse dans celui d’en bas...
  • Il y des nuages noirs au-dessus de moi.
  • Oh. Moi quand je l’avais fait, c’était des nuages blancs... bref, il faut donc que tu casses la barrière qui emprisonne ton océan afin de le libérer.

 Sans demander plus d’explication, il se lança à la tâche. Il trouva l’endroit où, selon lui, la roche était la plus fine : à peine un pied. Il se demanda comment creuser la pierre. Il pensa à sa lance. Il l’avait amené avec lui. Il la sentait, juste à côté de lui. Celle-ci se matérialisa dans sa main. Avec elle, le jeune homme creusa la roche, mais ce n’était pas très efficace. En une demi-heure, il avait à peine réussi à gratter la paroi. Il perdit patience et sauta dans l’eau. A ce moment il ressentit il force gigantesque l’envahir et lui donner un nouveau souffle. Le tonnerre gronda. Des éclairs parcouraient le ciel sombre.

 Thomas sortit de son atelier et vint voir ses élèves. Il vit Natalia debout à côté d’Auriel. Il s’approcha et tenta de l’interpeler mais la princesse le coupa en tendant la main vers lui. Il remarqua que le jeune homme était en pleine méditation. Son corps était parcouru de petits arcs électriques.

 Le lancier frappait sur le mur, mais celui-ci tenait bon. La colère le gagnait. Derrière lui, la mer s’agitait. On aurait dit qu’une tempête sans nom la rendait incontrôlable. Auriel leva son arme au ciel. Le tonnerre rugit telle une bête sauvage. Il la planta de toute ses forces dans la roche. Dans un vacarme à percer les tympans, la foudre s’abattit sur sa lance. Le mur éclata. Une immense vague emporta au même moment le jeune homme et il tomba, suivant l’eau qui maintenant courait vers le pied de la falaise.

 Il ouvrit les yeux et s’aperçut qu’il était englobé dans une aura électrique. Il regarda ses bras, entourer de ses arcs électriques, sautant sur tout son corps. Il mit sa paume à plat et tenta de canaliser tout cela dans sa main. A sa grande surprise il réussi et créa une boule de foudre, crépitant comme des cris d’oiseaux. Après quelques secondes, elle disparut. Levant les yeux, il vit le mage de feu et son apprentie devant lui. Lui était bouche-bée et elle, joyeuse.

  • C’est la première fois que je vois ça, fit Thomas.
  • Bravo Auriel, l’applaudit Natalia.
  • Merci.

 Il tenta de se lever mais ses jambes le lâchèrent, et il retomba. La princesse se précipita vers lui et attrapa son bras pour le soutenir.

  • Ça va aller. Merci.
  • Garde ! appela maître Firma.

 Après quelques secondes, deux soldats appartement à la garde royale arrivèrent.

  • A vous ordres, conseiller, dirent-il en choeur.
  • J’ai fini le cours pour aujourd’hui. Aidez ce jeune homme à remonter à sa chambre, puis raccompagner la princesse.
  • Bien, messire.

 L’un d’eux s’approcha d’Auriel et l’aida à se lever. Une fois à sa chambre, il s’allongea et s’endormit.

  Le lendemain, le jeune homme se leva de bonne heure. Le ciel était à peine lever. Il se prépara et retourna vers l’ateliers du mage. La princesse était déjà la quand il arriva, mais leur professeur n’était pas là. Les deux apprentis décidèrent de méditer en attendant. La falaise dans l’esprit d’Auriel était maintenant une petite cascade.

 Après une heure, le mage arriva enfin et les interpela :

  • Bonjour, Auriel. Bonjour Princesse. Veuillez m’excusez pour ce retard. Mais je vais devoir annuler le cours d’aujourd’hui.
  • Que se passe-t-il ? demanda le lancier.
  • J’ai eu un rapport de ma petite expédition. Ils ont localisé le temple enfouit mais d’apres eux, le commandant qui a mon talisman, ils ne sont pas seuls. Ils ont trouvé des traces étranges aux abords de l’entrée et ils sentent une présence a l’intérieur. J’ai demandé a essayer le sort de vision.
  • On va vous laisser alors.
  • Très bien. Excusez-moi pour ce contre temps... attendez. Cela vous intéresse de voir aussi. J’aimerai essayer de vous transmettre la aussi ce que vous le commandant.

 Le visage d’Auriel s’illumina, celui de Natahlia aussi.

  • Bien sûr, répondirent-ils en choeur.

 Ils entrèrent dans l’atelier du mage qui leur donna des indications pour le sortilège. Ils s’assirent en triangle et Thomas leur saisit la main. Ils fermèrent les yeux. Le jeune soldat sentit soudain son esprit s’envoler. Une sensation étrange le parcourut. Il avait l’impression de voyager dans les airs à une vitesse ahurissante. Soudain, plus rien. Puis il commença à voir quelque chose, un souterrain. Le tunnel était très bien taillé, couvert de gravure représentant des hommes, des monstres... le jeune homme tenta de bouger mais impossible. Il était comme prisonnier. Son corps avançait tout seul. Dans sa main gauche, il tenait une torche, dans sa droite, une épée. Une voix retentit dans sa tête :

  • Ne panique pas Auriel. C’est normal, tu partages juste la vue de notre ami. Je suis le seul qui puisse communiquer avec lui.
  • Je vous prie de m’excuser.
  • Ne t’en fais pas. Et vous princesse ?
  • Je vais bien.
  • Parfait.

 Le soldat avança et atteignit une ouverture sur la droite. Il se plaqua contre le mur et s’approcha. Lorsqu’il tourna la tête, le jeune lancier vit qu’il était accompagné de trois hommes. Une fois sur le bord de la porte, il pencha la tête.

 Ils aperçurent une forme humanoïde se tenir au centre de la nouvelle pièce, derrière une sorte d’autel. Le soldat dégaina son arme.

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