Temps et identité : une approche philosophique.
Nous vivons dans le temps. Naître, grandir, vieillir, mourir : toute notre vie se déroule le temps.
Je ferme les yeux, j’oublie le temps.
J’ouvre les yeux, quelque chose s’est passé : le temps a passé.
Qu’il est agaçant ce temps qui s’enfuit dès que je le saisis !
Alors je le saisis, je le traque, je le perds, je le retrouve, je le bénis, je le maudis.
Et je ne le connais guère plus ?
Et si c’était lui qui me traquait , me saisissait ou si le temps n’était que simplement indifférent, ou si le temps n’était qu’un produit de mon esprit ?
Et pourtant il est là semblant ne pas se soucier de moi : voilà qui est étonnant !
S’étonner c’est reconnaître sa propre ignorance ,et cet étonnement est le point de départ de la philosophie.
Nous partirons donc du temps pour philosopher, mais pas seulement.
On oublie trop souvent que si le temps passe, c’est que je suis ici, bien présent dans l’espace et dans le temps.
Je suis là et c’est bien moi qui sens passer le temps.
Car je suis identique à moi-même.
Identique ? Vraiment ?
Si je relis ce texte demain, ce moi sera toujours le même, du moins je l’espère !
Mais si je le relis dans un an, dix ans, cinquante ans ?
Cela ne changera rien, cela sera toujours mon texte ?
Mais par quel prodige, pourrais-je échapper au cours du temps ?
Tout changerait et moi je resterais immobile ?
Quelle est donc cette identité (imaginaire ?), capable de défier le temps ?
Notre réflexion sur le temps nous conduira à nous interroger sur celui qui questionne le temps, et donc à poser la question philosophique de l’identité.
Je ferme les yeux, j’oublie le temps.
J’ouvre les yeux, quelque chose s’est passé : le temps a passé.
Qu’il est agaçant ce temps qui s’enfuit dès que je le saisis !
Alors je le saisis, je le traque, je le perds, je le retrouve, je le bénis, je le maudis.
Et je ne le connais guère plus ?
Et si c’était lui qui me traquait , me saisissait ou si le temps n’était que simplement indifférent, ou si le temps n’était qu’un produit de mon esprit ?
Et pourtant il est là semblant ne pas se soucier de moi : voilà qui est étonnant !
S’étonner c’est reconnaître sa propre ignorance ,et cet étonnement est le point de départ de la philosophie.
Nous partirons donc du temps pour philosopher, mais pas seulement.
On oublie trop souvent que si le temps passe, c’est que je suis ici, bien présent dans l’espace et dans le temps.
Je suis là et c’est bien moi qui sens passer le temps.
Car je suis identique à moi-même.
Identique ? Vraiment ?
Si je relis ce texte demain, ce moi sera toujours le même, du moins je l’espère !
Mais si je le relis dans un an, dix ans, cinquante ans ?
Cela ne changera rien, cela sera toujours mon texte ?
Mais par quel prodige, pourrais-je échapper au cours du temps ?
Tout changerait et moi je resterais immobile ?
Quelle est donc cette identité (imaginaire ?), capable de défier le temps ?
Notre réflexion sur le temps nous conduira à nous interroger sur celui qui questionne le temps, et donc à poser la question philosophique de l’identité.
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