Des liens fragiles [partie 1]

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 Ils avaient galopé tout l’après-midi sans s’arrêter. Leur départ précipité les avait convaincus qu’il était essentiel d’arriver le plus rapidement possible à cette Montagne Grise. Ils étaient persuadés que rencontrer le Vénérable leur apporterait les réponses à des questions encore trop nombreuses et trop importantes. Leur séjour avec Faralda leur avait fait prendre conscience que quelque chose de dramatique se préparait. Ils ne pouvaient pas attendre. Malgré eux, ils étaient impliqués dans un conflit trop grand pour eux.

 Durant leur trajet, ils traversèrent des paysages si beaux, que pendant cet instant, ils oublièrent leurs préoccupations. Ils avaient pu admirer des collines chatoyantes, illuminées par les rayons du soleil qui se réfléchissaient sur des cours d’eau qui jalonnaient les prairies verdoyantes. Ils sillonnèrent de grandes étendues de blé doré qui dansait au rythme du vent avant de franchir une forêt parsemée d’arbre aux troncs noueux et aux branches crochues. Ils sortirent d’entre les arbres peu avant la tombée de la nuit et tombèrent sur un petit village.

 Il était faiblement éclairé par des lanternes accrochées sur les différentes habitations qui n’étaient pas très nombreuses. Les rues étaient désertes et les maisons semblaient inhabitées.

 Des chemins sinueux faits de planches de bois sillonnaient le sol, rejoignant chaque maison. Ils furent d’abord étonnés de voir une telle installation dans un village qui semblait manquer de moyens, puis ils s’avancèrent lentement.

 Les sabots du cheval qui percutaient les planches résonnaient à travers tout le village tandis que Heiric et Daenara scrutaient chaque habitation à la recherche de la moindre trace de vie. Cette dernière tira sur la bride du cheval pour l’immobiliser puis descendit.

— Tu crois que des gens vivent ici ? s’interrogea la jeune femme. Heiric sauta à son tour du destrier et répondit :

— Je n’en ai pas l’impression. Ou alors, ils n’aiment pas beaucoup les étrangers.

 Ils toquèrent à quelques portes mais sans succès. Daenara plaqua son visage contre un carreau mais ne distingua rien de plus que de la poussière mêlée à de la crasse. En continuant l’inspection de ce village fantôme, ils entendirent un grincement provenant de derrière eux. Heiric n’y prêta pas tout de suite attention mais Daenara qui avait les sens plus affutés se rapprocha de l’origine du bruit. C’était un vieux bâtiment en bois qui avait surement servit d’étable auparavant. Les charpentes menaçaient de s’effondrer à la moindre bourrasque de vent et il n’y avait pas un seul mur qui n’affichait pas un trou béant.

 A l’instant même où elle posa la main sur la porte pour la pousser, les gonds se détachèrent et le battant tomba lourdement au sol, se brisant en de gros copeaux de bois. Le bruit attira Heiric qui se rua vers son amie. Cette dernière se retourna vers lui et lâcha un sourire plein de malice. Ils continuèrent leur avancée dans le bâtiment mais ils ne trouvèrent rien. Seulement, au moment de repartir, Daenara se figea soudainement et plaqua son oreille contre le plancher.

— On peut savoir ce que tu fais ? demanda Heiric, l’air un peu désorienté.

— Chut, le coupa Daenara. J’aurais juré avoir entendu des bruits de pas. C’est comme si quelqu’un courait sous le sol.

 Heiric plissa les yeux. D’ordinaire, il aurait pu douter de telles conclusions. Mais il avait passé assez de temps avec la jeune elfe pour savoir que ses sens aiguisés étaient un de ses meilleurs atouts. Il retourna les quelques bottes de pailles qui trônaient dans la pièce dans l’espoir d’y déceler une entrée ou même une simple faille pendant que Daenara lui indiquait vers où se dirigeaient les bruits de pas. En combinant leurs efforts, ils finirent par déceler une planche qui se détachait du reste. Heiric glissa ses doigts dans l’interstice et souleva la trappe sous laquelle était disposée une échelle faite de buches et de cordes. Leur curiosité surpassant leur prudence, ils entamèrent leur descente.

 À mesure qu’ils avançaient un brouhaha se faisait entendre au fond du trou. Arrivés en bas, ils virent un long couloir creusé sous la terre, éclairé par les reflets de dizaines de lanternes. Sur les murs de terre ils pouvaient voir des ombres danser, et entendre de plus en plus des rires, des chants et des discussions. Ils arrivèrent rapidement au bout du couloir. Leurs yeux s’écarquillèrent soudainement quand ils découvrirent ce qu’il se passait sous leurs pieds.

 Une centaine de personnes étaient agglutinées autour d’une immense table. Autour de celle-ci se formaient de multiples galeries souterraines, qui elles-mêmes conduisaient sûrement à d’autres galeries.

— Le village de dessus est un leurre...ces gens vivent ici, dit Heiric avec émerveillement.

— Allons-y ! il fait trop noir dehors on ne peut plus avancer. Nous avons besoin d’un endroit où dormir... annonça Daenara avant de descendre les escaliers menant au centre de la grotte.

 Les regards s’étaient rapidement tournés vers eux. Les discussions s’arrêtèrent. Heiric et Daenara furent très surpris du physique atypique des villageois. Ils avaient la peau très sombre et des yeux jaunes incroyablement perçants. Leurs pupilles ressemblaient à celles des chats, ils devaient surement voir dans le noir. Un bruit de chaise se fit entendre, et un des villageois se leva. Il n’était pas plus grand qu’un nain, mais plus petit qu’un humain. Il portait une tunique dorée dotée de multiples broderies multicolores et un immense chapeau à la forme carrée, assorti à sa tenue. Ses yeux jaunes fixaient les deux étrangers. Soudain, il sortit un canif de sa robe et le tendit vers eux.

— Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Demanda-t-il froidement.

Heiric et Daenara reculèrent d’un pas. Daenara leva les mains en signe d’apaisement.

— Nous sommes deux voyageurs en quête d’un endroit où dormir. Je vous ai entendu sous terre. Il fait trop noir dehors pour que nous puissions continuer notre chemin. Nous demandons simplement l’hospitalité, dit-elle solennellement.

— Nous n’acceptons pas les inconnus. Encore moins ceux qui sont armés ! Vous êtes envoyés par la garde de Ninvaldir ?!

— La garde de Ninvaldir n’est plus. Un mal sombre et puissant s’est emparé de la ville, il y a de cela un mois. Nous avons fait beaucoup de chemin après nous être enfuis, expliqua Heiric.

Celui qui semblait être le chef abaissa son arme et un sourire s’esquissa sur son visage.

— L’empereur est-il toujours de ce monde ?

— Non, il a été tué par un mage, du nom de Hellkevor.

A cette annonce, le regard du chef s’illumina.

— Eh bien nous remercions ce bienfaiteur ! Déclara-t-il. Les gardes vont enfin nous laisser la paix et arrêter de prendre nos armes et nos vivres ! Fêtons ça mes amis ! Nous sommes libres ! Hurla-il en riant.

Il s’avança vers Heiric et Daenara.

— Vous êtes porteurs de bonnes nouvelles ! Ça ne peut être qu’un très bon signe ! Je suis Fylis, et voici mon peuple, les Archaïdes ! Restez donc, nous allons fêter cette victoire ensemble !

— Cette victoire...? Se questionna Daenara pour elle-même, avant de regarder Heiric pour avoir son avis.

Celui-ci resta bouche-bée un petit moment avant de regarder son amie. Il haussa les épaules.

— On a besoin de repos et n’avons pas d’autre endroit où aller, fait bonne figure, chuchota-t-il.

— Faire bonne figure avec un peuple qui se réjouit du massacre d’un autre ? Tu m’en demandes un peu trop là... répondit l’elfe tout aussi bas.

— Ils n’ont pas réagis au nom d’Hellkevor, ils ne doivent pas le connaître, ils ne sont donc pas de son côté et ne sont pas au courant, c’est ce qu’on pouvait espérer de mieux. Alors on reste ici cette nuit, sans faire de bruit, et on repart demain à la première heure.

 Daenara prit une grande inspiration. Comment les Archaïdes pouvaient-ils se réjouirent de la mort de tout un peuple ? Sans même se soucier de la menace qui était apparue. Mais Heiric avait raison, ce n’était que pour une nuit, il n’était pas nécessaire de créer des conflits. La fête reprit rapidement, encore plus tonitruante que quand ils étaient arrivés. Assis, dans un coin, ils observaient.

 Les Archaïdes semblaient avoir des coutumes assez spéciales. Les femmes étaient toutes habillées en costume bleu et les hommes, en rouge. Les enfants quant à eux, portaient soit une tunique verte pour les garçons, soit orange, pour les filles. Certaines femmes portaient des dreadlocks avec trois perles, d’autres quatre. Celles qui en portaient le plus semblaient avoir une place plus importante dans le groupe. Au bout d’un moment, deux enfants vinrent à la rencontre de Daenara. Ils avaient les mains derrière le dos et semblaient vouloir lui demander quelque chose. Ils se balançaient de gauche à droite, les lèvres pincées et le regard fuyant. La jeune elfe se redressa et les fixa de ses yeux verrons.

— Oui ?

Les deux enfants se mirent à rire timidement puis l’un poussa l’autre qui s’avança.

— Vous êtes belle mademoiselle, dit-il tout doucement avant de se cacher le visage avec les mains.

Le deuxième enfant s’approcha à son tour.

— On peut toucher vos cheveux... ? Demanda-t-il, intimidé.

 La jeune femme haussa un sourcil. Elle ne s’attendait pas à un tel compliment, ni à ce genre de demande. Elle hésita un petit moment puis elle s’accroupit devant les deux enfants en détachant ses cheveux. Elle resta immobile, fixant les petits êtres du regard. Leur visage s’illumina lorsqu’ils virent l’elfe détacher ses longs cheveux blancs. Sans attendre, ils vinrent les toucher de leurs petites mains, le sourire aux lèvres. Ils semblaient surpris de la douceur qu’ils avaient entre les doigts. En effet, tous les habitants avaient des cheveux très foncés et épais. La jeune elfe ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire avant de se redresser et de se rattacher les cheveux.

— Allez, il est temps d’aller vous amuser avec vos amis, annonça-t-elle avant de se rassoir.

Tout en riant, les deux enfants rejoignirent leurs amis qui les avaient observés de loin avec envie. Rapidement ils virent autre chose d’intéressant et s’en allèrent jouer plus loin.

— Eh bien, quel succès ! Dit Heiric en souriant.

— Ils n’ont surement jamais vu d’elfe auparavant, ça explique leur curiosité, répondit l’elfe.

— Ou bien ils ont raison ? Je connais peu d’elfe. A vrai dire je ne connais que toi. Mais mon père me disait toujours que c’était des êtres d’une beauté pure, dont la vie a été créée par d’Anciens Dieux il y a des millénaires de cela...et que cette beauté était préservée par de l’ancienne magie qui vous donne cette vie si longue.

L’elfe sentit ses joues rougir.

— La beauté d’une personne ne se juge pas par la magie qu’elle a en elle.

Sans laisser le temps à son ami de répondre elle se leva. Elle fut coupée dans son élan par Fylis qui vint à leur rencontre, deux verres remplis d’un liquide verdâtre à la main.

— Ah vous voilà ! Les diseurs de bonne aventure ! Tenez, c’est un breuvage aux herbes d’Hemerides comme on en fait plus ! Tout droit sorti des racines du grand chêne sous lequel nous sommes ! Dit-il en tendant les deux verres à ses invités.

 Heiric regarda la mixture avec un air de dégoût. Cette couleur ne l’inspirait pas vraiment. Elle était plutôt écœurante. Quand il le rapprocha de son nez il eut un mouvement de recul, une odeur âpre et fumée s’était engouffrée dans ses narines. Il se garda bien de boire. Daenara elle, bu sans hésiter, semblant apprécier ce mélange.

 Fylis vint s’assoir avec eux. Il avait un visage fin, creusé par l’âge. Ses dreadlocks lui tombaient jusqu’aux genoux et celles-ci étaient parsemées de perles de bois de toutes les couleurs. Il portait également un anneau d’or sur chaque oreille, assorti à ses yeux jaunes.

— Alors ? Que faites-vous dans cette région ?

Heiric et Daenara se regardèrent. Ils ne devaient en aucun cas parler de leur voyage et encore moins de leur destination.

— Nous somme simplement désireux de découvrir un peu plus le monde. Il est si vaste, il doit y avoir tant de choses à voir. En ce moment nous nous dirigeons vers les cascades, il paraît qu’elles valent le coup d’œil ! Annonça Heiric.

— De vrais aventuriers ! Mais dites-moi, que s’est-il passé à Ninvaldir ? Non pas que l’on ne soit pas heureux de cette nouvelle ! Vous savez, les gardes de Ninvaldir nous prenaient tout ! Nos enfants, nos vivres, nos armes…Toutes les semaines ils arrivaient, avec leurs yeux brillants dans le noir et....

— Des yeux brillants ? Coupa Heiric.

— Oui ! Ils avaient des yeux à faire trembler de peur n’importe qui ! On ne voyait presque jamais leur visage, mais on les reconnaissait bien avec leur costume noir et jaune ! C’est à cause d’eux qu’on a dû se réfugier sous terre ! Mais il est vrai que cela faisait déjà plusieurs semaines que personne n’est venu, mais maintenant que nous avons construit nos vies ici, nous comptons bien y rester ! Comme ça, plus personne ne nous volera !

 Ils mirent peu de temps à faire le lien entre ce que venait de dire le chef des Archaïdes et ce qu’ils avaient vécu dans les souterrains de Ninvaldir. Ils estimèrent que la discussion qui s’imposait devait rester entre eux, alors Heiric bredouilla :

— Ravi pour vous, votre hospitalité nous touche, nous allons tâcher de profiter de cette fête si soudaine.

— Bien ! Je ne vous dérange pas plus ! Profitez donc ! Et buvez ! Ça vous requinquera, vous êtes tout pâle ! Dit le chef en s’éloignant, sourire aux lèvres.

 Enfin seuls, Heiric et Daenara se dirigèrent rapidement dans un coin de la pièce, caché par un bout de rocher. Ce que venait de dire Fylis remettait en cause tout ce qu’ils avaient pu croire concernant l’infiltration des Xaerys à Ninvaldir.

— Tu vas bien Heiric ? Demanda l’elfe d’un ton étonnamment doux.

— Ce que ce vieil homme vient de dire m’a fait repenser à mon père, répondit le jeune homme d’une voix hésitante. Je crois que les responsables de sa mort étaient ces créatures, dissimulées sous la tenue des gardes de Ninvaldir.

Daenara posa une main réconfortante sur l’épaule de son ami, un léger sourire aux lèvres. Elle savait que dans ces moments-là, les gestes en disaient parfois plus que les mots. Ils virent du coin de l’œil Fylis leur adresser de grands gestes des bras, les invitant à se joindre à la fête.

— Nous en reparlerons demain, le moment est mal choisi, dit Daenara.

 Le temps de la fête, ils réussirent à mettre leurs interrogations de côté. Les villageois profitèrent de l’évènements pour leur faire découvrir leurs us et coutumes. La boisson et la nourriture ne manquaient pas. Alors qu’elle venait de terminer une chope de bière, Daenara se vit proposer une boisson locale par un des Archaïdes :

— Gouttez moi ça jeune fille, tous les jeunes hommes et les jeunes femmes du village ont bu ce breuvage pour prouver leur valeur ! Oserez-vous être aussi valeureuse qu’eux ?

 L’expression de l’elfe se renferma, piquer par le défi qui venait de lui être proposé. Elle prit le verre à la main et sans même regarder son contenu, le bu d’une traite. Son visage se crispa légèrement au goût acre qui lui coula dans sa gorge mais elle releva la tête, retourna le verre qu’elle posa lourdement sur la table et lança un regard fier à l’encontre du villageois.

— Tu y penseras à deux fois avant de tester une Aylin sur sa bravoure !

Cette phrase déclencha un rire de la part des personnes qui avaient assisté à la scène, dont son serveur qui répondit :

— Eh bien je suis impressionné ! Rare sont ceux qui ne l’ont pas recraché ! Vous faites partie des nôtres maintenant !

 La jeune elfe esquissa un rictus, essayant de cacher au mieux son dégoût. Cette boisson était tout simplement abjecte. Cependant, quand elle vit ces personnes rirent autour d’elle, cela lui fit du bien et elle passa rapidement à une autre bière pour effacer ce moment désagréable mais néanmoins amusant.

 Heiric était à l’autre bout de la salle, accompagné d’une majorité d’enfants qui étaient tous obnubilés par son épée. Malgré le choc des révélations de Fylis, il ne devait rien laisser transparaître et il s’était dit que faire abstraction de ces doutes pour cette nuit était la meilleure chose à faire. Juste à côté, un groupe d’enfant s’afférait à préparer quelque chose avec ce qui leur passait sous la main de comestible. Tout cela en lançant des regards amusés en direction du guerrier qui discutait calmement avec une femme aux cheveux perlés.

— Que signifient ccs perles ? J’ai vu que la plupart d’entre vous en portait, questionna Heiric.

— Ce sont des symboles de l’haut de là. Chacune représente un être cher que nous avons perdus, répondit la femme. Mais maintenant que la garde de Ninvaldir n’est plus, nous aurons moins de perte à déplorer.

Heiric acquiesça avec respect quand un des enfants qui l’entourait lui tira la manche.

— Monsieur le guerrier ! C’est pour vous ! Clama celui-ci en tendant une assiette bien remplie au jeune homme.

 Le plat que découvrit Heiric n’était pas des plus ragoûtant. Celui-ci ressemblait à une bouillie verdâtre à l’aspect visqueux. L’odeur qui emmenait de ce mélange risqua de le faire grimacer mais il se reteint, ne voulant pas vexer les enfants qui le dévisageait avec admiration. Il se râcla la gorge, prit une fourchette que lui tendait une petite fille, força un sourire et plongea le couvert dans l’assiette. La main tremblante, il enfourna la mixture dans sa bouche et après quelques secondes d’hésitation, il avala le tout par abnégation.

— Hmm…Merci les enfants, c’était délicieux ! Annonça Heiric, s’efforçant de faire son plus beau sourire.

 La ribambelle de petits êtres exclama sa joie haut et fort avant de s’éparpiller dans la salle pour s’amuser. A l’instant même où quittèrent son chant de vision, Heiric se précipita vers une choppe de bière qu’il avala cul sec sous le regard amusé de la jeune femme à côté de lui.

 Heiric et Daenara se rejoignirent au cours de la fête pour participer à jeux organiser par les Archaïdes. Celui-ci consistait à envoyer une balle dans un potiron creusé. Plus le projectile était lancé de loin, plus le participant gagnait des points. La partie dura un petit moment jusqu’à ce que Daenara tente sa chance. Son lancé depuis l’autre bout de la pièce déchaîna des cris de stupéfaction et une multitude d’applaudissements qui conclurent la soirée.

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