Réponse à "assassin !"

de Image de profil de Blanche DemayBlanche Demay

Apprécié par 5 lecteurs

Dernièrement, j’ai tué un personnage d’une de mes histoires.

Son sang recouvrait les mots de Scribay. Dans la sombre nuit qui m’entourait, mes mains parcouraient le clavier afin de donner les derniers souffles de vie a cet animal qui a accompagné l’un des personnages principaux.

J’ai lu quelques parts que la mort d’animaux dans des fictions (film ou livre) était plus émouvante que celle d’humains. Je ne sais pas à quoi cela est dû. Peut-être au fait que l’animal reste fidèle jusqu’au bout, sans jamais se poser de question, sans jamais trahir la personne avait qui il est relié depuis le début du roman.

Par exemple :

Dans « Je suis Une Légende » lorsque le chien de Wil Smith se sacrifie pour sauver son maître, j’ai plus pleuré pour lui que quand Robert Neville se sacrifie a son tour pour sauver l’humanité.


Dans mon histoire, l’animal meurt lui aussi en héros. Je savais plus ou moins qu’il allait mourir depuis le début. Je m’attendais à verser des petites larmes en écrivant son sacrifice, mais a la place je souriais.

J’étais plutôt contente. Je prenais plaisir de décrire les détails, la réaction de sa maîtresse. À la fin du chapitre, j’étais heureuse et satisfaite. Je suis allé voir mon frère a minuit pour lui lire sa mort, toute fière. Parfois, je me dis qu’il doit me prendre pour une folle quand je lui raconte des scènes comme celle-ci tout sourire.

Je crois que j’ai enfin la réponse de pourquoi G.R.R Martins tus tous ces personnages dans Game Of Thrones. Parfois tuer un personnage nous emplie de satisfaction et c’est horrible a dire.


Pourtant, ce n'est pas le cas pour toutes les situations. Avant d’écrire, je passe par une phase d’invention et quand je choisis de tuer un personnage, surtout de manière non héroïque par exemple, une maladie, une trahison, ou autre, je sens mon ventre se nouait, mon nez picotait et par moment, une petite larme me coulait sur la joue. Et puis, je me dis : attends ! C’est un personnage qui tu as créé, qui est dans ta tête et tu pleurs parce que tu viens de le tuer. Cela n’a pas de sens !

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En réponse au défi

assassin !

Lancé par PM

Oyez oyez, Scribayens, Scribayennes, et peuplades limitrophes !

Je vous propose un défi pour lequel vous devrez tuer l'un de vos personnages.

En tant qu'écrivain, on s'attache toujours plus ou moins à nos personnages. Mais parfois, le scénario veut qu'ils ne survivent pas tous.

Que ressentez vous à ce moment là, après avoir tuer cette personne qui vivait dans votre tête et sur vos pages depuis un moment ? De la tristesse si vous aimiez le personnage, de la joie dans le cas contraire ?

Et quelle mort lui accordez vous ? Héroïque, se sacrifiant pour sauver un ami ? Nulle, s'il meurt d'une diarrhée fulgurante ?


En bref :

Quel rapport entretenez vous avec votre personnage, et que ressentez vous en le tuant ?


Le genre et la longueur sont libre, amusez vous !


Comme d'habitude, venez en commentaire si vous avez des questions à poser ;)

À vos plumes !

Commentaires & Discussions

Des Larmes aux RiresChapitre15 messages | 3 ans

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