Je me souviens de cette petite maison devant la montagne, dans un trou perdu, et du petit lac qui la séparait de moi : la petite maison en bois avec les simples arbres qui la bordaient, sa porte ou seule un nain pouvait entrer, le passage où on avait ratissé la terre, la verdure régulière, elle, la montagne de forêts et de rocs. Elle aussi était là. Il y avait aussi les nuages qui cachaient le ciel, le bleu qu'on voyait mais irrégulier, la roche grise qu'on ne songeait jamais à regarder sur le portrait de la montagne, la forêt si lointaine, les petites plantes, le lac sa beauté. Mais il ne failait jamais s'en approcher. L'on voyait son eau fluide, sa transparence, son si joli calme, ses tâches noirs qui venaient de temps en temps nous tracasser.