CHAPITRE UN

13 minutes de lecture

« Il fut un temps où j'ai cru à mille et une choses. Enfermée dans un monde léthargique, n'apercevant que son infime surface. Celle où ne réside que rêve et beauté. On nous apprenait à être à sage sans vraiment le devenir. A obéir sans réfléchir. J'errais dans un univers endormit de toute réalité instable. »



L'amertume que renvoyaient les morceaux de citrons à l'intérieur de ce cake qu'Oncle Edgar avait cuisiné avec ferveur, lui rappelait la nostalgie de ces jours qui se sont écoulés avec rapidité. Malheureusement, on allait les lui arracher d'ici peu sans compassion. Le chocolat qui entourait cette saveur lui évoquait ces souvenirs d'enfances que l'on ne peut retrouver car ils ont été dissous par le temps. Le Jasmin, lui, faisait office d'un arôme relaxant et sucré, identique à l'air qu'elle respirait sans cesse. Sa liqueur était aussi violette que le ciel d'Armestia avec ses nuages jaunes. Sa lune dorée affichait continuellement un sourire macabre avec ses yeux exorbités. Ici, on ne connaît ni jour ni nuit, bien que le sommeil tapissait une partie de ses journées. « La collation que tonton nous concocte toujours est vraiment délicieuse ! » pensa-t-elle aux anges tandis que la sorcière entamait avec regret la dernière bouchée de son gâteau.

Emma Armestia était installée dans l'énorme jardin remplit de diverses fleurs et qui lui donnait une vue splendide sur les arches voisines. À la fois mélancolique et agacée, cette dernière regardait ensuite sa tantine Rosaline, qui se tenait en face d'elle. Celle-ci était en train de dévisager Philippa, la cadette, avec peu d'entrain. La petite fille était en train de jouer en compagnie de son chien, Isobel. A l'aide d'une balle de guimauve qu'elle faisait l'éviter dans tous les sens, l'animal tentait de l'attraper mais sans succès, ce qui amusait beaucoup l'adolescente. Une attitude enfantine qui n'attendrissait pas du tout sa tutrice ! C'est avec pitié que Rosaline la scrutait tandis qu'Emma l'observait, mécontente et prête à répondre à l'uns de ses mots cassants s'ils osaient apparaître !

« Cet enfant est doté d'un tempérament étrange, je dois le dire... J'espère qu'elle ne deviendra pas comme vous et qu'elle sera enfin digne de cette famille ! commenta Rosaline, de son habituel arrogance.

  • Ma chère tante, bien que ce soit bientôt le jour du rituel, ne la blâmez pas avec des propos qui ne sont pas importants. rétorqua calmement Emma en posant sa tasse vide sur la nappe, laissez-la encore être bercée par la douceur et l'insouciance qu'est l'enfance. »

Emma s'indignait souvent contre elle. Son côté « Demoiselle d'une riche famille » l'énervait toujours. Elle ne pouvait simplement pas le supporter ! Cela transmettait parfois une atmosphère de tension que son oncle s'empressait de dissiper de suite avec quelques réprimandes sévères envers elles. Rosaline se renfrogna dans sa chaise, les sourcils froncés et les lèvres pincées puis répliqua avec fureur :

« Votre inconscience me sidère ! Ce petit bout de femme se contente de vous imiter mais vous n'avez pas bonne conscience, voilà la chose ! »

Emma souhaitait riposter néanmoins elle savait que sa tante reprendrait ses conseils instructifs qu'elle ne cessait de lui répéter depuis ce matin pour chasser la dispute. Sa nièce se décida donc de causer avec animation de choses et d'autre de la vie quotidienne tant bien que mal. On ne pouvait parler que de sujet très restreint avec Rosaline. Après avoir engloutit goulûment le fameux thé floral et sa part de tarte habituelle du dimanche, sa tantine l'étudiait attentivement de ces petits yeux de faucon comme pour déceler ses pensées. Par chance, elle ne pourra jamais les deviner car l'univers d'Emma n'était pas crée à partir de vêtement ou d'argent à volonté. Le jardin secret d'Emma était remplit de contradictions, de connaissances, d'un peu de noirceur mais surtout de lecture. Un de ses loisirs favoris ! C'était une activité peu connue lorsque l'on s'appelait Rosaline.

De toutes ensorceleuses que le royaume pouvait avoir, sa tante n'était pas des plus envié. En effet, celle-ci était de petite taille et possédait des cheveux roux en plus d'être crépus, enroulées dans des rubans mauves qu'Emma qualifiait toujours d'immondes. Cependant, elle ne manquait hélas pas en épaisseur. Ses joues boursouflées ainsi que ses sombres pupilles globuleux et pénétrants n'avaient rien de délicats. Son visage rond et remplit de taches de rousseurs ne savait montrer qu'un air impoli et grincheux dû à ses commissures pendantes dont les lèvres demeuraient quasiment inexistantes. Avec ses frous-frous roses et ses robes colorées, Rosaline éveillait souvent le dégoût ou la curiosité du monde.

Pourtant, Rosaline était dotée d'un talent rare : elle détenait une intelligence médiocre et possédait peu de savoir. Lorsque celle-ci était persuadée d'avoir raison, son mari lui faisait part avec la plus grande patience que cette dernière avait tort. Dans ces moments-là, sa femme se sentait tellement gênée et humiliée qu'elle se diagnostiquait elle-même des maladies de sa propre invention ! C'était au grand désespoir de son époux qui était d'une rare complaisance. Ses défauts étaient si volumineux qu'à ce jour, on n'apprenait encore que très peu de choses sur les qualités qu'elle détenait. En cinquante ans, la recherche était encore en cours... En plus de cela, Rosaline n'élargissait que son esprit a l'étude des meilleures tendances qui paraissaient chaque année. Malheureusement, elle était principalement connue pour ses brusqueries et son incroyable inélégance qui rebutaient souvent quelques partisans de la haute société.

Emma était de courte taille pourtant elle avait l'excuse d'être fluette, contrairement de sa pauvre tutrice. Elle avait la chance de détenir une métabolisme particulièrement rapide. Son fin et laiteux visage possédait des cheveux lisses et auburn qui de longueur, ne dépassaient pas sa minuscule poitrine. Ce que la sorcière n'aimait pas par simple fainéantise, était sa frange qu'il fallait sans cesse raccourcir aux ciseaux toutes les deux semaines. Voyez-vous, cette jeune  femme n'était pas très forte en matière de précision, ce qui lui valait parfois une frange un peu de travers ou bien trop courte. Du haut de ses vingt ans, Emma paraissait plus jeune. En effet, on l'a confondait souvent pour une lolita lorsqu'elle entamait une discussion quelque peu coquine avec un homme. Heureusement, les malentendus étaient vite dissipés malgré cela on n'oubliait pas de lui faire sournoisement remarquer de faire des efforts pour paraître plus adulte au risque d'attirer des gamins. C'était l'un de ses nombreux complexes.

Ses yeux pétillants en forme amande et aux tons verdâtres contemplaient avec énervement sa tante. Son poing gauche tenait fermement sa tête tandis que sa main droite se mit à pianoté avec mécontentement sur la nappe opaline. Elle soupira profondément pour évacuer l'ennuie qui la parcourait. Enfin, si l'emmerdement pouvait être une matière ! Hélas, Rosaline décida malheureusement de recommencer sa litanie éducative :

« N'oubliez jamais, jolie Emma, que la magie est quelque chose de précieux et d'unique ! » s'exclama-t-elle de sa voix chantante tout en faisant de grands gestes qui eurent pour effet de faire valser brusquement plusieurs vaisselles sur le sol et de remuer violemment la verdure aux alentours. Étonnement, cela ne l'empêcha pas de continuer son discours.

« C'est pourquoi, c'est un art personnel puisque chacun manie la sorcellerie à sa manière. Ensuite, je vous en prie, cette posture avec laquelle vous vous tenez n'est point de mise pour une demoiselle comme vous... Relevez donc vos épaules, hop ! hop ! hop ! » ajouta sa tutrice avec désespérance tandis que sa nièce se remit dans une position plus convenable.

De plus, non aveuglée par ces phénomènes maladroits et quotidiens qui semblaient lui être malencontreusement obscur, Emma se permit donc de rajouter une phrase à son énième leçon :

« Il ne faut donc pas négliger, ma chère tante, que la magie peut fuir de nos mains d'un simple geste. »

Autant embarrassée qu'étonnée par le répondant de celle-ci ainsi que de ce qu'elle venait de produire par mégarde, Rosaline remit rapidement ses mains boudinées sur la table de fer. Ensuite, d'un geste assuré de la main, elle fit léviter les tasses et les plats réduits en morceaux pour les ressoude, les rendant encore plus flambant neuf qu'elles ne l'étaient auparavant. Pour finir, cette dernière les posa doucement sur le meuble. Sa gaucherie était peut-être spectaculaire malgré cela, ses aptitudes magiques étaient hors du commun.

« C'est un fait. » grommela-t-elle, gênée après avoir mis ses doigts sur sa robe blanche sans tâches ni défauts. Toutefois, elle reprit son cours avec plus d'indignation cette fois-ci : « Ne vous fiez jamais à un humain ! Ils sont diaboliques malgré leurs airs candides et innocents ! »

L'élévation de sa voix terriblement aigüe stupéfia sa nièce et lui brisa de peu les tympans. Emma mit discrètement ses mains sur ses oreilles et la regarda d'un air hagard.

« Ils vivent dans de piètres bigotes et vouent un culte à tout ce qu'ils ne leurs semblent pas normaux ! C'est un monde remplit de calomnies ! Ce ne sont que de faibles créatures ! » conclut-elle en ajoutant un certain dégout et d'irritation un peu trop ponctuels aux yeux d'Emma.

Rosaline maudissait le royaume des éphémérides comme tous les ensorceleurs, à tel point qu'elle en faisait presque trembler la terre et toute la table entière ! Rougit par la colère et la répulsion qui l'animait, elle se leva subitement et s'en alla en direction de son conjoint qui était en train d'arroser tranquillement les lyses ramenés tout droit du monde pour le moins étrange des mortels.

Derrière son monocle de verre que disposait son œil gauche, Edgar était un homme humble, surtout petit mais réfléchi. Il était maigrichon néanmoins il possédait d'aimables proportions corporels. Les cicatrices de ces cent-sept années d'existence se lisaient facilement sur sa mince figure un peu ridé. Ses cheveux noirs corbeaux devenaient presque blanchis par le temps. Ses yeux bleus et vif lui donnaient sans cesse un air sérieux avec ses lèvres bien dessinées pourtant inexpressif. Son oncle était bien bâti pour son âge, de belle prestance et on pouvait facilement voir que sa jeunesse lui avait donné un physique très attrayant. Edgar était toujours un peu moqueur avec Rosaline. En effet, il ne se gênait pas pour rire gentiment de sa compagne avec ses nièces favorites lorsque celle-ci était absente. Après tout, elle lui faisait en voir de toutes les couleurs et cela ne l'embarrassait pas pour autant ! 

Edgar disposait de toutes les qualités requissent pour faire partie de la confrérie de Mars. C'était un ordre très ancien qui a vécu comme combattu la grande Nuit de Walpurgis et qui était le pilier de cette société aux mille et une facettes. Il était aussi membre du sénat des sorciers et participait également aux débats politiques les plus en vogue du moment. Son oncle apparaissait dans les gazettes avec une photo de son fidèle portrait diplomatique et confiant. Seulement, pour casser de peu complètement le tableau et qui faisait douter de nombreuses personnes sur le plan politique de son tuteur demeurait ceci : il vouait un fanatisme dévoué pour les babioles humaines ! Ce qui n'était pas vu d'un très bon œil par ses confrères, notamment par ceux de sa femme qui espérait que cela ne soit qu'une phase.

Rosaline souhaitait secrètement que son mari finisse par se consacrer à d'autres libertés. Semblable aux salons littéraires au lieu des rencontres politiques ou encore des rendez-vous amoureux aux longs séjours d'enfermements de monsieur dans son bureau. Son épouse était donc abandonnée dans son malheur à s'occuper d'Emma et de sa sœur. Mais quelques fois, quand l'ennui lui paraissait à son apogée, Rosaline conviait quelques-unes de ses insignifiantes amies pour prendre le thé tout en se racontant les ragots. Alors, Emma se mettait à lire un grimoire à côté de ces dames tout en supportant parfois leurs rires bruyants qui l'empêchaient de se concentrer pleinement dans sa lecture. Sa cadette se contentait d'aller et venir dans la cuisine pour voler quelques confiseries dans la plus grande prudence. Une discrétion qu'Emma apercevait souvent contrairement à sa tante.

Emma habitait avec eux depuis sa plus tendre enfance. Ils formaient un couple des plus farfelues si on ne put dire. Ses parents, trop occupés par leurs devoirs d'avocats, décidèrent qu'elle continuerait sa formation chez Edgar qui pourrait lui assurer une vie des plus confortables. De temps en temps, il lui arrivait de recevoir quelques-unes de leurs lettres par un petit elfe messager cependant, jamais rien qui ne pouvait prévoir leur retour. Elle se cantonnait à ce maigre espoir, vivant chaque jour une routine qui devenait de plus en plus supportable au fil du temps. Emma y était bien obligée. Entre les cours particuliers qui lui évitaient le médiocre pensionnat pour jeune fille et les leçons de magies enseignées par sa tante, celle-ci n'avait pas le temps de s'ennuyer. Son oncle s'était fort attaché à ses deux nièces et particulièrement à Emma à qui il trouvait un esprit des plus performants en la matière. Malheureusement, ce n'était pas le cas de Madame, qui ne pensait qu'à son propre confort. Plus Rosaline se sentait éloignée des deux étudiantes, mieux elle se portait.

A première vue, Emma n'avait rien avoir avec sa soeur. Philippa possédait des cheveux flamboyant lui arrivant jusqu'aux fesses. Pour ne pas que ceux-ci la gêne, sa gouvernante lui faisait une queue de cheval. Contrairement à Emma, celle-ci était de forte carrure à cause de sa grande gourmandise. L'adolescente détenait de pénétrantes prunelles marrons ainsi que des lèvres épaisses qui formait toujours un sourire heureux. Extravertie, Philippa était bavarde et bien plus débrouillarde que son ainée. C'était notamment l'enfant à qui son oncle ne pouvait rien refuser. Elle était aussi légèrement diabolique sur les bords car lorsqu'elle s'ennuyait, cette dernière ne cessait d'inventer des plans pour taquiner sa tante. Cette enchanteresse s'éclipsait beaucoup pour aller chasser des monstres dans les forêts alors que sa soeur était casanière, nichée dans ses bouquins à longueur de journée. Philippa lui offrit un sourire malicieux et sortie de l'unique poche de sa robe verte pâle, une lettre un peu jaunie où était orné d'une gracieuse écriture : En faveur de Emma Marcielle Armestia.

« Je l'ai volé dans son cabinet. » lui confia-t-elle, triomphante avant de croquer son sablé avec fougue.

Emma la fixa, interloquée. Il était grandement interdit d'entrer dans les bureaux d'Edgar sans y être invité et cette petite idiote n'échappait pas à la règle. Même Rosaline ne pouvait pas y mettre un seul pied !

« Ne serait-ce pas un peu indécent, Philippa ! » Elle la gronda tandis que cette dernière se recroquevilla avec embarra sur la première chaise venue. « Ne fouille pas dans les affaires de notre oncle sans y être promue !

  • S'il y a des choses qui te concernent alors elles me regardent aussi ! » marmonna la fautive, penaud.

Emma arracha de ses mains cette mystérieuse missive qui, quelque part, la rendait complètement avide de curiosité ! Elle étudia l'écriture qui y était inscrite avec délicatesse, se demandant qui pouvait en être l'expéditeur et pour quelles raisons. Son cœur s'affola et se serra d'angoisse à l'idée que cela pouvait être en rapport à ce jour venu, la journée de la sagesse ! La jeune femme se questionnait énormément : comment elle supporterait ce changement ? Elle possédait beaucoup d'avantages à sa vie actuelle et s'interrogeait sur le fait qu'elle allait être isolée de toutes ses habitudes. Un monde sans magie où celle-ci devrait vivre cachée de tous, aux dépends de ses propres moyens. Hélas, Emma avait beau tout posséder, que ce soit des bijoux, des poupées ou autres objets d'un semblant de valeurs, elle ne disposait de rien en matière de survie. Sa baguette de bois était l'unique objet qui la rassurait un peu. Cette dernière se sentait tellement peu enclin à ce genre d'épreuve qu'elle se mit à penser qu'elle terminerait surement vieille fille, identique à Adeliade Cirella.

C'était une sorcière n'ayant pas su s'habituer à l'environnement qu'Emma expérimentera bientôt. A son retour, cette sorcière fut sans mari et décida de s'exiler sur l'unes des arches condamnées à l'Est d'Armestia. Cette nouvelle effraya et écœura le peuple, à tel point qu'elle reçut le titre de « Dévoreuse ». C'était le nom donné à toutes les créatures qui erraient sur ces amas de terres flottantes. Trop pures pour être tuées néanmoins assez dangereuses pour être mises en liberté. Cet examen était donc un ticket obligatoire pour obtenir une vie décente. Le diplome permettait de détenir un boulot ainsi qu'un fiancé. 

Tout d'un coup, elles entendirent les bruits d'une calèche roulant sur les graviers qui parsemaient la cours et de forts grognements d'animaux semblables à des Loups du Berry. Emma, surprise par ce remue-ménage, se demandait qui pouvait bien interrompre la tranquillité habituelle du dimanche. Cette dernière aperçut un imposant cabriolet orné d'argent et de peinture bleue tirés par d'énormes chiens costauds aux pelages roux garés devant la maison, l'air féroces. Rosaline sortit avec précipitation du jardin pour accueillir une habituée de son cercle privé. Une dame aux cheveux blonds remontés en un chignon remplit de bandes de tissus blancs descendit avec grâce de son carosse. Elle était très mince dans sa robe aux mêmes couleurs que son véhicule de courtoisie. Emma reconnut immédiatement cette silhouette marchant avec une élégance exemplaire. C'était Madame Jenkins, une femme de haute noblesse qui paraissait toujours avoir un air sévère scotché au visage. Cette dernière faisait partie de celles qu'il fallait manier avec précaution et attention parce qu'elles étaient capables du meilleur comme du pire. Il n'était d'ailleurs par rare que sa tutrice use de ses connaissances pour se faire convier aux bals des plus prestigieuses et ainsi tenter de se faire un nom parmi les nobles qui y participent.

« C'est qui cette femme ? Elle me fait froid dans le dos... murmura Philippa en se levant de sa chaise.

  • Prêtes attention à tes paroles, elle pourrait t'entendre. répondit Emma qui commençait à se diriger vers la propriété après avoir rangé la lettre dans une de ses petites poches.
  • Pourquoi donc ? demanda sa sœur qui fit de même.
  • Ce n'est pas pour rien que les sorcières ont des oreilles pointues. »

Annotations

Vous aimez lire Billie Bat ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0