Machinalement

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Machinalement, je sors de la douche, je me sèche et après m’être brossé les dents, je mets mes vêtements pour la nuit. Je sors de la salle de bain et je vois Erwan qui attend patiemment la place.

Il se tient debout à côté de son lit, en sous-vêtements. Si ma mémoire est bonne, ce sont les mêmes que la veille au moment de son coucher à savoir un t-shirt bleu et un slip blanc.

Comme la veille, le voir ainsi peu vêtu ne me laisse pas totalement indifférent. Difficile de qualifier le sentiment qui me traverse à ce moment-là c’est une sensation étrange entre gène et légère excitation.

- Erwan : Pierre, je peux te poser une question ?

- Moi intrigué : Oui bien sûr !

- Erwan : Pourquoi tu te couches autant habillé ?

- Moi, un peu surpris, je bafouille : Euh bah, …. parce que...

- Erwan : Je demande ça vu que tu te réveilles presque nu …

Je deviens soudain très gêné et je rougis sans arriver à apporter une quelconque réponse ne serait-ce que partielle à Erwan.

- Erwan rassurant : T’en fais pas j’ai compris, tu es un peu pudique.

- Moi, pas forcément convaincu : Ah bon ?

- Erwan : Il faut que tu te détendes, regarde ma tenue !

- Moi amusé : Oui c’est sûr, toi tu es détendu.

- Erwan : Il faut bien : on est deux mecs dans la même chambre avec une salle de bain ouverte.

- Moi : Et alors ?

- Erwan : Bah on n'a pas à être gêné l’un vis-à-vis de l’autre et qu’on risque de se voir plus dénudé que ce que je le suis.

- Moi un peu intrigué: Ah bon ?

- Erwan : Avoue qu’il y a des chance que ça arrive vu la situation….

- Moi : Oui c’est vrai qu’il y a des risques.

- Erwan : Je sais que ce n’est pas ton cas mais personnellement j’ai déjà été interne donc je suis pas gêné à me balader quasi-nu voire nu devant des camarades.

- Moi : Ah bon ?

- Erwan : Tu ne t’es jamais dénudé publiquement au sport ou autre ?

- Moi : Euh si effectivement.

- Erwan : Ça t'a gêné au début puis tu t’y es fait ?

- Moi : Effectivement.

- Erwan : Bah pour moi c’est pareil à l’internat….

-Moi : Je comprends et puis comme je le dis souvent à mon frangin “après tout on a le même matos”!

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