Chapitre 51 - Des retrouvailles bruyantes

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Sans attendre ma réponses, Matéo me soulève pour me prendre dans ses bras. Il m’amène à l’étage pour que nous puissions être à l’abri des regards dans ma chambre. Il faut dire que même avec toutes les plantes dans le jardin, l’immense baie vitrée n’aide pas à la discrétion.

Matéo me dépose sur le sol près de mon lit puis commence à descendre doucement la fermeture de ma robe. Il m’embrasse délicatement dans le cou puis fait glisser le tissu par terre. Mon amant s’éloigne de quelques pas pour pouvoir contempler mon corps à demi nu avec avidité.

- Ton corps est splendide Tina, une véritable déesse grecque, me complimente-t-il.

Je rougis car c’est la première fois depuis longtemps qu’il me fait un compliquent aussi plaisant. Matéo se rapproche à nouveau de moi pour caresser ma peau. Je profite moi aussi de sa proximité pour lui retirer son t-shirt vert qui va tellement bien avec ses yeux.

Ses mains glissent dans le haut de mon dos pour défaire mon soutien-gorge que je remercie d’avoir eu sous la main. J’ai hésité sur le choix de mes sous-vêtements et je suis contente que les plus moches soient au sale car je n’avais pas prévu de me dévêtir pour Matéo en début de journée.

Je sens ses poignets descendre dans le bas de mon dos et jouer avec ma culotte avant de se décider à lui faire subir le même sort que mon soutient gorge. À mon tour, je joue avec la ceinture de son pantalon que je ne tarde pas à défaire.

Mon amour aime prendre les devants car de nous deux c’est celui qui aura toujours le plus d’expérience. Depuis le début, il me regarde avec malice mais il finit par se laisser dominer par le plaisir. Il lèche l’un de mes mamelons déjà gonflés par le désir puis me pousse doucement sur le lit.

- Je ne pourrais jamais repousser ton corps si parfait, murmure-t-il avant de retirer son pantalon.

- Comment te résister Matéo ? je demande d’un rire nerveux.

- Personne ne le peut ma belle, rétorque-t-il d’un air malicieux.

Mon amant se positionne au-dessus de moi comme à son habitude puis me fait des bisous dans le cou. Je sens une petite morsure et je lâche un petit cri de plaisir et non de douleur.

- Je veux que demain ton ami blond comprenne que tu es à moi, chuchote-t-il.

Matéo est toujours aussi possessif et cela me fait sourire qu’il me protège des autres hommes avec autant de hargne. Je ne compte pas arrêter de fréquenter James mais nous resterons simplement amis.

Mon amant poursuit ses délicatesses entre mes seins puis termine son chemin à l’intérieur de ma cuisse. Mon corps se crispe quelques instants et les lèvres de Matéo restent en suspens au-dessus de mon intimité.

- Pourquoi es-tu aussi nerveuse ? demande-t-il d’un air taquin. Ce n’est pas la première fois que nous faisons ça tous les deux.

- Ce n’est rien, je le rassure. Je pense que j’ai juste perdu cette habitude.

Matéo me sourit puis je lui fais signe de continuer ses délicieuses manœuvres. Il me mordille légèrement la cuisse et je me cambre sur le lit en un mouvement. La bouche de mon amant fond sur mon intimité et la pression me provoque des frissons sous la peau. J’avais oublié à quel point la bouche de Matéo faisait des merveilles.

Toutes les fibres de mon corps deviennent sensibles et je sens que je vais bientôt atteindre le septième ciel. Mon amant continue de faire pression sur mon intimité sensible et je ne tarde pas à exploser. Un courant électrique se libère dans tous mon corps au même rythme que mes cris.

Matéo reste quelques secondes à me regarder avec tendresse en attendant que mon cœur ralentisse et que ma respiration se calme. Il se pose ensuite près de moi pour respirer mon parfum floral. Je me retourne vers lui pour lui caresser la joue.

- Moi aussi je veux te faire plaisir, je lui fais part en descendant la main vers son boxer.

- Evite de me faire jouir dans ces cas-là car je ne fais pas partie des hommes qui peuvent enchainer les orgasmes, s’exclame-t-il en riant.

- Ah oui ? Et tu faisais comment quand tu étais acteur ? je lui demande en arrêtant ma main sur la bosse de son boxer.

- Trésor, je ne suis pas une machine, je prenais des médocs, c’était des vraies saloperies, répond-t-il en me prenant la main.

Je ne le laisse pas poursuivre et je passe sous son boxer pour pouvoir caresser sa peau douce et tendue. Matéo lâche quelques grognements virils qui m’excitent au plus haut point. Je passe ma main de haut en bas mais ses soupirs me poussent à lui retirer complètement le tissu de son corps de dieu grec car je veux le voir nu.

Mon amant a les yeux mi-clos et j’en profite pour introduire son sexe dans ma bouche. À ce contact, ses jambes se tendent et je suis contente d’avoir toujours le même effet sur lui. J’ai l’impression que le temps s’arrête et nous n’avions jamais été séparé. Je sens la respiration de mon homme de plus en plus rapide et je ne tarde pas à arrêter mon geste.

Matéo saisit mon cou pour me forcer à remonter vers sa bouche. Je caresse sa barbe naissante puis je lui donne un baiser érotique tandis qu’il saisit mes fesses. Notre baiser ne tarde pas à traduire une tension sexuelle de plus en plus grande et mon homme finit par me faire rouler sur le côté pour se mettre au-dessus.

- Putain, je t’aime Tina, avoue-t-il lorsque je saisis ses fesses à mon tour.

Mon amant colle son corps contre ma peau pour me signifier son désir. J’écarte les jambes pour lui faire comprendre que je ne veux plus attendre. Il ne se fait pas prier pour se fondre à l’intérieur de moi en m’arrachant un cri de plaisir.

- Matéo, je t’aime ! je hurle lorsqu’il commence ses va-et-vient rapides.

J’aimerais que nos rapports sexuels durent plus longtemps mais il tellement sexy qu’il parvient toujours à me faire jouir rapidement. Ce jour-ci ne fera pas exception même si je tente de me retenir.

Ses abdos en béton cognent de façon érotique contre mon ventre tandis que sa virilité continue de me procurer des vagues de plaisir dans tout le corps. Sous toute cette pression, mon corps ne tarde pas à exploser une seconde fois suivit de Matéo peu de temps après dans des cris de plaisir.

Nos peaux dégoulinantes de sueur restent collées l’une contre l’autre jusqu’à ce que nos respirations et nos cœurs reprennent leur rythme normal. Matéo finit par se lever et me tendre la main pour m’aider.

Nous nous dirigeons complètement nus dans la salle de bain. Mon homme ouvre l’eau chaude et lâche un soupir de plaisir. Il m’invite à le rejoindre et passe ses bras autour de moi. Nous prenons une douche en silence encore sous l’effet de l’hormone du plaisir.

Une fois la transpiration de nos corps enlevée, nous sortons nous enrouler dans une serviette. Je me sèche puis je m’habille sous le regard séduisant de mon homme. Je m’apprête à prendre la direction du salon lorsque Matéo m’arrête.

- Je ne pensais pas revivre des moments comme celui-là, se confie-t-il. Je t’aime tellement mon amour.

- Je veux être avec toi Matéo mais si tu ne viens pas boire de l’eau avec moi, je vais mourir déshydratée, je rétorque en riant.

Nous descendons les escaliers en nous disant des mots doux lorsque je m’arrête d’un coup sur la dernière marche. Ma mère est en train de nous observer assise sur le canapé avec un magazine dans les mains.

- Depuis quand tu es là ? je demande médusée.

- Depuis un moment, répond-elle en reposant les yeux sur son magazine.

Je regarde Matéo quelques secondes, les yeux grands ouverts sans savoir quoi faire. Ma mère commence à rire dans son coin.

- Je suis contente que vous soyez à nouveau ensemble, avoue-t-elle en souriant.

- Comment sais-tu que nous sommes en couple ?

- Vos retrouvailles faisaient beaucoup de bruit, commente-t-elle.

Mes joues deviennent rouges tandis que Matéo se retient de rire. C’est moi ou pour la première fois ma mère vient de faire une réflexion sur le sexe ? Mon Dieu, mais que lui arrive-t-il ? Elle ne fait jamais ça car elle trouve que c’est malpoli.

- Arrête de faire cette tête Valentina et vient t’asseoir, ordonne-t-elle en riant.

Je me sers un verre d’eau puis je viens m’asseoir près de ma mère suivit de mon homme. Je ne sais pas quoi dire mais Matéo se racle la gorge.

- J’ai lu dans le journal la date du procès de ton père et je viendrais te soutenir mon amour, me dit-il en souriant.

Je le remercie puis je pose ma tête sur son épaule en soupirant. Qu’est-ce que c’est bon d’être à nouveau près de lui et de sentir son parfum. Je veux que ce moment dure toute la vie.

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