Cinquième chapitre

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 J’entends alors une voix. Une voix familière. Une voix grave. Celle d’un homme. Le Dian ? Mais, que fait-il ici ?

« Liberat ela ! O ti combi mi. »

 Ma montre traduit ces paroles : « libère-la, ou je te combattrais »

 Cendrus apparut devant mes yeux, son corps est, il est... en poussière ?

 En effet, je pouvais voir en face de moi une silhouette, composée de milliards de petites particules noires.

 Le Dian s'approche de Cendrus.

« Elo lomo ! » crie t'il en tendant les mains.

 Mon bijou traduit de nouveau : « Eloigne le de moi ! »

 Le monstre noir est propulsé, comme poussé par une force invisible.

 Mon diamant revient à moi et ma cage s'ouvre.

« Emy, vite ! Il peut revenir rapidement »

 Je réussis à m’enfuir avant que Cendrus puisse faire le moindre mouvement.

 Je cours vers le Dian et lui demande :

  • Qui sont les autres gens dans les cages ?, interrogeai-je.
  • Des autres Diames sous l'emprise de Cendrus, ils ne peuvent s'enfuir.
  • Pourquoi ma cage s'est ouverte et non celle des autres prisonniers ?
  • Je n'en sais rien... C'est étrange.
  • Ils n’ont rien fait pour être emprisonnés ici, je dois les aider !, dis-je déterminée.
  • Tais-toi ! Tu ne vois pas que tu as mis ta vie en péril ? Je t’ai dit de ne surtout pas ramasser ce que tu trouves, pourquoi ne m’as-tu pas écouté ? Tu vois les conséquences de tes actes ? Je me dois d’en parler à ta mère. Tu n’arriveras pas à libérer ces prisonniers, il faudrait au moins quatre personnes pour faire le poids contre Cendrus. Elles doivent absolument pouvoir le regarder mais, c'est impossible car tout le monde ne peut pas le voir ! En effet, c'est extrêmement rare.

Je me souviens avoir vu sa silhouette, mais je ne le signale pas au Dian.

  • Mais vous vous rendez compte de ce que vous dites !? Ces pauvres personnes innocentes n'ont rien demandé, et elles se retrouvent emprisonnées peut-être jusqu'à la fin de leur vie et vous me dites que je n'arriverai pas à les aider !? Eh bien, je m'en fiche, je persévèrerai et je me débrouillerai. Je combattrai Cendrus et délivrerai les prisonniers coûte que coûte !, dis-je énervée.

 Le Dian me calme et m'emmène dans son antre. Sur le chemin, je suis muette, muette de désespoir.

 Nous sommes arrivés et le Dian me propose de m'asseoir sur un petit rocher posé au sol. Je me pose.

Je commence à luir.

  • Emy, tu es l'espoir !
  • Quoi ? De quoi parlez-vous ? Et, pourquoi je scintille ?
  • Tu es spéciale, tu as une particularité que les autres Diames n'ont pas.
  • C’est pas vrai ! Je suis Diame, je suis sous l'emprise de mon ennemi et par-dessus tout ça, je suis l'espoir ?!, dis-je exaspérée.

 Le Dian hoche la tête.

  • Et sans le vouloir bien-sûr ! En quoi ça consiste, au juste ? Questionnai-je.
  • Ce rocher est un predit-esporia. Il permet de dire si tu es l'espoir ou non. Par politesse, je t'ai proposé de t'installer ici, oubliant l'utilité de ce rocher. Tu brilles, cela signifie que tu es l'espoir. Tu es la seule opportunité, la seule personne capable de tuer Cendrus. Toute la communauté Diame repose entre tes mains. Tu as le choix, sauver ta famille Diame en combattant Cendrus ou bien ne rien faire et voir des personnes emprisonnées toute leur vie. Dis-toi que tu peux être la prochaine encellulée.
  • Le choix est déjà fait.
  • Bien. Va, rentre chez toi maintenant. Oh, et, j'allais oublier. Tiens, prends cela, tu es inscrite à l’école des Diames. Il se doit que tu apprennes la langue, les règles et la culture de ta famille. Rapporte ce papier à ta mère, qu’elle soit au courant de ton inscription.
  • D'accord, merci.

 Je quitte l'antre et jette la montre piège de Cendrus dans une poubelle.

 Je sonne à la porte, ma mère m'ouvre et je m'en vais dans la cuisine pour me prendre un goûter.

  • J'arrive dans un quart d'heure, à tout à l'heure !, me dit ma mère.
  • Pourquoi ?
  • Je vais faire une petite course.
  • OK, salut.

Je me sers une délicieuse tartine de confiture à la fraise.

Une dizaine de minutes plus tard, j'entends ma mère ouvrir la porte.

  • Coucou maman !

Elle vient vers moi, folle de rage.

  • Tu es consciente de ce que tu as fait !? Pourquoi n’écoutes-tu donc pas le Dian, il te protège.
  • Quoi ? De quoi parles-tu ?
  • Sur le chemin, j'ai croisé le Dian, il avait l'air de m'attendre. Il voulait me parler. Il m'a tout raconté à propos de ton emprisonnement.
  • Ah oui, désolée, je ne savais pas.
  • Et alors ? Crois-tu que c'est une raison ?! Tu ne savais pas, cela ne change rien ! 'Je crois que je vais devoir te briser ton diamant, qu’importent les conséquences, la protection de ma fille compte plus que ma vie…
  • Non maman, je suis l’espoir, ne fais pas cela, je suis la seule personne capable de rétablir le bien chez les Diames, s’il te plait, pardonne moi. Je te jure que je ne repartirai plus voir Cendrus., lui répondis-je.

 Elle m'ordonne alors de monter dans ma chambre, j’exécute l’ordre.

 Pourquoi ai-je dis cela, je sais que je repartirais voir Cendrus et le combattre ! Eh bien, ma mère devra l’accepter...

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