L'Exil

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« Et sur décision unanime du conseil, M. Shyrata Uchiwa est banni du clan Uchiwa et sera exilé de Konoha…

-Maitre !

-J’écoute

-J’ai une faveur à demander au conseil. »

Réaction d’étonnement dans la mini-foule. Mais qui pouvait bien demander une faveur au conseil à ce moment-là ? Shyrata, pour mieux se faire entendre, se leva et continua :

« Je voudrai être exilé avec ma femme et mon fils si ceci est possible. Je sais que quand on est exilé, on a le droit à aucune faveur mais celle-ci est moindre contrairement à d’autre je vous en supplie…

-Refuser, coupa l’orateur. Tu devrais savoir aussi qu’on est exilé seul sans personne.

-Je vous en supplie à genoux. Au moins, parlez-en avec le conseil, s’il-vous-plait…

-Soit ! Nous en discuterons avec le conseil…euh…maintenant ! »

L’orateur se retira dans une pièce voisine avec d’autres personnes du 3ème âge. Ils formaient le conseil du clan Uchiwa. Près de Shyrata, il y avait une femme et un enfant qui, à eux deux, le bonheur de Shyrata. La femme dit donc à son mari :

« Shyrata, est-tu sûr de ce que tu fais ? Pense-tu qu’ils vont accepter ? L’enfant ne survivra pas à être éduquer exilé. Or, à Konoha, il grandira certes sans son père, mais avec des personnes de son sang et…

-Woseï, coupa son bien-aimé, ne t’inquiète pas. Si nous sommes tous exilé, je sais où nous irons. Autrement, il vivra à Konoha. Tout ira bien, ne t’inquiète pas. »

Woseï acquiesça et se tourna vers la porte d’où devais sortir l’orateur accompagné du conseil. Son fils, lui, regardait son père calmement depuis le début de l’audience. Il lui de manda :

« Père ? Que veut dire exzillé ?

-Exzillé ? répondit son père. Je pense que tu veux surement dire exilé. Dis, ils t’apprennent quoi exactement à l’école, à zozoter ? Non mais !

-Père ? répéta l’enfant toujours aussi calme. Que veut dire exzillé ?

-Exilé ! Il y a un «L» pas deux et pas non plus de «Z». Pourquoi tu zozote. Ah oui, c’est vrai, tu as perdu tes incisives de devant. Tu sais, les deux premières dents qui…

-Père ? Que veut…

-Chéri ! Intervient Woseî. Dis-lui la vérité. Il a le droit de savoir.

-Si tu le dis. Bien, dit Shyrata en se tournant vers son fils. Ecoute-moi bien Shywarren. Etre exilé, c’est la pire chose au monde. Tu quittes ton village, ta famille, tes amis, en bref : TOUT ! On t’emmène dans un trou perdu, seul, sans personne, sans rien et tu dois vivres comme cela. C’est très méchant pour celui qui le subit mais qui lui ont fait subir, eux, rigole de ça en t’espionnant avec des caméras. Tu vois comment c’est cruel ?

-Shyrata, l’arrêta Woseî, ne lui raconte pas n’importe quoi sinon il va avoir peur. »

Mais l’enfant n’avait pas l’air d’avoir peur : on dirait qu’il priait. Non ! Il médite ! Sauf si il réfléchit. Enfin bref, ce n’est pas notre problème car, le conseil ayant terminé leur conseil (J) revinrent à leur places et l’orateur pris la parole : « Le conseil a décidé que Woseï Uchiwa et son fils peuvent accompagner Shyrata Uchiwa dans son exil. » Le verdict rendu, la séance fut levée et les trois personnes citées plus haut furent emmener hors du village avec une escouade pour les surveiller le temps du voyage. La famille était enchainée dans une charrette fermée.

« Et maintenant, que faisons-nous ? Demanda Woseï

-Maintenant, répondit Shyrata, on attend le moment propice pour sortir d’ici.

-Père ?

-Oui mon fils.

-Où allons-nous.

-Chez grand-mère. Tu te souviens, pendant les vacances.

-Sommes-nous exilés chez grand-maman ?

-Non. »

Shywarren fut étonné et inquiet mais le visage de son père serein lui enleva ses angoisse de la tête et il lui fit confiance. A un moment, un membre de l’escouade entra dans la charrette et à peine entré, il se prit un gros coup de pied dans la mâchoire qui le sonna pour un moment. Shyrata, fier de son coup, cria vers sa femme : « La clé ». Après ce cri, l’escouade se mobilisa directement, prêt à entrer dans la charrette. Mais Shyrata avait tout prévu : à peine il a crié, il commença ses signes favori : « Hebi, ramu, nezumi, inoshishi,-ba, tora: Katon! Saikō no hinotama ! » (Serpent, bélier, rat, sanglier, cheval, tigre : Katon ! la boule de feu suprême) PAF : sa boule de feu suprême à tout ravager sur son passage et les exilé furent enfin libre. Enfin, ce n’est pas sûr car leurs accompagnateurs se relevaient déjà. Alors Shyrata ordonna à sa famille de quitter les lieux pour trouver un abri ce qu’ils firent sans attendre. Shyrata, lui, était chargé de stopper l’escouade pour garder sa famille sauve. Cette dernière justement courait à bout de souffle mais ils se rendirent compte que personne ne les poursuivais et que cela ne servait à rien. Alors ils se stoppèrent et firent silence pour entendre ce qui ce passe sur les champs de bataille. Ils n’entendirent rien. Ils pensèrent qu’ils étaient trop loin et ils revinrent sur leur pas. Mais bizarrement ils entendaient de moins en moins. Alors ils accélérèrent la cadence quand soudain ils débouchèrent sur une grande plaine où le sol était rouge sang. Il semblerait même qu’il u aurait eu une explosion car la poussière était au rendez-vous. Quelque chose semblait bouger dans le nuage de poussière. Cette chose, en réalité, était Shyrata. Woseï se rua vers lui :

« Chéri ! Comment vas-tu ? Oh mon Dieu ! Mon amour, réponds-moi, je t’en supplie ! Oh non. Shywarren, vient m’aidée. Ne t’inquiète pas chéri, nous allons te sauver. Shywarren, que fais-tu ? Dépêches-toi je t’en prie. Shywarren !

-Mère. »

Woseï fut surprise par l’inattendue calme et sérieux de son fils. Elle constata qu’il ressemblait beaucoup à son père, qu’il était aussi serein et courageux que lui alors qu’il n’avait que 6 ans. Elle se tut donc et écouta son brave fils. Ayant aperçu que l’auditoire était prêt, ce-dernier dit :

« Mère, cela ne sert à rien. Père est mort. »

Woseï vérifia à mainte reprise : non pas de doute c’est bien son fils Shywarren qui lui a adressé cette triste phrase. Elle comprit, laissa le corps de son défunt mari tranquille pour qu’il repose en paix et éclata en sanglot. Son fils vint s’approcher de sa mère et tenta de la consoler avec de vaines caresses. Quand soudain, il s’arrêta net. Woseï s’étonna et releva sa tête pour voir son fils et elle comprit : Shywarren avait les pupilles écarlates, il avait le Sharingan des Uchiwa.

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